Dans le tumulte des matchs internationaux se déroulait la Coupe d’Asie des moins de 23 ans en Ouzbékistan. Au bout du bout, l’Arabie saoudite a validé un succès qui ne souffre d’aucune contestation, même s’il a fallu faire couler les larmes des locaux pour cela.
La compétition, qui réunissait seize équipes, verra des têtes tomber dès le premier tour, et non des moindres ! L’Iran, battu par le Turkménistan, et le Qatar, séché par l’Ouzbékistan, prennent la porte rapidement. La Thaïlande, portée par le plus gros contingent d’expatriés dont certains internationaux A, ne parvient pas non plus à prendre le meilleur sur le Vietnam et la Corée du Sud, disparaissant après trois matchs.
Déception également sur le niveau des Sud-Coréens, démontés par le Japon 0-3 en quarts, et des Australiens, laborieux et heureux d’avoir pu battre le Turkménistan, avant de se faire démonter par les Saoudiens et les Japonais. Au rayon des bonnes surprises, les Turkmènes justement, sortis d’un groupe très relevé ; le Vietnam qui continue son incroyable progression ; l’Irak et sa diaspora ou encore l’Ouzbékistan qui continue de sortir des joueurs de qualité en quantité.
Mais comment ne pas évoquer l’Arabie saoudite, tout simplement souveraine, marquant treize buts en six matchs et n’en encaissant aucun ! Sous la houlette de Saad al-Shehri, les Saoudiens ont roulé sur leurs adversaires, confirmant la montée en puissance de la nouvelle génération. Les Turki al-Ammar, Firas al-Buraikan, Aymen Yahya (nommé joueur du tournoi) ou Hassan Tambakti ont les dents longues et n’attendent que d’éclabousser le niveau supérieur auquel certains ont déjà goûté. Non contente d’avoir le meilleur joueur du tournoi, l’Arabie arbore aussi le meilleur gardien (Nawaf al-Aqidi), le prix du fair-play et une première place partagée de meilleur buteur pour Yahya (même si le Sud-Coréen Cho Young-wook l’obtient pour avoir joué moins de minutes).
