Deux mois après le début de la crise du coronavirus et le report du championnat local, la situation s'améliore en Corée du Sud et la pandémie semble sous contrôle. Dans ces conditions, la K League se met en ordre de marche pour débuter sa saison.
Enfin une éclaircie dans le football sud-coréen. Ce dimanche, le gouvernement sud-coréen a allégé les mesures de distanciation sociale et autorisé les évènements sportifs en plein air à se tenir en respectant certaines restrictions. Le feu vert obtenu, la K League a dévoilé son programme de reprise murement réfléchi tout au long de la crise.
Deux dates ont ainsi été fixées pour marquer le début de la saison à savoir le 9 mai pour la première option et le 16 mai pour la seconde option. Aucun calendrier définitif n'a encore été communiquée mais deux choses sont certaines : la saison débutera sans supporters et elle ne comportera que 27 matchs (22 de saison régulière et 5 de Final A et Final B équivalent aux groupes de titre et de relégation). De plus, afin de préparer la saison à venir, les clubs ont reçu l'autorisation de disputer des matchs entre eux mais là aussi en respectant quelques règles : absence de supporters, seulement trois journalistes par match, absence de conférence de presse et d'interviews ou encore absence de contact entre les joueurs, les coaches et l'arbitre. Les équipes devront également prévoir une zone de quarantaine en cas de test positif au Covid-19 ou en cas de symptômes.
Par ailleurs, les conséquences économiques sur les clubs de la crise ont été estimées par la K League. Sur l'ensemble des vingt-deux clubs professionnels, une perte de 15% des revenus a été calculée soit environ 43 millions d'euros de perte (en 2019 le revenu de tous les clubs réunis était de 278 millions). À noter également que la K League et l'association des joueurs sont en discussion pour réduire le salaire des joueurs.


