L’ultime journée de Superliga a été le théâtre d’un retournement de situation mémorable. Grâce au match nul de River à Tucumán, Boca a remonté son retard et a arraché le titre sur le fil après un Clásico à distance épique. Jusqu’au bout, les deux géants argentins auront fait honneur à leur statut en livrant un final haletant.

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L’affiche du week-end : la Bombonera chavire

C’était ni plus ni moins le match de l’année à la Bombonera. Et ce, pour deux raisons. D’abord, ce match contre Gimnasia aurait pu être banal s’il n’avait pas occasionné le grand retour de l’idole, de l’icône Diego Armando Maradona dans le stade du pays où il est le plus adulé. Acclamé par la plus que jamais vibrante hinchada de Boca, l’entraineur de l’adversaire du soir était le centre d’attention incontesté de l’avant-match. Une fois rentrée sur le terrain, la moitié de l’effectif de Boca venait chercher un contact divin dans les bras de Diego. Et cette câlinothérapie se concluait par l’arrivée de Carlitos Tévez qui embrassait la bouche de Maradona avant de s’enlacer mutuellement quelques secondes durant. Plus tard dans la soirée, Tévez expliquera sourire aux lèvres qu’il pensait que ce baiser allait lui porter chance. Et de la chance, Boca allait en avoir besoin. Second au classement à un petit point du puntero River, le Xeneize n’avait pas son destin entre ses mains. Pour le dernier match de sa campagne de Superliga, il devait absolument gagner contre le Lobo pour mettre toutes les chances de son côté, en espérant surtout un faux-pas de River pour décrocher le titre. Les deux matchs débutant à la même heure, le Superclásico à distance pouvait commencer. Munis de radios voire de télévisions pour celles et ceux en loges, les hinchas boquenses avaient les yeux et les oreilles rivés sur les deux stades. C’était également le cas de Juan Román Riquelme, impassible depuis son balcon, maté en main. Et pour aller chercher le titre, c’était d’entrée le capitaine Tévez qui montrait l’exemple. Dès la quatrième minute, Carlitos était à l’origine à la conclusion de la première action xeneize, mais sa tentative passait au-dessus. Porté largement vers l’avant avec cet objectif en tête, Boca laissait des espaces dans son dos. Et ça aurait pu lui coûter cher. Sur un contre platense, Frank Fabra commettait presque l’irréparable en stoppant illicitement une action de but. Avec chance, le Colombien ne s’en tirait qu’avec un jaune orangé. C’est alors que se soulevait la Bombonera pour célébrer le but de… l’Atlético Tucumán contre River ! Boca arrachait alors le desempate mais surtout n’était qu’à un but du titre. Le stade prenant feu, Miguel Ángel Russo et son banc tentaient de calmer les titulaires tant bien que mal. Sur son balcon, Román restait impassible, maté en main. Et il avait raison puisque River égalisait rapidement après. De quoi refroidir l’ambiance à Buenos Aires. À la pause, Boca était repassé deuxième, incapable de marquer. L’attention pouvait revenir sur Diego, qui en profitait pour jouer avec les hinchas, en imitant notamment une gallina. La seconde mi-temps proposait un rythme moindre et de maigres occasions. Boca avait besoin d’au moins un but mais demeurait inoffensif. Alors Russo décidait de lancer Wanchope en lieu et place de Soldano à l’heure de jeu. Mais au bout de 70 minutes, il n’y avait toujours pas grand-chose à se mettre sous la dent si ce n’est une tête timide de Salvio sans danger…

