Le sprint final est lancé au Tournoi Maurice Revello avec les premiers matchs de classement disputés à Arles. Deux matchs qui se sont joués sur un fil.

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Les matchs du jour

Construit en 1959, le Stade Fernand Fournier d’Arles accueillait les premiers matchs de classement ce mercredi. Pour ouvrir le bal, le Ghana, que l’on avait vu monter en puissance notamment lors de son dernier match de groupe, affrontait l’Arabie saoudite. Et le scénario s’est encore répété. En début de partie, les deux équipes se lançaient dans la rencontre et se rendaient coup pour coup avant que les Black Stars commencent à prendre le jeu à leur compte, tout en se mettant parfois tous seuls en danger, notamment par la faute de relance manquées. La domination ghanéenne était finalement justement récompensée Zubairu Ibrahim offrant l’ouverture du score à Mensah en milieu de premier acte. Au retour des vestiaires, les Saoudiens passaient à une transversale de relancer le match avant de se heurter aux contres ghanéens souvent tranchants mais toujours mal conclus. Et comme lors des premiers matchs, les Black Stars commençaient à faiblir et se faisait surprendre lorsque Jawhsan égalisé à l’entrée des vingt dernières minutes. Le match était relancé, le chronomètres défilait et l’on pensait filer vers une séance de tirs au but. Jusqu’à ce que Salifu surgisse et offre un succès sur le fil mais mérité à un Ghana qui évite ainsi la dernière place du tournoi.

Du côté de l’Algérie, on a longtemps cru revivre le match d’ouverture face au Japon, le sélectionneur Nouredinne Ould Ali le confirmant après coup. Deux jours seulement après son dernier match de groupe, la sélection algérienne devait revenir sur le terrain pour briguer la neuvième place. Face à elle, l’Indonésie, souvent intéressante dans son projet, s’annonçait comme un danger potentiel. Danger dans le sens où malgré la rotation imposée par le sélectionneur, l’Algérie tombait dans ses vices habituels : dominateurs dans le jeu, les Fennecs se procuraient de nombreuses situations qui étaient systématiquement gâchées soit par un dernier geste manqué, soit par de mauvais choix dans la surface. Même si la domination n’a pas cessé, on a aussi commencé à revoir les mêmes scènes que face au Japon : une défense qui s’adapte, parvient à bloquer les offensives en restant compacte et surtout lisant parfaitement les intentions adverses, un gardien qui aimante les ballons, puis surtout au fil des minutes, des ouvertures en contre. Un premier avertissement n’était pas reçu par les Fennecs, à l’entrée du dernier quart d’heure, les choses se compliquent à la suite de l’expulsion de Nechat pour un violent tacle sur Ronaldo Kwateh. Elles deviennent plus problématiques pour les Fennecs lorsque Rusadi se retrouve seul au deuxième poteau et ouvre le score pour les Garuda. Il reste alors trois minutes sans compter le temps additionnel. Dženan Radončić le regrettera ensuite en interview d’après-match, ces dernières minutes sont mal gérées par les siens qui reculent trop. Le feu-follet Mohamed Belkhir continue de faire du mal sur son côté gauche, il sert Guermouche qui égalise alors que le temps additionnel vivait ses derniers instants. Mais encore le danger. Sur un dernier ballon, Ronaldo Kwateh file seul face à Boulhendi et perd son duel. L’occasion est passée. Le numéro 7 indonésien ne cessera d’y repenser, même avec son sélectionneur après match, au terme de la séance de tirs au but, l’Algérie décroche la neuvième place du tournoi.

En images

Photos : Jordan Bozonnet/Lucarne Opposée

Programme du jour

14h30 : Venezuela – Colombie (demi-finale)

18 heures : France – Mexique (demi-finale)

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.