Premier acte de la finale Regia en CONCAChampions entre Tigres et Rayados. Dans un Volcán qui n’attendait qu’à entrer en éruption, les Rayados réalisent la belle opération. Et posent une main sur le trophée.

banlomag

Déjà main dans la main en Liga MX (Tigres deuxième, Rayados troisième), les deux rivaux de Monterrey se retrouvaient ainsi au Volcán pour un Clásico Regio très particulier, celui d’une finale continentale. Pour la huitième finale 100% mexicaine depuis que l’instauration de la CONCACAF Champions League, Tigres et Rayados s’apprêtaient donc à vivre sous le signe du chiffre quatre. Quatre comme le nombre de finales internationales disputées par les Felinos de Tuca Ferretti (trois défaites jusqu’ici), quatre comme le quatrième rendez-vous au Volcán entre les deux formations depuis le Clásico 111, celui de la dernière victoire de Tigres sur son rival local, quatre enfin comme le nombre de titres dans l’épreuve des Rayados en cas de succès cette année.

Loin des statistiques, le premier acte allait donc se vivre avec intensité, à l’image de l’impressionnant recibimiento du peuple auriazul. Le match pouvait donc débuter dans un Volcán surchauffé, il allait opposer deux styles : un jeu posé et placé des hommes du Tuca, une agressivité et explosion à la récupération de ceux de Diego Alonso. Dorlan Pabón jouait comme souvent le rôle du dynamiteur côté Rayados, étant à la base ou à la conclusion des situations en faveur des visiteurs, situations plus nombreuses que celles des locaux qui peinaient à s’approcher des buts de Barovero. Alors, les visiteurs allaient s’en remettre à leur San Nicolás : Nico Sánchez trouvait le montant de Nahuel Guzmán sur une nouvelle percée des Rayados, moins de cinq minutes plus tard, sa tête faisait trembler les filets et offrait un avantage finalement assez logique à son équipe. Juste avant la pause.

Le passage aux vestiaires était bénéfique pour les Felinos qui revenaient sur le terrain avec d’autres intentions quand les Rayados allaient se contenter de défendre pour mieux contrer. Valencia et Carioca faisaient chauffer les gants de Barovero, Ferretti lançait Damm et Gignac, de retour de sa blessure aux ligaments, mais rien n’y faisait. Tigres accumulait les débordements sur les ailes et les centres qui ne trouvaient pas preneur et se heurtait à Barovero lorsqu’il trouvait le cadre. El Trapito brillait notamment sur une merveille de Jesús Dueñas et semblait ensuite aspirer tous les ballons qui parvenaient jusqu’à ses cages. Guido Pizarro allait se procurer la meilleure occasion en fin de partie mais sa tête fuyait le cadre. Au terme des quatre-vingt-dix premières minutes, les Rayados virent en tête et espèrent désormais faire briller le Géant d’Acier la semaine prochaine pour décrocher une quatrième CONCAChampions.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.