Jusqu’à ce que l’immense Carlos Alberto Tévez n’en décide autrement. Recevant aux vingt mètres un ballon arraché par Wanchope, le numéro 10 de Boca s’élançait. Sa frappe puissante croisée transperçait les gants de Jorge Broun. Euphorique, il s’en allait à toute allure sauter sur les grilles du virage, communier avec les hinchas. On assistait à une explosion de joie d’une intensité rare, même pour les standards de Boca. Le score n’ayant pas bougé à Tucumán, le Xeneize redevenait virtuellement champion. Toujours impassible jusque-là, Román laissait échapper sa joie l’espace de quelques secondes. Alors qu’il avait fait le plus dur, Boca allait se faire peur. À dix minutes du terme, Jonathan Agudelo, entré à la place de Leandro Contín, envoyait une tête, que Andrada, impuissant, regardait fuir le cadre non sans quelques frissons. Avec moins de dix minutes à jouer, les hinchas n’en pouvaient plus de regarder le chronomètre. Jamais le temps ne leur avait paru aussi long. Pendant ces minutes-là, des scènes mémorables se déroulaient dans l’enceinte de la Bombonera, entre ceux qui ne regardaient même plus le match, se concentrant sur la radio en baissant les yeux s’enfonçant les écouteurs dans les oreilles, ou encore ceux qui, en larmes, priaient le ciel pour que le match se termine au plus vite. Durant les cinq minutes de temps additionnel, Russo faisait les cent pas. Entre temps, le match à Tucumán s’était terminé et la Bombonera pouvait enfin éclater. L’improbable venait d’arriver. Le plus beau des scénarios pour le Xeneize, en somme. Au bout d’un sprint effréné de six matchs gagnés consécutifs, Boca coiffe l’éternel rival au poteau. Au coup de sifflet final, les joueurs boquenses ne se trompaient pas, tous accouraient pour sauter sur les épaules du héros de la soirée : Carlos Tévez, l’éternel. Pour lui, ce sacre collectif s’accompagnait également d’une victoire personnelle, lui qui était relégué sur le banc par Gustavo Alfaro quelques mois auparavant. Après le meilleur début d’année civile de sa longue et riche carrière (avec six buts et deux passes décisives en six matchs), il offrait le titre au club de son cœur de la plus belle des manières. Román était surement le plus heureux des hommes derrière son masque et son maté, qui n’allaient jamais le quitter ce soir-là : en quelques mois, Russo, Ameal et lui avaient redressé l’institution pour lui faire toucher les sommets une fois de plus. Sous les feux d’artifice scintillant dans le ciel noir de Buenos Aires, Wanchope était le dernier à rester sur la pelouse. Assis sur la cage de la Bombonera, accompagné de son fils, il s’adonnait aux chants à la gloire de son club, seul face à la Doce. Une belle et longue nuit pouvait alors commencer.

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Tucumán, cimetière des espoirs de River

