Septième semaine de MLS et si les premières interrogations commencent à naître autour des ambitieux New York City et Toronto FC. Pendant ce temps, à l’Ouest, les leaders ne fléchissent pas.

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Mascarade à Dallas

Dire qu’on attendait énormément du Dallas – Toronto, tête d’affiche de la semaine 7 est un euphémisme. D’un côté l’une des plus belles équipes de ce début de saison, de l’autre l’une des plus ambitieuses, spécialiste du recrutement clinquant, mais aussi grand amateur du ménage total à la moindre secousse (voir notre entretien avec Léandre Griffit).

Ce que l’on attendait moins, ce furent les conditions climatiques. Car si la foudre s’est abattue sur la défense du TFC en moins de trente minutes, doublé de Castillo dès les 10 première minutes, but de Pérez à la 27e (avec une défense de Toronto frisant le ridicule) elle allait aussi s’abattre sur le stade et provoquer le chaos. 42ème minute, les lumières du Toyota Stadium s’éteignaient. Après plusieurs tentatives de reprises perturbées par la foudre, on pensait alors que les deux équipes en resteraient là. C’est mal connaître la MLS. 206 minutes d’interruption (oui, 3h26 !), un stade déserté à l’exception de véritable courageux, et DallasToronto reprenait. Les 45 minutes suivantes ne ressemblaient ainsi à rien, les locaux ayant les jambes totalement coupées, Toronto n’en montrant pas beaucoup plus jusqu’à deux nouveaux éclairs, ceux de Giovinco. Dallas s’impose 3-2 au terme d’une parodie de football qui ne rendra bien évidemment pas service à l’ambitieuse MLS.

Red Bulls convaincants, City limité

Il aura fallu un petit quart d’heure pour que New York prennent la rencontre en main face à San José. Dès lors, en un autre quart d’heure environ, les Red Bulls allaient tuer le match. Un but de Kljestan, un autre signé Grella cinq minutes plus tard, les hommes de Jesse Marsch ont parfaitement exploité les erreurs défensives des Quakes et fait preuve d’une consistance tout aussi intéressante que leur goût du perfectionnisme, leur coach déclarant en fin de rencontre qu’il savait que son équipe « peut jouer un peu mieux » qu’elle ne l’a fait.

Pourtant, ce succès 2-0 permet à l’ancienne franchise New-Yorkaise de prendre aussi les commandes de la conférence Est après le nul concédé par DC chez lui face à Houston. Derrière, New England recolle à la tête en s’imposant à Philadelphie doublant ainsi Orlando qui, réduit à dix peu après la demi-heure de jeu après un pêtage de plombs total de Rafael Ramos, encaisse la plus lourde défaite de sa jeune histoire à Columbus. Ce n’était d’ailleurs pas le week-end des petits nouveaux. Après avoir concédé le nul le vendredi face à Philadelphie, les coéquipiers de David Villa, absent pour l’occasion, espéraient se relancer avec la venue de Portland le lundi. Il n’en fut rien. S’ils ont globalement dominé un premier acte assez fermé, les hommes de Jason Kreis ont encore payé leur maladresse du premier acte en concédant une défaite tardive sur un but œuvre de la pépite Dairon Asprilla, son premier en MLS, venant conclure 20 dernières minutes à l’avantage des Timbers.

Vancouver résiste, LA et Seattle se replacent

A l’Ouest, après avoir laissé des points lors des deux derniers matchs, les Whitecaps reprennent leur marche en avant en allant faite tomber pour la première fois de la saison un Real Salt Lake qui a terminé la partie à neuf contre onze. La chute des Royals couplée à celle de San José et au nul de Houston permet à deux grosses cylindrées de se rapprocher. Los Angeles s’en remet à un but de Gonzalez dans les ultimes secondes pour s’imposer face au Sporting Kansas alors que Seattle écrase les Rapids chez eux. Les deux grands favoris de la conférence sont désormais dans le top 6.

 

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Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.