En août 1981, Flamengo et l'Atlético Mineiro s'affrontent pour une place au second tour de la Copa Libertadores. Un match arrêté après seulement quarante-cinq minutes de jeu et dont la polémique court jusqu'à aujourd'hui.

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Deux équipes exceptionnelles

Au début des années quatre-vingts, Flamengo et l'Atlético-MG figurent parmi les meilleures équipes du Brésil. Ce soir du vendredi 21 août 1981, on retrouve sur le terrain six titulaires de la formidable Seleção de 1982 : Leandro, Júnior et Zico pour Flamengo ; Luizinho, Toninho Cerezo et Éder pour l'Atlético-MG. Au Flamengo, on retrouve également Raul Plassmann dans les buts, une charnière centrale composée de Carlos Mozer et Cláudio Figueiredo, Adílio au milieu ou encore Tita et Nunes en attaque. Du côté de l'Atlético-MG, le gardien João Leite a connu plusieurs sélections avec le Brésil, tout comme les milieux Palhinha et Vaguinho. Mais la star se nomme Reinaldo. L'attaquant de poche, dont les différends avec le régime militaire lui ont peut-être coûté sa place à la Coupe du Monde 1982, est toujours le meilleur buteur de l'histoire du club avec deux cent cinquante-cinq réalisations. À cette époque, l'Atlético-MG règne sur le championnat Mineiro. Invaincu en 1976 avec vingt-six victoires et cinq matchs nuls en trente-et-un matchs (Reinaldo ouvre le score lors des deux matchs de la finale contre Cruzeiro), le Galo remporte le championnat estadual six fois consécutivement entre 1978 et 1983.

Flamengo n'est pas en reste puisque le Mengão remporte le championnat Carioca en 1978 après quatre ans d'absence. L'année suivante, à la suite de la réunification des clubs de la ville de Rio de Janeiro et ceux de l’État de Rio de Janeiro, deux championnats sont organisés. Flamengo remporte les deux compétitions et s'adjuge un nouveau championnat carioca en 1981. En 1977, l'Atlético-MG réalise un Brasileirão de grande classe, emmené par son buteur Reinaldo, auteur de vingt-huit buts en seulement dix-huit rencontres, meilleur ratio de l'histoire du championnat brésilien pour un artilheiro du Brasileirão. L'équipe atteint la finale du championnat en étant toujours invaincu avec un bilan de dix-sept victoires et trois matchs nuls. En finale, face au São Paulo FC, l'Atlético Mineiro doit faire sans Reinaldo, suspendu, et s'incline finalement aux tirs au but. Le Galo accède de nouveau à la finale du championnat national en 1980, et retrouve Flamengo, qui dispute la première finale du Brasileirão de son histoire.

