Le coup d’envoi de la CONCAChampions 2017 a été donné et la mission des 20 représentants hors Mexique reste la même, empêcher la Liga MX de poursuivre sa domination sans partage.

Neuf Nord-Américains, dont les ogres mexicains, 12 issus d’Amérique Central et trois Caribéens, 24 équipes se sont lancées dans la course à la CONCAChampions, 20 tentant de stopper l’outrageante domination mexicaine. Il faut dire que comme toujours, et à la différence de la Libertadores, la Liga MX envoie ce qu’elle a de mieux dans cette épreuve, ses finalistes des derniers tournois. L’occasion donc de retrouver les deux derniers champions, les Tigres d’André-Pierre Gignac et le Pachuca de Chucky Lozano et les deux dauphins, les Pumas, aperçus cette année en Libertadores, et les ambitions Rayados de Monterrey, déjà triple vainqueur de cette épreuve.

Pour éviter que la tradition soit respectée, la MLS envoie son champion sortant, les Timbers, la meilleure équipe de la dernière saison régulière, les Red Bulls, le vainqueur de l’US Open Cup, le Sporting Kansas et le FC Dallas, tous encore en course pour se qualifier pour les play-offs MLS, le FC Dallas dominant la saison américaine. En guise de bonus chance, la MLS pourra compter sur le représentant canadien, les Whitecaps, vainqueur du championnat canadien, sorte de play-offs entre les trois représentants MLS et deux formations de NASL.

Au milieu de ces géants, les autres représentants chercheront à se faire une place. On trouvera les outsiders habituels venus du Costa Rica, le duo SaprissaHerediano mais on s’intéressera avec attention aux Panaméens représentés par le Árabe Unido d’Armando Cooper et le Plaza Amador de Valentin Pimentel, deux représentants de la sélection en Gold Cup et à la Copa América Centenario, deux clubs bien désireux de montrer les progrès réalisés par le football panaméen. A noter enfin le grand nombre de nouveaux venus : les Guatémaltèques Antigua et Suchitepéquez, le Hondurien Honduras Progreso, le Salvadorien Dragón et enfin le légendaire club haïtien connu notamment pour avoir formé Emmanuel Sanon, le Don Bosco FC.

Les 24 équipes ont ainsi été réparties en huit groupes de trois pour un premier tour qui se terminera fin octobre avant que les choses sérieuses, les quarts de finales, se disputent en début d’année 2017 après une trois de près de 6 mois.

Premières journées : quelques surprises

La première phase permet souvent aux Mexicains de donner du temps de jeu à l’ensemble de leurs joueurs sans pour autant se mettre en danger. Enfin généralement. Car si les Pumas sont déjà partis pied au plancher, si Pachuca et les Tigres ont réussi leur entrée, les Rayados, qui avaient tranquillement dominé Don Bosco, se sont fait piéger chez eux par Árabe Unido avec tout de même sur le terrain une équipe type en fin de partie après les entrées de Dorlan Pabón, José Basanta et Rogelio Funes Mori. La défaite n’est pas seulement une surprise, elle est surtout historique. Il s’agit en effet de la cinquième défaite à domicile d’un club mexicain dans l’histoire de la compétition (depuis la nouvelle formule), la première depuis 3 ans. Ailleurs, peu de surprises, si ce n’est le nul sauvé par le Sporting Kansas face aux Trinidadiens de Central et de Kemwyne Jones ou celui sauvé par les Red Bulls à Alianza. A noter enfin le très mauvais départ d’Herediano, dominé chez lui par Tigres après avoir été accroché par Plaza Amador.

Les buts de la semaine 

 

 

Résultats et classements

Photo : JULIO AGUILAR/AFP/Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.