Un supporter de vingt-quatre ans a été assassiné hier lors de la célébration du titre obtenu par Nacional suite à sa victoire en finale contre Peñarol
Il ne s'agit pas d'une bataille de rue, d'histoires de barras bravas, de drogues ou de violence. Il s'agit d'une violence encore plus aveugle et stupide, d'un homme venu pour tuer gratuitement, pour fusiller. Un homme, sous sa capuche, a fait feu hier sur un groupe de supporters de Nacional qui célébrait le titre obtenu hier au Centenario. Un jeune homme de vingt-quatre est décédé des suites de ses blessures, un autre a été blessé sans gravité. La police n'a pas encore réussi à identifier le tireur, qui avançait masqué, et a demandé l'assistance de témoins qui auraient pu être sur place. Tous les clubs ont communiqué leurs condoléances à la famille bolso. Côté Nacional, le drapeau du club a été mis en berne, sur Twitter, le club a condamné « ce nouvel acte de violance, un autre meurtre injustifiable qui entoure le football uruguayen. L’institution appelle tous ses supporters à rester calmes et responsables malgré la douleur. Ce n’est pas un jour pour célébrer, tout Nacional embrasse une famille ».


