Après la mise en bouche du Japon et de la Chine face à des adversaires bien trop modestes, on est repartis pour un marathon de deux semaines qui livrera la moitié de son verdict pour la Coupe du Monde ainsi que pour la Coupe d’Asie ! Pour rappel, chaque groupe jouera ses matchs dans l’un des pays du groupe, à part le groupe A qui a été entièrement délocalisé aux Émirats arabes unis.
Groupe A
Maldives – Syrie, à Sharjah (EAU)
Il ne manque qu’une victoire ou presque pour que la Syrie se retrouve au deuxième tour et nous refasse le coup de 2018 où ils tombèrent en barrages face à l’Australie. Le nouveau sélectionneur Nabil Maaloul va-t-il réussir son pari ? Qu’un joueur syrien évolue en Roumanie est un cas assez rare. Que deux joueurs syriens évoluent en Roumanie est quasi irrationnel. Mais que la Syrie marque quatre buts et que les buteurs soient justement ces deux joueurs, on tombe dans une faille spatio-temporelle. Al-Mawas, pensionnaire de Botosani, et Aias Aosman du FC Hermanstadt se sont chargés d’inscrire les quatre réalisations, dont trois penalties (!). Avec ce succès autoritaire, il ne manque plus qu’un ongle de pied à la Syrie pour accéder au second tour et pour valider une nouvelle participation à la Coupe d’Asie.
Classement du groupe
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Position |
Équipe |
Points |
|
Diff. |
|
|
|
1 |
Syrie |
18 |
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+14 |
|
|
|
2 |
Chine |
10 |
|
+18 |
|
|
|
3 |
Philippines |
7 |
|
0 |
|
|
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4 |
Maldives |
6 |
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-8 |
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|
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5 |
Guam |
0 |
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-24 |
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Groupe B
Par Antoine Blanchet-Quérin
Népal – Chinese Tapei, à Koweït City (Koweït)
Chinese Tapei va vraiment passer un deuxième tour difficile. Son niveau n’aidant déjà pas cette courageuse équipe, les fautes directes sont légion comme le pénalty offert aux Népalais à la troisième minute de la rencontre. Anjan Bista trouvait le chemin des filets. Il était déjà auteur d’un doublé face à cette même nation lors du match précédent. Chinese Tapei a essayé de faire le jeu à la conquête d’un troisième but à inscrire dans le groupe, mais la dernière ligne népalaise n’a pas laissé la moindre place. Au bout du compte, après un premier avertissement, le Népal a débloqué à nouveau la situation par Nawayug Shrestha. S’ils sont encore mathématiquement capables de se qualifier pour le troisième tour, les Népalais ont surtout en objectif d’atteindre trois victoires soit un record pour la nation cent soixante-et-onzième au classement FIFA. Afin d’y parvenir, les Gorkhalis doivent passer sur la Jordanie et/ou l’Australie.
Australie – Koweït, à Koweït City (Koweït)
Il y avait une éternité que l’on n’avait pas revu les internationaux australiens fouler une pelouse. L’attente a été de cinq cent soixante-sept jours depuis sa dernière opposition, contre la Jordanie, de ce même groupe de qualification. Confronté à des Koweitiens jouant à domicile, tout semblait entraîner les Socceroos vers un piège. Une reprise après une éternité sans jouer, une pelouse très difficile, bosselée, après son utilisation pour Népal contre Chinese Tapei et une difficile condition climatique frôlant les quarante degrés. L’adversaire du jour, en plus de jouer à domicile, avait déjà quelques matchs amicaux dans les jambes. Mais la crainte n’a été que de courte durée, à peine la première minute jouée, Mathew Leckie envoyait le cuir au fond des filets. L’ensemble de la rencontre a été à sens unique, les Koweitiens se sont présentés trois fois face au but, mais Mathew Ryan restait fermement accroché à l’idée de ne pas prendre un but. Profitant d’une adversité réduite, Graham Arnold offrait à Kenny Dougall sa première apparition sous le maillot des Vert et Or juste après celle de Fran Karacic. Ajdin Hrustic, auteur d’un sublime coup-franc, annonçait un casse-tête à venir pour Arnold. Les Socceroos se sont au final imposés facilement trois à zéro, Riley McGree apparaissait lui aussi pour sa première fois avec les A devenant le 609e international australien. Solide leader du groupe B, les Australiens ne devraient pas quitter cette place.