À la même heure, se jouait l’autre finale du championnat, à 1 200 kilomètres de là, du côté de l’interior, à Tucumán. Au coup d’envoi, River était puntero et ce depuis le mois de janvier. La mission était simple : gagner et être champion. Ou perdre et craindre le pire. Mais c’était déjà la même mission (ou presque) la semaine passée, et River au Monumental avait failli. De plus, son hôte du jour n’était pas le plus simple à manœuvrer : l’Atlético Tucumán. Certes, l’équipe est en petite forme avec un point pris en quatre matchs (contre des adversaires du haut du tableau), mais le Decano reste capable de grande chose. Déjà l’an dernier, à l’occasion des quarts de finale de la Copa de Superliga, River s’était incliné 3-0. En d’autres termes, le Millonario était prévenu. Mais il n’avait pas le choix : s’il veut atteindre le seul trophée qui manque à l’ère Gallardo, cela passera par une victoire. Et pour ne rien arranger, la pelouse très sèche du fait de l’été aride dans cette région argentine accommodait peu River et son jeu à terre, rapide et léché. D’autant plus que les hinchas de l’Atlético montrait au monde qu’ils savaient recevoir. Malgré cela, le Muñeco s’asseyait grand sourire sur son banc, rigolant avec son staff technique. Cette sourire allait vite s’effacer car le Decano prenait à la gorge son équipe d’entrée de jeu. Au bout de trois minutes, la première tentative de Javier Toledo obligeait Franco Armani à se coucher. Secoué, River démontrait ses ressources techniques et mentales pour sortir de sa torpeur. Bien aidé par De la Cruz et Nacho Fernández, le Millonario pouvait remonter son bloc et reprenait le match en main. Et, tôt dans le match, un acteur inattendu allait se faire remarquer avec fracas : l’arbitrage de Patricio Loustau. Sur une passe tranchante de Nacho, Rafael Borré se retrouvait face-à-face avec Lucchetti et ouvrait son pied pour marquer. Sa joie était de courte durée car le but était annulé pour un hors-jeu inexistant, le Colombien étant couvert par le latéral José Luis Fernández. Marcelo Gallardo, bien placé, avait beau plaider pour son équipe, rien ne perturbait l’arbitre central et le jeu reprenait. Avec expérience, le Muñe savait combien ce genre de détails étaient importants dans ces matchs couperets. Et la suite des évènements allait lui donner raison. À la dix-huitième minute, sur un corner des locaux, la sortie hasardeuse d’Armani combinée à l’apathie de Gonzalo Montiel au duel permettaient à Toledo d’ouvrir la marque. River le savait, c’était sur corner que le Decano pouvait l’atteindre. Il l’a fait et lui enlève virtuellement le titre. Piqué au vif, il n’en fallait pas plus à la bande à Gallardo pour mettre les bouchées doubles, ce qui allait faire mouche. À la demi-heure, Matías Suárez venait couper le bon centre de Milton Casco et égalisait, inscrivant son septième but de la saison. Il redonnait du baume au cœur à la nation millonaria, qui sentait jusque-là son équipe prise dans le piège tant redouté. Le but et la manière laissaient imaginer une suite favorable pour River qui reprenait sa place de leader dans son mano a mano avec Boca. Cependant, à partir de là, River n’allait plus jamais retrouver un rythme semblable. Toujours dominateurs au milieu, les occasions franches n’arrivaient plus. De retour des vestiaires, le Millonario repartait à l’assaut de plus belle. D’abord, Nacho faisait flirter son coup-franc avec la barre, puis faisait frissonner le stade. Un nouveau tournant venait marquer le fil du match peu après. Sur une action banale, Nacho s’écroulait dans la surface après un contact avec Ramiro Carrera. Au sol, l’intenable numéro 26 se prenait la tête dans ses mains voyant l’arbitre lui demander de se relever. Au ralenti, on comprenait mieux son désarroi : il venait de subir un croc-en-jambe et aurait dû bénéficier d’un pénalty. Mais ce n’était pas l’avis de M. Loustau qui ne bronchait pas. Avec ce sentiment d’injustice, River n’en démordait pas et revenait inlassablement à l’attaque. Et il aurait pu mettre ce fameux deuxième but si Suárez avait réussi ce qui aurait dû être une passe décisive pour Borré. Le but n’arrivant toujours pas, Gallardo lançait Juanfer Quintero, son arme ultime, dans la bataille. Peu de temps après, Suárez provoquait sur l’aile gauche afin de se rattraper de son manqué. Percutant, il s’infiltrait dans la surface et tombait après que Guillermo Ortíz ne lui avait accroché le maillot. Alors que le pénalty paraissait encore une fois évident, M. Loustau prenait encore une fois la mauvaise décision : sa troisième du match. Et Suárez, encore lui, aurait pu se faire justice lui-même s’il avait transformé l’offrande de Nacho, idéalement situé aux six mètres. Gallardo se frottait le front, River venait de laisser passer une opportunité énorme et pouvait le regretter longtemps. Pire, dans les secondes suivantes, on apprenait l’ouverture du score de Boca. En faisant rentrer Scocco puis Pratto, l’entraineur de River envoyait ses dernières forces dans la bataille. Le coaching du Muñeco aurait pu fonctionner à la perfection si Scocco avait remporté son duel contre Broun. Efficace dans un rôle de supersub toute la saison, il ratait seul cette opportunité, son piqué fuyant lentement le cadre. Les dernières minutes étaient une réelle agonie pour l’Atlético Tucumán, replié à neuf dans sa surface. Les vagues de River revenaient sans cesse, tant le Millo cherchait désespérément le but de la délivrance. Ce fameux but qui ne vint jamais. La partie se terminait quelques minutes avant celle de Boca mais tout le monde savait que le valeureux Lobo ne les sauverait pas. À Tucumán, le stade ainsi que les joueurs exultaient. Ils avaient de quoi être fiers : ils venaient de tenir tête au vice-champion d’Amérique. Surtout, le Decano venait de faire de son adversaire le vice-champion d’Argentine cette fois, alors que le titre lui était promis depuis le mois de janvier. Mais l’histoire retiendra que ces promesses se sont écrasées le mur tucumano bleu et blanc car River a mal négocié les deux derniers matchs de sa campagne, et ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Ainsi, le sacre national continue d’éviter le sourire cristallin de Marcelo Gallardo, pourtant irrésistible sur tous les autres tableaux. Les hinchas n’oublieront pas non plus la performance de M. Loustau qui aura malgré lui joué un rôle important dans la définition de ce championnat, en oubliant deux penalties à River et en lui refusant un but valable.

