Le verdict est tombé dans les groupes A et B. Si le pays hôte réalise le coup de la semaine en s’offrant le Gabon, la Tunisie assure et les deux Congo s’offrent un duel attendu.
Groupe A : exploit équato-guinéen, la magie de Claude Le Roy
Ils avaient attendu 41 ans pour décrocher une victoire en phase finale de Coupe d’Afrique, les Diables Rouges n’auront pas attendu aussi longtemps pour renouveler l’exploit. Face au Burkina Faso qui devait s’imposer pour espérer une qualification, les hommes de Claude Le Roy, portés par un excellent Bifouma ont attendu la seconde période pour faire la différence après un centre de Fodé Doré bien coupé par l’attaquant d’Almeria. Menés au score, les Etalons ne parvenaient pas à montrer qu’ils avaient les moyens de renverser la tendance. La faute à une ligne offensive parasitée par un Pitroipa une nouvelle fois aux abonnés absents et un jeu Traoré-dépendant. Si Bancé ramenait pourtant les siens, il ne fallait que quelques secondes pour qu’Ondama profite d’une air-sortie de Sanou pour donner une victoire somme toute méritée aux congolais. Le finaliste 2013 quitte l’édition 2015 dès le premier tour, pour la septième fois en huit participations, Claude Le Roy envoie sa sélection en quarts.
Restait donc à savoir de la Guinée Equatoriale ou du Gabon allait accompagner les Diables Rouges en quarts. Face au pays hôte, les Panthères d’Aubameyang n’avaient besoin que d’un tout petit point pour assurer leur qualification. Dominateurs pendant le premier acte mais se heurtant souvent à un excellent Ovono, les gabonais allaient craquer en seconde période sur un coup du sort, un (généreux) penalty offert aux équato-guinéens pour une faute de Palun sur Balboa. L’attaquant du Nzalang ouvrait le score, le Gabon, totalement assommé, déjouait complètement. De moins en moins dangereuses au fil des minutes, les Panthères craquaient en fin de match, laissant le Nzalang Nacional offrir à ses supporters le bonheur d’un quart de finale. C’est sans aucun doute le premier coup de tonnerre de l’édition 2015.
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Groupe B : Tunisie et RD Congo dansent ensemble
Tout était encore possible au coup d’envoi de la dernière journée du groupe et Georges Leekens, sélectionneur de la Tunisie avait déjà annoncé la couleur : un nul suffisait aux siens. Les Aigles de Carthage devaient pourtant faire attention à des Léopards qui pouvaient se contenter également du match nul mais cherchaient surtout à se mettre rapidement à l’abri. Dans un stade vide, le premier acte allait être assez enlevé, les deux équipes se rendant coup pour coup, la Tunisie se procurant les premières situations par Akaichi, Sassi et Chikhaoui avant, en réaction à la première opportunité congolaise, d’ouvrir le score par Akaichi (qui avait parfaitement suivi une frappe déviée de Chikhaoui) et atteindre la pause en avance au tableau d’affichage. Pendant ce temps à Ebebiyin, Zambie et Cap-Vert rentraient aux vestiaires dos à dos, les quelques contre-attaques des Requins Bleus répondant aux situations des Chipolopolos. La rencontre allait ensuite être faussée par les évènements. 20 minutes de déluge total entraînant un terrain totalement impraticable allait, au grand désarroi des zambiens et des cap-verdiens, priver la seconde période de toute possibilité de jeu. Les deux formations demanderont bien à l’arbitre de stopper cette farce mais rien n’y fera. Au même moment, les Léopards égalisaient et ainsi prenaient la seconde place du groupe au bénéfice d’une meilleure attaque. Plus rien n’aller évoluer. Loin du déluge d’Ebebiyin, à Bata, tunisiens et congolais pouvaient alors célébrer ensemble, ils seront en quart de finale pour affronter respectivement le pays hôte et le voisin congolais.
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