Finale du Brasileirão 1980, le début de la rivalité

Un an plus tôt, les deux équipes s'affrontent au Maracanã dans un match qui marque la présence de Pelé au sein de l'équipe du Flamengo. Malgré l'ouverture du score de Marcelo pour l'Atlético-MG, Flamengo s'impose 5-1. Les deux équipes s'affrontent deux fois au Mineirão en 1980, toujours en amical. L'Atlético-MG remporte le premier match 2-1, Flamengo prend sa revanche lors du second match, victoire 1-0, quatre semaines avant la finale du championnat brésilien. Il est difficile de dégager un favori pour cette finale, même si Flamengo a l'avantage de recevoir au retour, pour avoir gagné ses deux matchs lors de la demi-finale contre Coritiba. Sans Zico, l'Atlético Mineiro remporte le match aller, Reinaldo marquant le seul but de la partie. Au match retour, plus de 150 000 personnes envahissent le Maracanã pour voir Flamengo gagner. Une victoire, peu importe le résultat, assure Flamengo du titre, toujours grâce à cette fameuse règle des résultats de la demi-finale. Dès la septième minute, Zico réalise une passe en profondeur de grande classe pour Nunes, qui ouvre le score et permet au Flamengo d'être virtuellement champion. Pour un temps minimum, puisque dans la minute suivante, Reinaldo égalise. Comme à son habitude, il fête son but le poing levé, en référence aux Black Panthers. Juste avant la mi-temps, Zico permet au Flamengo de reprendre l'avantage. Le schéma de l'entraîneur rubro-negro Cláudio Coutinho étouffe les tentatives de l'Atlético Mineiro pour recoller au score et l'arbitre José de Assis Aragão siffle de nombreuses fautes contre les joueurs mineiros. Peu avant l'heure de jeu, Reinaldo se blesse sur une action anodine. Souvent sujet aux blessures, Reinaldo est une nouvelle fois touché à la cuisse, mais doit cependant rester sur le terrain, les deux changements autorisés ayant déjà été effectués. Courageux mais inutile, dès qu'il touche le ballon un joueur du Flamengo le lui reprend alors que le Maracanã hurle « bichado, bichado », terme désignant un joueur qui se blesse régulièrement. Le Roi du Mineirão est touché, mais le miracle se produit. Sur un centre d'Éder, le bichado Reinaldo marque. Le poing levé. Stupeur au Maracanã, comme ce fut rarement le cas depuis 1950. Deux minutes plus tard, Reinaldo est signalé, à tort, en position de hors-jeu alors qu'il s'apprête à lancer en profondeur Palhinha, parti seul devant les buts de Plassmann. Reinaldo gêne le coup franc de Marinho avant de se repositionner. Aragão brandit un carton rouge devant un Reinaldo incrédule. Le match a changé de visage, d'autant plus que Cláudio Coutinho sort Carpegiani pour faire rentrer Adílio, qui forme un milieu magique avec Andrade et Zico. C'est des pieds d'Adílio que vient la passe en profondeur à destination de Nunes, à la 82e minute. En deux temps, « o artilheiro das decisões » marque le but du titre pour Flamengo. Les Cariocas gagnent du temps en fin de match, Chicão s'essuie les crampons sur Tita et est logiquement expulsé, bientôt suivi par Palhinha, pour protestation. L'Atlético Mineiro termine le match à huit contre onze, Flamengo peut fêter son premier titre national devant 154 355 supporters acquis à sa cause. Pourtant, le lendemain, les journaux retiennent plus l'expulsion injuste de Reinaldo que le titre du Flamengo. Le Galo sait qu'il aura bientôt l'occasion de prendre sa revanche.

L'heure des retrouvailles en Copa Libertadores

À l'époque, la Copa Libertadores offre deux billets par pays et les équipes sont réparties en cinq groupes de quatre, chaque groupe comprenant deux équipes de deux pays différents. Pour le Brésil, les deux finalistes du championnat national précédent sont qualifiés. On retrouve donc Flamengo, l'Atlético Mineiro dans un Groupe 3 qu'ils composent avec les Paraguayens du Cerro Porteño et d'Olimpia. Le Mengão et le Galo se sont auparavant retrouvés lors de la deuxième phase du Brasileirão 1981. Victoire 2-1 du Flamengo au Maracanã (buts de Nunes et  Adílio) et match nul 0-0 au Mineirão. Les deux équipes terminent aux deux premières places du groupe et se qualifient pour les huitièmes de finale. L'Atlético-MG est éliminé par l'Internacional tandis que Flamengo tombe en quarts face au Botafogo. Trois mois plus tard, nouvelles retrouvailles, cette fois-ci en Copa Libertadores. Pour le premier match, au Mineirão, l'Atlético Mineiro mène 2-0 grâce à deux buts sur coup franc d'Éder. Flamengo arrache finalement le nul en seconde période avec des réalisations de Nunes et Marinho. 2-2 c'est également le résultat du match retour au Maracanã, laissant au Flamengo de bons espoirs de se qualifier. En effet, seul le premier du groupe se qualifie pour le second tour et, selon le Jornal do Brasil du 16 août 1980, des émissaires de l'Atlético Mineiro se rendent à Asunción pour payer les joueurs d'Olimpia et du Cerro Porteño, déjà éliminés, afin de jouer sérieusement le match contre Flamengo et garantir des chances de qualification au Galo. Le Cerro Porteño s'incline face au talent de Zico, auteur d'un triplé dans la victoire 4-2, mais Olimpia parvient à accrocher le match nul 0-0. Avec deux victoires et quatre matchs nuls, les deux clubs brésiliens ont le même bilan. Flamengo a une meilleure différence de buts mais cet avantage, bien qu'important n'est pas déterminant. En effet, un match d'appui est nécessaire afin de départager les deux équipes et si le score est toujours nul à l'issue de la prolongation, Flamengo sera alors qualifié grâce à cette meilleure différence de buts.