Feu d’artifices entre San Lorenzo et Lanús

Le lendemain de ce final inoubliable de la Superliga, San Lorenzo accueillait dans son stade Pedro Bidegain pour la dernière fois dans ce championnat. Dixième au classement, le Ciclón cherchait à consolider sa place en Sudamericana et espérait toujours un miracle pour se placer dans les places qualificatives de la Libertadores. Après une victoire probante chez Aldosivi le week-end précédent, il voulait dans tous les cas finir en beauté devant son public. Pas la chose la plus facile à faire quand on reçoit une des toutes meilleures équipes d’Argentine, en la personne de Lanús. Cinquièmes, les Granates luttaient pour devenir l’équipe la mieux classée derrière Boca et River à l’issue du championnat. Ce qui lui conférerait de grandes chances d’accrocher la Libertadores à l’issue de la Copa de la Superliga. Surtout, avec une concurrence acharnée, la victoire était obligatoire pour enrayer la série de quatre matchs nuls et améliorer la différence de buts en vue de l’avenir proche. Et le début de ce duel n’allait pas faire les affaires de Lanús. Prenant le match par le mauvais bout, les joueurs de Luis Zubeldía concédaient l’ouverture du score, déviant la frappe de Diego Rodríguez hors de portée des gants d’Agustín Rossi. À 1-0, San Lorenzo relâchait sa concentration permettant aux Granates de créer du danger, sans pouvoir concrétiser. D’abord Lautaro Acosta puis Facundo Pérez voyaient leurs tentatives s’envoler et Sebastián Torrico respirer. Inefficace, Lanús s’en remettait à l’arbitre avec le même succès, réclamant un accrochage sur Sand et une main de Donatti dans sa surface. En vain. Mais bien leur en prenait puisque sur le corner suivant, Ezequiel Muñoz égalisait, seul au second poteau. Ainsi, les deux équipes se quittaient sur ce score nul à la mi-temps. San Lorenzo s’en sortait bien jusqu’au temps additionnel, mais il était rattrapé par ses largesses défensives. Dès la reprise, une nouvelle action polémique arrivait et cette fois, l’arbitre accordait un pénalty à Lanús. Pepe Sand transformait sans problèmes et donnait un avantage logique à son équipe. Trois minutes plus tard, le vétéran granate aurait pu marquer son dixième but de la saison si la barre n’avait pas arrêté sa tentative à bout portant. Voyant son équipe malmenée, la hinchada poussait de plus en plus. Les joueurs de Leandro Romagnoli s’en voyaient revigorés et allaient égaliser sur une tête parfaite d’Adam Bareiro placée sous la barre. Mais pas pour longtemps car dans ce match parti pour être fou, Pepe Sand y allait finalement de son doublé en négociant parfaitement une ouverture splendide de Belluschi, ancien joueur du Ciclón. Jaloux, il fallait moins de cinq minutes à Adam Bareiro pour lui répondre et inscrire son deuxième but du match. Le Paraguayen pouvait sourire : voilà de quoi améliorer ses relations avec les hinchas, qui s’étaient dégradées après une panenka ratée en ouverture du championnat. Spectaculaire, le match n’en avait pas fini avec les rebondissements. À un quart d’heure du terme, il allait basculer dans le sens de San Lorenzo grâce à un golazo. Après une ouverture bien sentie de son frère, le centre d’Ángel Romero était catapulté en lucarne par Marcelo Herrera. Habitués à voir son homologue du couloir gauche, Bruno Pittón, marquer, le latéral droit s’y mettait aussi, au meilleur des moments. Il donnait ainsi la victoire finale à son club dans ce partidazo de clôture. San Lorenzo a eu le dernier mot dans ce duel d’attaques et empoche une courte victoire qui fait du bien à son moral. Ce succès fait également un grand bien au bilan comptable du Ciclón, qui en aura besoin l’an prochain pour ne pas être trop exposé aux promedios, du fait de sa mauvaise saison passée. Pour son ultime match sur le banc, Romagnoli laisse une équipe en forme au nouvel entraineur du club : Mariano Soso. Comme l’affirmait Zubeldía, ses joueurs étaient venus à Boedo pour gagner : ça s’est vu mais le pari a été perdu. Il faudra à Lanús être moins friable derrière durant la Copa de Superliga pour espérer accrocher la Libertadores à la toute fin de la saison.