Classement du groupe
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Position |
Équipe |
Points |
|
Diff. |
|
|
|
1 |
Australie |
15 |
|
+18 |
|
|
|
2 |
Koweït |
10 |
|
+11 |
|
|
|
3 |
Jordanie |
10 |
|
+8 |
|
|
|
4 |
Népal |
6 |
|
-12 |
|
|
|
5 |
Chinese Taipei |
0 |
|
-25 |
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Groupe C
Iran – Hong-Kong, à Arad (Bahreïn)
Par Jonathan Branger
Le fiasco Wilmots risque de peser lourd dans la balance de l’Iran et les Perses se voient obliger de gagner leurs quatre derniers matchs pour accéder au tour suivant. Ça tombe bien, Hong-Kong fait office de victime expiatoires pour les hommes de Dragan Skočić. Dès le début de la rencontre les joueurs iraniens prennent d’assaut la surface des Hongkongais. Ces derniers se recroquevillent dans leur moitié de terrain pour ne quasiment jamais en sortir le reste de la rencontre. Dans un match dont la médiocrité technique touche les sommets, les Iraniens parviennent toutefois à ouvrir le score grâce à Ali Gholizadeh, à la 23e minute du match, grâce à une frappe décochée d’un angle totalement improbable. S’ensuit alors une longue période d’attaque / défense pendant laquelle la pauvreté tactique de l’équipe iranienne répond au refus de jouer des joueurs de Hong Kong. À la 61e minute, le but à l’entrée de la surface, de Vahid Amiri, vient apporter une mince éclaircie dans ce marasme footballistique. Une vingtaine de minutes plus tard, Karim Ansarifard enfonce définitivement les Hongkongais à la suite d’un beau mouvement collectif (il était temps). Ces derniers parviennent tout de même à réduire l’écart quasi-instantanément grâce à Cheng Siu Kwan. Pour la petite histoire, ce but n’a même pas été retransmis en direct car le diffuseur du match passait en boucle le dernier but iranien à ce moment-là. Il y a des jours comme ça... Avec cette victoire, les hommes de Dragan Skočić, stagnent à la troisième place du Groupe C, mais reviennent à deux points de l’Irak et trois points du leader, Bahreïn, qu’ils affronteront le 7 juin prochain. Si d’un point de vue mathématique, c’est encore jouable, il faudra que les Iraniens proposent autre chose dans le jeu s’ils veulent aller au Qatar. Quant à Hong Kong, le seul objectif est de terminer cette phase de qualification devant l’actuel dernier du groupe, le Cambodge.
Bahreïn – Cambodge, à Riffa (Bahreïn)
La troupe d’Helio Sousa a pris les points qu’il fallait face aux grosses équipes mais doit maintenant faire le plein de goal pour éviter la mauvaise surprise d’une élimination à la différence de but, n’ayant scoré que trois fois en cinq matchs. Face à eux, un Cambodge technique mais limité risque d’en faire les frais. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Guerriers de Dilmoun sont en pleine bourre ! Avec huit buts marqués, ils enregistrent la seconde plus large victoire de leur histoire, rien que ça. Al-Aswad, Al-Madan et Abdullatif s’offrent un doublé, tandis qu’Al-Romaihi et Al-Shaikh ajoutent également leur nom au marquoir. Très bonne opération au niveau comptable pour Bahreïn qui conforte sa première place et soigne sa différence de but.
