
Si l’Amérique du Sud s’était arrêté le temps de la Copa América, la MLS ne fait aucune pause, même lorsque les Etats-Unis accueillent la Gold Cup. Et après deux mois d’interruption sur LO, l’heure du retour a sonné pour une ligue de plus en plus spectaculaire.
Deux mois sans MLS, c’est une éternité. Après notre pause Copa América, que la ligue nord-américaine n’a pas partagé et malgré la Gold Cup, le début d’été aura été fortement animé en coulisses et sur les différents terrains. L’heure est donc venue de faire le point.
Nouvelles stars
Eté rime avec marché. La MLS n’échappe pas à la folie des transferts et a profité de la fin de saison européenne pour continuer à faire ses emplettes. Si l’arrivée du lensois Ahmed Kantari à Toronto ou celle d’Ezequiel Cirigliano à Dallas restent des arrivées plutôt discrètes, celles d’Andrea Pirlo et Andoni Iraola à City, du duo Steven Gerrard – Gio Dos Santos à Los Angeles et de Didier Drogba, dernière en date du côté de Montréal, ont fait largement parler. Elles soulignent une fois encore cette capacité qu’à désormais la MLS d’attirer stars confirmées et joueurs qui auraient encore été capable de briller dans de grands clubs européens. Reste qu’au milieu de ses stars planétaires, le marché nord-américain aura été relativement calme. Notons le joli clin d’œil des Red Bulls qui s’offre Shaun Wright-Phillips et alignera donc les fils des Ian Wright à la pointe de son attaque.

Pendant ce temps, on connait la nouvelle identité visuelle de la 22e franchise qui rejoindra la ligue en 2017 : Atlanta United FC, avec Carlos Bocanegra comme directeur technique, a ainsi dévoilé son logo et ses nouvelles couleurs (noir et rouge - symbole de force et de puissance). Ne reste désormais plus qu'à construire la future équipe.
Showtime !
S’il est un score banni de la MLS c’est bien le 0-0. Sur les 105 derniers matchs disputés depuis notre dernier point, il n’y en aura eu que 4 ! Pourtant si quelques matchs ont dépassé l’entendement question spectacle – du 4-4 entre City et Toronto au dernier 5-3 de la bande à David Villa face à la bande à Kaká, la moyenne de but reste encore inférieure à celle de la saison dernière. Qu’importe, le spectacle est au rendez-vous grâce à l’autre grande caractéristique de cette MLS 2015 : le fait que rien ne soit écrit d’avance. Car si les deux équipes du moment restent Dallas et les Reds Bulls, auteur respectivement d’une série de 5 victoires en 5 matchs et 4 victoires en 5 matchs, ces dernières sortent d’une période d’un mois sans le moindre succès. Conséquence, les classements sont extrêmement resserrés et varient au grès des séries.
A l’Ouest, les Texans disposaient d’une marge et l’ont conservé, essentiellement grâce au fait que personne n’a été capable d’enchaîner derrière. Dallas conserve deux points d’avance sur Vancouver, bonne surprise de la saison alors que derrière, Galaxy et Sporting KC s’accrochent et doublent des Sounders en perdition (sans doute un effet de l’absence de Clint Dempsey). Avec des Colorado Rapids qui se mettent désormais à enchaîner les victoires (3 consécutives quand le club n’avait connu que 2 succès lors des 17 matchs précédents), la course aux play-offs s’annonce passionnante, San José et Colorado Rapids comptant respectivement sept et huit points de retard sur Portland, détenteur du dernier ticket, mais ont deux matchs de retard sur les Timbers.
A l’Est en revanche, la situation est plus claire. DC survole la conférence avec ses sept points d’avance sur un Crew qui revient bien (3 victoires sur les 5 derniers matchs) et ses neuf points sur des Red Bulls qui pourraient bien être leur principal rival avec leur dynamique actuelle et les 4 matchs de retard dont ils disposent pour recoller, à moins que l’irrégulier Toronto, qui dispose aussi de quatre matchs moins que le leader, ne se mette enfin à enchaîner (sait-on jamais). La course aux play-offs est tout aussi tendue. Si Montréal peut espérer creuser l’écart avec ses trois matchs de retard sur la meute de poursuivant, New England, qui a joué 2 matchs de plus que le duo des City (New York et Orlando) se retrouve en danger avec son maigre matelas de 4 points d’avance. Autant dire que tout est encore possible alors que la MLS entre dans son dernier tiers.
Les résultats
Les classements
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