La der’ d’Heinze à Vélez

Cela avait eu l’effet d’une bombe en fin de semaine dernière en Argentine. Après la défaite contre Godoy Cruz, Gabriel Heinze avait annoncé à la surprise générale son départ de Vélez, sans donner plus d’explications. Toujours est-il que le déplacement à Unión était son dernière match en tant que coach du Fortín. Pour sa dernière, ses joueurs ont démontré tout ce que leur avait apporté l’ancien international en deux ans : victoire nette et avec la manière (0-3). Heinze laisse son club à la dernière place du podium, en pole pour se qualifier pour la Copa Libertadores. À égalité de points, le Racing a prouvé qu’il fallait aussi compter sur lui pour la compétition internationale. En allant gagner à La Plata, chez Estudiantes (1-2), l’équipe de Beccacece est en train de réaliser une bonne série de cinq matchs sans défaite qui explique le bon classement de l’Acade. Tombé à Liniers face à Vélez, Argentinos devait se ressaisir pour rester dans la course lui aussi. C'est chose faite en battant à la Paternal, Rosario Central, confirmant son statut de meilleure équipe de la saison à domicile (2-1). Un très bon coup de la part du Bicho qui bat au passage un concurrent direct pour la qualification internationale. Les rosarinos sont relégués à la neuvième place. Neuf, c'était aussi le nombre de matchs sans défaite consécutifs de Defensa y Justicia à l'aube de cette dernière journée. En s'imposant logiquement face à Patronato (2-0) à Florencio Varela, el Halcón ajoute une unité de plus à sa série. Ce succès lui permet de se placer au sixième rang et de passer devant Lanús et San Lorenzo à la différence de buts. Fin de série pour Patronato en revanche qui enregistre sa première défaite en Superliga depuis le début de l'année civile. Heureusement pour el Patrón, son principal concurrent aux promedios n'a pas pris de points non plus. En effet, Colón continue son incroyable série de matchs sans victoires : celle contre Talleres est leur neuvième d'affilée (2-0). Le club de Córdoba se rapproche des places intéressantes en se classant douzièmes. La T n'est plus qu’à un point de Newell’s qui a perdu ce week-end de manière surprenante contre Godoy Cruz (0-2). Contre la lanterne rouge de la saison actuelle, les Leprosos ont perdu pour la première fois depuis début décembre et laissent filer une belle occasion de se relancer pour la Sudamericana notamment. Un point derrière, Arsenal Sarandí réalise le carton de la journée en écrasant facilement Aldosivi (4-0). Cette défaite du Tiburón aurait pu profiter au promu Central Córdoba, à quelques longueurs seulement aux promedios. D’autant plus que le club de Santiago del Estero se déplaçait à Avellaneda pour affronter un Rojo malade. Mais ils n'avaient pas prévu que c’est justement le match choisi par Independiente pour se réveiller : victoire nette (3-0) qui donne de l'air à Pusineri et ses troupes. Grâce aux défaites de ses deux poursuivants aux promedios, Banfield pouvait se débarrasser de la pression sur ses épaules. Résultat : défaite large à domicile (0-3) contre Huracán. Le Globo, mal en point cette saison, enchaine sa deuxième victoire d’affilée. Avec 22 points au compteur, il devra être performant la saison prochaine au risque de devoir lutter pour le maintien.

Les buts

Classement final

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Andoni Ospital
Andoni Ospital
Sur la voie du bonheur, tous les chemins mènent à El Calafate.