Pendant que Seattle résiste à un décevant Atlanta dans l’affiche de la journée, la conférence est reste sous contrôle d’un New England qui confirme sa fin de saison passée.
Il avait fallu la grande capacité d’adaptation tactique de Columbus pour priver la bande à Bruce Arena de filer vers la finale l’an passé. 2021 n’a pas changé les choses à New England, confirmant la montée en puissance de la fin d’année dernière et la transformant en certitudes. Leaders de la conférence Est, les Revs auraient pu douter face aux Red Bulls. Un but d’entrée pour Andrés Reyes qui signait de la meilleure des manières ses débuts, une énorme occasion de 2-0 pour Royer une grosse dizaine de minutes plus tard. Mais cela n’a duré qu’un temps. Celui pour Reyes de voir son rêve tourner au cauchemar, deux avertissements en trente-huit minutes et donc une exclusion qui intervenait moins de deux minutes après que Gustavo Bou n’avait pas laissé passer sa chance dans un face-à-face quasi identique à celui de son adversaire. 1-1, infériorité numérique, face au pressing des Revs, New York n’a plus résisté. Des vagues se sont abattues sur la fin du premier acte conclu par un numéro de solide de Tajon Buchana qui permettait aux siens de virer en tête à la pause. Gerhard Struber tentait bien d’ajuster ses lignes, renforçant son milieu en seconde période, avec quelques promesses, les RB se créant quelques situations, mais les plus belles restaient pour les Revs qui attendait la fin de match pour plier l’affaire – encore sur une transition rapide – et ainsi assurer sa première place de la conférence.
Première place confirmée aussi à l’Ouest pour Seattle. Au Lumen Field, les Sounders accueillaient un Atlanta United pour ce qui avait des airs de finale. Autant le dire, on n’en avait le flacon, on n’a pas eu l’ivresse. Car ce choc entre prétendants n’a pas donné lieu à un grand match, Seattle dérogeant à la règle qu’il veut qu’il se mue en rouleau compresseur au fur et à mesure que le match avance et Atlanta prenant le contrôle de la possession sans véritablement savoir que faire du ballon. Il manque un créateur dans le onze d’Heinze (Ezequiel Barco pour le nommer) et l’on sent que la machine n’est clairement pas encore totalement en place : les Five Stripes laissent encore de l’espace au milieu ou dans leur dos, manquent de coordination dans le pressing et dans les déplacements une fois le ballon récupéré. Mais ne perdent pas et ont donc pris un point à des Sounders qui jusqu’ici n’en avait laissé que deux sur le bord du chemin. De quoi continuer d’engranger de la confiance.
Et il en faudra car le menu du week-end est copieux pour Atlanta avec la réception d’un autre invaincu : Nashville. Les hommes de Gary Smith confirment ce que l’on avait vu naître l’an passé : solidité, équilibre et efficacité offensive. Nashville n’a pas besoin d’une grande possession pour générer du danger et sera de fait redoutable au Mercedes-Benz Stadium. D’autant qu’un résultat positif permettra à Music City de rester accroché au wagon de tête à l’Est, dans la roue de Philadelphie, qui confirme sa saison dernière, et d’Orlando, dernier invaincu.
Pendant ce temps, signalons le premier succès de la saison pour Cincinatti « en déplacement » face à Montréal (2-1), le premier aussi pour Chicago Fire face à l’Inter Miami alors qu’Austin rentre dans le rang, que Dallas et Toronto déçoivent et que Minnesota semble enfin s’être lancé (deuxième succès de rang). À noter enfin que le LA Galaxy et Chicharito semblent ne pas aimer la Cascadia. Muet face à Seattle, le Mexicain l’est aussi face à Portland et son club s’incline sur le même score (0-3).
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