Entre le coronavirus, la crise économique locale et un championnat à l’arrêt, la fédération libanaise a décidé de ne pas prolonger le contrat du Roumain Ciobotariu et de faire confiance à son adjoint, Jamal Taha.

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Taha n’est pas un inconnu puisqu’il a passé l’entièreté de sa carrière à Al-Ansar avant d’en prendre les rênes puis d’entrainer le Shabab al-Sahel et le Tadamon Sour. Si son parcours d’entraineur ne fait pas rêver les foules (aucun titre de champion), il peut néanmoins se vanter de quatre coupes remportées, ce qui en fait un excellent entraîneur pour des missions commandos.

Le Liban, à la traîne pour les qualifications mondialistes, devra oublier le néant entrevu sous Ciobotariu et remettre son fighting spirit au goût du jour. Si le deuxième tour semble être une chimère, la non-qualification pour la Coupe d’Asie 2023 serait inévitablement vue comme un retour en arrière.

Boris Ghanem
Boris Ghanem
Chroniques d'un ballon rond au Moyen-Orient, de Beyrouth à Baghdad, de Manama à Sanaa, football sous 40 degrés à l'ombre d'un palmier.