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Un avant-match extrêmement tendu

Les deux équipes doivent désormais s'entendre sur le stade et l'arbitre pour cette rencontre. Flamengo propose le Castelão, la Fonte Nova ou le Serra Dourada, voire un tirage au sort entre le Mineirão et le Maracanã. Le président de l'Atlético-MG, Elias Kalil, ne propose rien et dénonce même un complot lorsque la CONMEBOL retient le stade Serra Dourada, à Goiâna, et sa pelouse au revêtement si particulier. Le journaliste du Journal do Brasil, José Inácio Werneck, souhaite « bonne chance à l'équipe de l'Atlético s'ils n'utilisent pas Chicão pour commettre ses habituelles barbaries. Et plus de maturité pour Monsieur Kalil ».

Le président Kalil est également critiqué par l'arbitre de la rencontre et futur acteur principal du match, José Roberto Wright, qui revient sur ce duel pour Globo en 2013 : « Ce Flamengo – Atlético-MG de Goiâna est la continuité de la finale du Brasileirão de l'année précédente, où Flamengo a gagné 3-2 et où l'Atlético s'est beaucoup plaint. Malheureusement, le président du Galo, qui avait beaucoup de caractère, a enflammé son équipe en créant un climat guerrier absolument inutile. Les joueurs du Galo voulaient gagner de n'importe quelle manière et il s'est passé ce qu'il s'est passé ». L'arbitre a été choisi conjointement par les deux équipes, José Roberto Wright étant alors considéré comme le meilleur arbitre du Brésil. Originaire de Rio de Janeiro et supporter du Fluminense, il arbitre sept finales du championnat brésilien, la finale de la Copa Libertadores en 1986 et 1991 et la demi-finale Angleterre – Allemagne de la Coupe du Monde 1990, étant alors considéré comme l'un des meilleurs arbitres du monde. Respecté par les joueurs, il peut faire preuve d'autorité comme lors d'un match de la Copa Libertadores 1979 où le club bolivien JorgeWilstermann reçoit Olimpia. Lors de la même action, il expulse cinq joueurs, dont quatre de JorgeWilstermann, qui s'incline finalement 2-0. José Roberto Wright arbitre également le premier match de la Libertadores 1981 entre l'Atlético Mineiro et Flamengo, qui se termine sur un score de 2-2. Il siffle la fin de la première mi-temps dès la 41e minute avant d'être alerté par son juge de touche et de rappeler tous les joueurs pour disputer les quatre dernières minutes. Bien que les joueurs de l'Atlético Mineiro et du Flamengo, ainsi que le trio arbitral, voyagent à bord du même avion, l'avant-match de ce troisième rendez-vous est tendu.

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Le match bascule rapidement dans la violence

