Prise dans les mailles du filet paraguayen, l’Argentine de Mascherano chute d’entrée de Sudamericano. Pendant ce temps, la Colombie s’accroche et se relance.
Guide de la compétition
Comme en juin dernier en France, on attendait avec impatience les grands débuts de l’Argentine de Mascherano. Oubliés les excuses des terrains « impraticables », de la sélection trop jeune ou pas encore prête, cette fois, son Albiceleste, qui étrennait le maillot à trois étoiles, devait, malgré les absences, tenir son rang. Une fois encore, elle a failli. La faute à une possession certes quasi-constante mais totalement inefficace. L’Argentine s’est procuré son lot de situations, Véliz en première période, Santi Castro, toujours aussi actif, en seconde par exemple. Mais l’Argentine manque toujours autant d’équilibre et surtout, commet des erreurs qui ne peuvent pardonner à commencer par la faute de main de Gomes Gerth à la demi-heure qui permettait à Gilberto Flores d’ouvrir le score. Si Maxi Perrone, impliqué sur le but paraguayen, se rachetait quasiment immédiatement à la réception d’un centre de Castro pour égaliser, l’Argentine offrait un deuxième cadeau en seconde période lorsque Di Lollo commettait une faute de main dans sa surface et offrait à Allan Wlk l’opportunité de doubler son compteur but dans la compétition. La suite était tendue, le Paraguay gâchant quelques situations en contre de tuer la partie, l’Argentine continuant de se montrer aussi peu efficace dans les derniers gestes. Comme sa grande sœur au Qatar, l’Argentine débute par une défaite 2-1. Seul souci pour la bande à Mascherano, la deuxième journée de lundi lui offre un adversaire bien plus redoutable qu’un Mexique à la dérive : l’Argentine croisera en effet le Brésil pour tenter d’enfin lancer son Sudamericano et recoller à un Paraguay qui a déjà pris quatre points sur six.
Cette notion de joker déjà perdu, la Colombie l’avait en tête à l’heure d’affronter le Pérou et avant donc de devoir conclure sa phase de groupes par les deux géants locaux. Une fois encore, les hommes d’Héctor Cárdenas ont été contraints de faire la course en partant de derrière, la faute à une nouvelle approximations des centraux qui a profité à Catriel Cabellos auteur d’un bel enchaînement technique pour offrir l’ouverture du score à Diether Vásquez. Avec un nouveau système, confirmant l’entrée dans le onze de Miguel Monsalve si important face au Paraguay, la Colombie a donc globalement dominé la rencontre, s’appuyant sur un duo Gustavo Puerta – Óscar Cortés et un côté droit fort, l’entrée de Mina dans ce système jouant un grand rôle. Cortés s’est ainsi offert un doublé, la Colombie a donc dominé un second acte que le Pérou a passé à chercher le contre sans jamais véritablement le trouver. Et s’offre donc quatre points sur six avant de devoir gravir deux énormes montagnes.