Classement du groupe
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Position |
Équipe |
Points |
|
Diff. |
|
|
|
1 |
Bahreïn |
12 |
|
+10 |
|
|
|
2 |
Irak |
11 |
|
+7 |
|
|
|
3 |
Iran |
9 |
|
+16 |
|
|
|
4 |
Hong Kong |
5 |
|
-4 |
|
|
|
5 |
Cambodge |
1 |
|
-29 |
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Groupe D
Palestine – Singapour, à Ryadh (Arabie saoudite)
Si les deux équipes sont encore en embuscade pour le tour suivant, c’est bien Singapour qui dispose des meilleures cartouches avec déjà deux victoires alors que les Palestiniens sont au fond du trou. Là aussi, la bataille pour la qualif à la Coupe d’Asie a pris le pas sur le Mondial. Et il faut croire que le changement de sélectionneur a fait du bien aux Fedayin ! Loin du marasme observé sous Ould Ali, les Palestiniens ont pu jouer le football qui leur sied le mieux, offensif et technique, à défaut d’être rigoureux. Seyam ouvre le score sur penalty après une faute de Mohana sur Dabbagh (19e). Ce dernier est en feu et, après avoir failli ouvrir son compteur sur une belle action collective, il trouve la faille sur une erreur de Fandi et du gardien Mahbud (24e). Le pauvre Fandi s’offre une nouvelle erreur sur une main involontaire dans la surface : deuxième penalty transformé par Seyam (29e). La charnière centrale s’offrira le dernier but, Bahdari de la tête et Hamed pour la reprise (84e) pour une victoire éclatante et convaincante des Palestiniens.
Arabie saoudite – Yémen, à Ryadh (Arabie saoudite)
Les Saoudiens en pleine forme vont tenter de valider au plus vite leur qualification au tour suivant, ce qui devrait être chose facile face aux voisins yéménites. Attention tout de même car ceux-ci leur ont arraché un match nul de haute lutte à l’aller ! Le suspense aura finalement duré quatre minutes. Sur le contrôle défensif le plus atroce de l’histoire de l’humanité signé Alaa Mahdi, Al-Dawsari intercepte la balle comme une fusée et balance une minasse dans les filets d’Ayash. Puis à la 17e, Al-Muwallad signe l’un des bijoux de la soirée, servi dans la surface par Al-Shehri, il parvient à lober le gardien depuis sa ligne de but. Les Saoudiens gèrent la partie, confisquent le cuir et proposent de belles séquences, même si les Yéménites s’offrent aussi quelques combinaisons douces aux yeux. Finalement, Al-Muwallad clôt le spectacle à la retombée d’un corner à la 32e.
Classement du groupe
|
Position |
Équipe |
Points |
|
Diff. |
|
|
|
1 |
Arabie saoudite |
14 |
|
+12 |
|
|
|
2 |
Ouzbékistan |
9 |
|
+6 |
|
|
|
3 |
Palestine |
7 |
|
-3 |
|
|
|
4 |
Singapour |
7 |
|
-7 |
|
|
|
5 |
Yémen |
5 |
|
-8 |
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Groupe E
Bangladesh – Afghanistan, à Doha (Qatar)
La qualification pour le deuxième tour enterrée, l’essentiel reste de grapiller des places pour les qualifs de la Coupe d’Asie, le but étant d’accéder directement aux groupes sans passer par de nouveaux play-offs. Au vu du niveau similaire des deux équipes, on pouvait s’attendre à une partie âpre, où les Afghans joueraient de leur physique face aux gabarits bengalis plus fluets. La première mi-temps confirme les faits avec 73% de possession pour les Afghans qui s’offrent parfois des séquences intéressantes. Et c’est logiquement que Sharifi ouvre le score au retour des vestiaires sur une belle échappée de Najem côté droit (49e). Mais les Bengalis s’enhardissent et se procurent quelques occasions, jusqu’à la 82e où Ryadul Hasan sert Barman (d’habitude c’est l’inverse) au milieu d’une défense apathique pour l’égalisation. À noter le bon match du gardien du Bangladesh Anisur Rahman Zico qui permet à son équipe de repartir avec un bon point et de confirmer son statut de future star dans les cages locales.