Le début de match montre également la nervosité des joueurs. Les contrôles sont approximatifs, les passes mal assurées, les fautes grossières. Flamengo fait de nombreuses fautes mais c'est un joueur du Galo, Palhinha, qui récolte le premier carton jaune du match pour un tacle en retard. Le premier d'une longue série. Vaquinho est averti pour une semelle sur Júnior. Après deux nouvelles fautes du Flamengo, Éder reçoit lui aussi un carton jaune pour une faute parfaitement inutile et loin du ballon sur Leandro. Quelques instants plus tard, c'est au tour du défenseur du Flamengo, Carlos Mozer, d'être averti par José Roberto Wright pour une poussette. À la demi-heure de jeu, les occasions ont été peu nombreuses alors que les fautes se sont multipliées. L'arbitre tente de calmer le jeu, comme Zico le raconte plus tard : « Il y a deux gros tacles, un de chaque côté, Wright m'a appelé ainsi que Cerezo, les deux capitaines. Il nous a dit d'avertir notre équipe que le premier qui faisait un tacle par derrière serait expulsé. Je n'avais jamais vu ça. J'ai réuni mon équipe et je les ai prévenus. Ça n'a pas duré cinq minutes ». En effet, à la 33e minute, Zico dribble Reinaldo, qui effectue un tacle d'attaquant, plus maladroit que violent. José Roberto Wright s'en tient à sa nouvelle philosophie et expulse Reinaldo, la star de l'Atlético Mineiro. Les joueurs du Galo protestent et entourent Wright, qui prend le ballon des mains de Palhinha, le redonne à Figueiredo et laisse le jeu reprendre, malgré la nervosité ambiante.

Le show José Roberto Wright

Deux minutes après l'expulsion de Reinaldo, Flamengo commet une nouvelle faute. Éder prend le ballon et est gêné par l'arbitre, qui est légèrement bousculé à son tour. Déjà averti, Éder est expulsé, suscitant l'incompréhension des joueurs, des spectateurs et des commentateurs, même si pour Júnior, Éder a directement menacé José Roberto Wright. Cette deuxième expulsion en deux minutes provoque une énorme confusion et le match est arrêté. Telê Santana, l'entraîneur de la Seleção et qui commente le match pour Globo, critique durement l'arbitre : « C'est lamentable. C'était un match disputé, avec beaucoup d'engagement, quelques grosses fautes mais ça restait correct. [...] José Roberto a perdu le fil avec l'expulsion de Reinaldo ». Car derrière, Chicão et Palhinha sont également expulsés pour protestation, laissant les joueurs de l'Atlético Mineiro à sept ! Au bord du terrain, Reinaldo critique José Roberto Wright : « Je ne comprends pas Zé Roberto. Il est nerveux, les arbitres brésiliens n'ont pas d'équilibre émotionnel. Dans une période comme la nôtre, on se doit d'avoir beaucoup de calme ». Le Brésil est en effet en transition et cherche le passage de la dictature militaire, en place depuis le coup d’État de 1964, à un régime démocratique. Le vice-président de l'Atlético Mineiro, Marcelo Guzella, compare également la situation du match et la situation politique du pays, en étant un peu plus maladroit : « On m'a demandé il y a peu ce que je demanderai au président Figueiredo. Je lui demanderai qu'il pratique au sein du football, ce qui, heureusement pour le bien de notre pays, a été fait lors la Révolution de 1964. Car malheureusement, le football brésilien n'a pas encore été atteint par cette révolution salvatrice ». Après trente minutes d'interruption, le jeu reprend alors que la totalité des remplaçants et du staff technique de l'Atlético Mineiro ont été expulsés. Les joueurs du Galo songent d'abord à abandonner le match avant de revenir avec une nouvelle stratégie. Le gardien João Leite simule une blessure pour forcer l'arrêt du match, tous les remplaçants ayant été expulsés. Même si João Leite reste à terre, le jeu continue sur ordre de Wright avant une nouvelle faute du défenseur du Flamengo, Figueiredo. Avec un blessé de chaque côté du terrain pour l'Atlético-MG, le jeu est une nouvelle fois interrompu. Wright demande à João Leite de se relever et, devant le refus du joueur, brandit un cinquième carton rouge. À six contre onze, José Roberto Wright siffle la fin du match sous les sifflets du Serra Dourada avant que les supporters ne mettent le feu à une partie de la tribune.

