On avait laissé le Descentralizado aux mains de Melgar et UTC, quatre journées plus tard, les deux leaders respectivement des groupes A et B sont toujours en place. Le tout alors qu’il ne reste que trois petits matchs à disputer avant la finale.
Groupe A : Sport Rosario et Sporting s’accrochent
Invincible Dominó. Les semaines ont beau passer, la Libertadores peser sur les organismes, personne ne semble capable de faire tomber Melgar dans ce Verano. Après 10 matchs, le finaliste malheureux de 2016, n’est toujours pas tombé et pointe donc en tête de son groupe et de la table combinée. Si les hommes de Juan Reynoso dominent le groupe A, ils n’ont pourtant pas encore assuré leur place en finale de Verano, la faute à deux formations qui s’accrochent à leurs derniers espoirs. Ces deux équipes sont le champion sortant, le Sporting Cristal et la surprise du début d’année, le promu Sport Rosario. Les Auriazules s’appuient sur une défense de fer, six buts encaissés en 12 rencontres disputées, deux seulement sur les sept derniers matchs, pour rester collé aux basques du leader face à qui ils avaient résisté (0-0 début avril). De leur côté, les Celestes ont choisi la carte de l’offensive, tournant à un peu plus de deux buts par match – ils sont ainsi la meilleure attaque du championnat, mais ont sans doute laissé filer leurs espoirs de finale lors de la défaite concédée face à l’Universidad San Martín lors de la dixième journée et surtout après s’être vus remonter une avance de deux buts ce week-end par Ayacucho alors qu’ils menaient 2-0 après 20 petites minutes de jeu. Conséquence, Melgar compte le même nombre de points que Sport Rosario, trois de plus que Cristal et dispose de deux matchs de plus que ses poursuivants pour assurer sa place en finale. Autant dire que la finale est presque dans la poche.
Groupe B : UTC fait la course en tête
Dans le groupe B, la situation est plus serrée, cinq équipes pouvant encore mathématiquement jouer la première place. Leader sans partage, UTC a beau marquer le pas ces dernières semaines (2 défaites lors des quatre derniers matchs), son avance reste encore assez confortable pour qu’il dispose de joker pour aller en finale. Car derrière, c’est un peu la fête à l’irrégularité, toutes les équipes du groupe ayant déjà perdu le tiers de leurs matchs. Ils ne semblent ainsi que deux à pouvoir encore empêcher UTC d’aller en finale, le Real Garcilaso et Sport Huancayo. Du côté de la Máquina celeste, alors qu’on avance avec un entraîneur intérimaire depuis près d’un mois, la dynamique ne prêtait pas à un grand optimisme avant ce week-end, Garcilaso ayant enfin mis fin à une série de quatre matchs sans victoire en s’offrant une équipe encore plus mal en point qu’elle, Universitario. Le géant péruvien n’est que l’ombre de lui-même, l’arrivée de Pedro Troglio avait un temps relancé la machine avant de tomber ce week-end. La situation est guère plus glorieuse du côté de l’Alianza Lima qui se retrouve à six points du leader, la faute à deux lourdes défaites dont l’une lors du Superclásico pour la première de Troglio avec les Cremas. Deuxième et dernier à pouvoir encore espérer reprendre le leader, bien que comptant un match de plus, Sport Huancayo. Le Rojo Matador reste sur deux défaites lors des quatre derniers matchs disputés mais n’est finalement qu’à quatre points du leader. Tout pourrait prendre une tournure décisive ce mercredi puisque les quatre premiers du groupe se jouent, Huancayo accueillant l’Alianza Lima quand les deux leaders s’affronteront à Cajamarca.
Les buts de la 11e journée