Inde – Qatar, à Doha (Qatar)
Comme leurs voisins bengalis, les Indiens tenteront de s’offrir au plus vite une place de groupe dans les qualifs pour la Coupe d’Asie. Au match aller, ils avaient tenu la dragée haute aux champions qataris sur ce qui reste une des surprises du premier tour. Et la seconde manche s’est également déroulée dans la douleur pour les Annabi. Aidé par l’expulsion précoce de Bheke (17e), ils n’inscriront qu’un seul petit but sur un cafouillage dont profite Abdulaziz Hatem (33e). Les champions asiatiques ne se fouleront pas plus que ça malgré trente-huit tirs et continuent leur préparation cahin-caha. Les hommes de Stimac confirment leur solidité défensive mais pourront regretter le déroulement de plusieurs matchs qui leur tendaient les bras.
Classement du groupe
|
Position |
Équipe |
Points |
|
Diff. |
|
|
|
1 |
Qatar |
19 |
|
+16 |
|
|
|
2 |
Oman |
12 |
|
+7 |
|
|
|
3 |
Afghanistan |
5 |
|
-9 |
|
|
|
4 |
Inde |
3 |
|
-3 |
|
|
|
5 |
Bangladesh |
2 |
|
-11 |
|
Groupe G
Émirats arabes unis – Malaisie, à Dubaï (EAU)
Les Émiratis et leurs trois sudaméricains naturalisés essaieront de se sortir du traquenard de ce groupe hautement homogène dans lequel ils ont déjà laissé des plumes. Heureusement pour eux, ils accueillent le reste des matchs et auront l’avantage de tout jouer à la maison. Et si le premier passage de Van Maarwijk n’était pas très fructueux, le second porte déjà ses fruits ! Avec ses onze buts marqués lors des deux derniers matchs, il y a fort à parier que le rouleau compresseur soit déjà lancé à pleine vitesse. Les pauvres Malaisiens ne pourront rien faire malgré la présence de leurs nouveaux venus Guilherme et l’ex-Brugeois Dion Cools. Comme d’habitude, c’est la star régionale Ali Mabkhout qui ouvre le score suite à une longue chandelle (18e), portant à soixante-et-onze son total en sélection (!). Le reste du match ne sera que bataille avant que Fabio Lima ne plante un superbe enroulé (82e) et le clou dans le cercueil des Malaisiens. Les deux buteurs s’offriront un doublé dans les arrêts de jeux face à des Harimau démoralisés pour parachever la très bonne opération des Emiratis. Rien n’est perdu pour la Malaisie, mais une cartouche est déjà partie, à eux de bien viser pour les deux dernières !
Thaïlande – Indonésie, à Dubaï (EAU)
Par Jonathan Branger
Dans un groupe G dans lequel quatre équipes sur cinq se tiennent en trois points, la rencontre, entre une Thaïlande qui se cherche dans le jeu et une Indonésie dont le seul objectif est de rester la tête hors de l’eau, sonnait comme cruciale. C’est dans un stade Al-Maktoum vide et une chaleur écrasante que les hommes d’Akira Nishino débutent la rencontre en force. Dans un système de jeu inédit et une composition qui l’est tout autant, la Thaïlande prend en effet très vite le contrôle du match en faisant tourner, à outrance, le ballon. Cette possession nette entraîne l’ouverture du score des Changsuek à la cinquième minute du match, par le latéral de Buriram United, Narubadin. Malgré ce but concédé, les joueurs indonésiens ne baissent pas les bras et parviennent même à réduire le score par l’intermédiaire d’Agung, suite à une sublime passe en profondeur d’Abimanyu, à la 39e minute. La seconde période du match est un parfait remake de la première. L’Indonésie patiente, la Thaïlande garde le ballon et parvient à prendre l’avantage au tableau d’affichage grâce à Adisak Kraisorn à la 50e minute, d’une belle tête. Dix minutes plus tard, les hommes de Shin Tae-yong égalisent par l’intermédiaire de Dimas grâce un but qui met en lumières les carences hallucinantes de la défense thaï, dont la charnière centrale (Bihr et Suphan), n’a jamais été alignée avant ce match. Le reste du match voit l’Indonésie reprendre un minimum de contrôle dans le jeu sans toutefois imposer une nette domination. Fin du match, aucun vainqueur et encore une immense chance de gâchée pour la Thaïlande qui perd deux précieux points. Ce match nul face à une Indonésie, certes vaillante, mais théoriquement plus faible, a entraîné une pluie de critiques envers Akira Nishino, coupable de jouer l’apprenti sorcier en bricolant une équipe improbable. Espérons pour le coach nippon qu’il revienne à la raison pour la rencontre contre les Émirats le 7 juin prochain.
