Premiers quarts de finale de la Copa Sudamericana cette nuit. Alors que le vainqueur 2017, Independiente s’en remet à Silvio Romero pour sauver une victoire tardive, la belle histoire de Zulia se poursuit.

banlomag

Après s’être défait, non sans douleur, de l’actuel leader du championnat équatorien, Independiente accueillait un autre représentant de la LigaPro, un autre Independiente, le finaliste de la Copa Libertadores 2016, Independiente del Valle. Deux conclusions peuvent être tirées de ce premier acte des quarts de finale de la Sudamericana. D’une part le style Becaccece commence à se voir : pression haute, intensité, importance du duo central Martín Benítez - Pablo Hernández et déséquilibre en passant notamment sur les côtés, un rôle parfaitement joué par Sebastián Palacios. D’autre part, alors que BKCC avait jusqu’ici fait le choix de ne pas aligner de véritable avant-centre, cette fois, il en a sorti deux de sa poche, d’abord Cristian Chávez, qui croyait ouvrir le score avant d’être calmé par le VAR, puis Silvio Romero, qui s’est mué en sauveur dans les ultimes secondes. Entre temps, les Negriazules ont fait le dos rond, organisés en 4-2-3-1 et attendant le début du second acte pour frapper sur une merveille d’enchaînement de Jhon Sánchez après une erreur de relance de Martín Benítez. Mené au score, le Rojo a mis le bleu de chauffe, a fait appel à son cœur et à son neuf. Silvio Romero est entré en jeu peu avant l’ouverture du score adverse, il s’est chargé tout seul (ou presque) d’aller retourner le match. D’abord sur un penalty assez généreux, ensuite sur un vrai but d’avant-centre, surgissant sur corner dans les arrêts de jeu. Et voilà comment le Rojo se rendra en Équateur avec un petit but d’avance.

Un petit but, c’est aussi la marge qui sépare Zulia de Colón après les quatre-vingt-dix premières minutes du deuxième quart de finale. À l’estadio José Pachencho Romero, les Vénézuéliens ont pris le meilleur sur un Sabalero réduit à dix dès la demi-heure de jeu après un attentat de Gastón Díaz et qui a ainsi dû se contenter de défendre et espérer bonifier les miettes qui lui étaient offertes. Ç’aurait pu marcher, si le but d’Emanuel Olivera n’avait pas été refusé par Andrés Cunha après intervention du VAR pour une faute de Luis Rodríguez sur Gabriel Benítez. Mais ç’aurait aussi pu être pire si le Sabalero n’avait pas été sauvé par deux fois par des hors-jeu, d’abord au VAR puis directement dans le jeu. Mais ça n’a donc finalement pas suffi. Sur une dernière occasion, un ballon mal renvoyé par Ignacio Chicco, qui faisait ses débuts en remplacement de Leonardo Burián rentré à Montevideo suite au décès de son frère, profitait à l’ancien de River, Abel Casquete, et libérait le peuple de Zulia. Comme en huitièmes, les Vénézuéliens voyageront avec un but à défendre.

Les résumés

Independiente 2-1 Independiente del Valle

Zulia 1-0 Colón

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.