Des avis partagés

L'affiche de rêve a tourné à la parodie et les avis divergent. Pour le commentateur Luciano do Valle, l'arbitre n'a pas respecté les spectateurs alors que pour Telê Santana : « José Roberto Wright était plus nerveux que les joueurs ». Pour Reinaldo, le premier joueur de la partie à avoir été expulsé après l'avoir déjà été lors de la finale du Brasileirão 1980 : « Wright est entré sur le terrain en étant prêt à expulser des joueurs du Galo. Sur la première faute que j'ai faite, dans le camp du Flamengo, il m'a expulsé. Il était prêt à collaborer avec Flamengo, il est entré sur le terrain pour les aider et pour nuire à l'Atlético. Il a créé un climat pour expulser les joueurs ». Pour Júnior, le latéral du Flamengo, Wright « a repris les joueurs de l'Atlético Mineiro dès le début du match, à cause des fautes. Il a eu raison, c'était la seule façon d'en finir avec la violence. Les joueurs le provoquaient, il les a prévenus. Éder a dit qu'il allait payer très cher l'expulsion de Reinaldo et il l'a expulsé ». Enfin, José Roberto Wright critique l'équipe de l'Atlético Mineiro : « le public est venu en masse pour voir de l'antifootball, une honte qui ne fait que salir l'image du football brésilien. C'est lamentable, cette équipe n'est pas venue pour jouer au football, elle est venue pour mettre des coups de pied, pour insulter. Et après cette mascarade, ils n'ont pas respecté mon autorité ». José Roberto Wright critique également le président du club, Elias Kalil, qui a créé « un climat néfaste avant le match, en amenant ses joueurs à un sentiment de revanche » par rapport à la finale du Brasileirão 1980. La presse brésilienne critique fortement la réaction de José Roberto Wright, qui a envenimé des esprits déjà surchauffés et a perdu totalement la maîtrise de la rencontre. Le 4 septembre, la CONMEBOL déclare Flamengo vainqueur du match, jugeant le club carioca non responsable du déclenchement des événements.

Flamengo sur le toit de l'Amérique du Sud, bien avant l'Atlético Mineiro

Qualifié pour le second tour en compagnie de Jorge Wilstermann et du Deportivo Cali, Flamengo accède facilement à la finale avec quatre victoires en quatre matchs. En finale aller, contre Cobreloa, Zico inscrit un doublé et répète l'exploit lors du match d'appui, dans un match là aussi extrêmement violent (lire L’histoire d’un nom : Club de Deportes Cobreloa). Avec onze buts au cours du tournoi, Zico est élu meilleur buteur et meilleur joueur de la Libertadores 1981, la première Libertadores remportée par Flamengo. De quoi laisser des regrets à Reinaldo. « Je pense que si le Galo avait battu Flamengo, on aurait été champions. La Libertadores a été décidée lors de ce match, c'était les deux meilleures équipes du continent et la base de la Seleção. Flamengo a tous les mérites, c'était une équipe spectaculaire, la meilleure de l'histoire du Flamengo. Flamengo n'est pas coupable, ils n'avaient pas besoin de Wright pour gagner ». L'Atlético Mineiro doit attendre 2013 pour remporter la Copa Libertadores. Le président du club est alors Alexandre Kalil, le fils d'Elias Kalil, président du Galo en 1981. José Roberto Wright poursuit pour sa part sa carrière jusqu'en 1993, il est élu meilleur arbitre de la Coupe du Monde 1990 par l'IFFHS, alors qu'il est âgé de quarante-cinq ans. Un an après le « plus grand vol de l'histoire » selon les adversaires du Mengão, José Roberto Wright est au cœur d'une nouvelle polémique : avec l'aide du groupe TV Globo, il cache sous son maillot un magnétophone afin d'enregistrer les joueurs lors de la finale de la Taça Guanabara opposant Flamengo et Vasco. Dommage de ne pas avoir eu cette idée lors du FlamengoAtlético Mineiro de la Copa Libertadores 1981…

 

Article initialement publié le 21/08/2019, mis à jour le 21/08/2023

Marcelin Chamoin
Marcelin Chamoin
Passionné par le foot brésilien depuis mes six ans. Mon cœur est rouge et noir, ma raison est jaune et verte.