Classement du groupe
|
Position |
Équipe |
Points |
|
Diff. |
|
|
|
1 |
Vîet Nam |
11 |
|
+4 |
|
|
|
2 |
Emirats arabes unis |
9 |
|
+8 |
|
|
|
3 |
Thaïlande |
9 |
|
+3 |
|
|
|
4 |
Malaisie |
9 |
|
-2 |
|
|
|
5 |
Indonésie |
1 |
|
-13 |
|
Groupe H
À la suite du retrait de la Corée du Nord, toutes ses rencontres ont été annulées. Le Liban en a profité pour prendre la deuxième place du classement.
Liban – Sri Lanka, à Goyang (Corée du Sud)
Boosté par le retrait inopiné de la Corée du Nord, le Liban peut faire un grand pas vers le deuxième tour s’il parvient à dominer les Sri Lankais et les Turkmènes (qui eux perdent l’avantage de recevoir au match retour). La troupe de Jamal Taha devrait disposer d’une faible équipe qui vient cependant d’acquérir les services des binationaux Dillon Da Silva (QPR U19) et Reef Peries (Woking). Au terme d’une prestation collective absolument affligeante, le Liban s’en sort grâce à trois coups de pied arrêtés sur lesquels jaillirent Oumari (11e et 45e) et Kdouh (18e). À côté du reste de leur match, les épisodes de l’inspecteur Derrick sont une source de joie et de vie. Sans complexe, les Sri Lankais ont joué crânement leur chance en contre, posant des problèmes à une défense libanaise souvent dépassée. C’est d’ailleurs eux qui ouvrent le score par « l’Allemand » Razeek sur une superbe passe qui déstabilise toute la ligne arrière à la neuvième. Les Libanais passent vite devant mais livrent une deuxième mi-temps absolument atroce, durant laquelle ils concèdent les meilleures occasions aux Sri Lankais. Ceux-ci reviendront même dans la partie grâce à un penalty fantôme transformé par Razeek et feront trembler les Cèdres jusqu'au bout. Qu’importe la première place est là mais vu le niveau de jeu des Libanais, elle risque de ne pas durer longtemps…
Corée du Sud – Turkménistan, à Goyang (Corée du Sud)
Par Baptiste Mourigal
Paulo Bento alignait une équipe très offensive et inhabituelle pour lui face aux Turkmènes, avec pour objectif de faire oublier la dernière trêve internationale. Ainsi, étaient alignés Son Heung-min, Hwang Ui-jo, Nam Tae-hee, Lee Jae-sung et Kwon Chang-hoon avec seulement Jung Woo-young à la récupération. Jamais mise en difficulté par une faible opposition, la Corée du Sud a confisqué le ballon et pris d’assaut le but turkmène. Après dix minutes de jeu, Hwang Ui-jo était trouvé dans la surface pour ouvrir le score de la tête. La Corée du Sud faisait ainsi le plus dur mais continuait de se lancer à l’attaque de la cage adverse. Grâce à un très bon Charyyev dans ses buts et à la maladresse des attaquants sud-coréens, le Turkménistan résistait bien mais devait encaisser un second but juste avant la pause, signé Nam Tae-hee. Au retour des vestiaires, la physionomie du match ne changeait pas et la Corée du Sud inscrivait trois nouveaux buts dont un deuxième pour Hwang Ui-jo d’une talonnade au terme d’une superbe action à trois avec Son Heung-min et Kwon Chang-hoon. Les Guerriers Taeguk s’imposent largement (5-0) face au Turkménistan et plus important ont mis la manière.
Classement du groupe
|
Position |
Équipe |
Points |
|
Diff. |
|
|
|
1 |
Corée du Sud |
10 |
|
+15 |
|
|
|
2 |
Liban |
10 |
|
+5 |
|
|
|
3 |
Turkménistan |
6 |
|
-4 |
|
|
|
4 |
Sri Lanka |
0 |
|
-16 |
|

