Dernière session de Copa Libertadores. Pendant que la Católica faisait sombrer le champion 2017, la soirée était celle des Paraguayens qui prennent tous les commandes de leurs groupes respectifs.

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Premier match de la soirée, au pied des Andes dans le magnifique San Carlos de Apoquindo, le champion en titre chilien Universidad Católica accueillait un Grêmio déjà en grand danger. Qu’importe le statut du vainqueur 2017, demi-finaliste 2018, les Cruzados ont clairement affiché leurs intentions d’entrée de partie, proposant une merveille de jeu collectif et d’hommes trouvés dans les intervalles. La vitesse des côtés, symbolisés par Puch et Fuenzalida, les montées des latéraux, le plus offensif restant Magnasco, l’impact d’un Sebastián Sáez totalement retrouvé, ont fait mal, très mal aux hommes de Renato Gaúcho. La Católica a totalement dominé le premier acte, viré en tête à la pause après un nouveau superbe mouvement collectif conclu par Sáez. La Franja contrôlait, le second acte suivait le même scénario avec cependant une intensité moindre. Renato Gaúcho sortait Luan et Tardelli, invisibles, Grêmio connaissait un temps fort mais Matías Dituro veillait quand il le fallait. Alors Gustavo Quinteros pouvait verrouiller le match, sortant Puch pour faire entrer Lobos et lançant Duvier Riascos pour jouer les contres. Le Colombien passait à un rien du 2-0 mais l’essentiel était assuré, la UC s’impose et met Grêmio à cinq points.

La victoire des Chiliens fait aussi les affaires du Paraguayen du groupe, Libertad qui n’a jamais véritablement souffert face à Rosario Central. Le Guma a rapidement pris le contrôle du jeu, montrant sa supériorité sur un adversaire sans véritable espoir. Pourtant, il a fallu attendre le second acte pour voir les hommes de Chamot ouvrir le score grâce à Matías Espinoza, score logique après les situations offertes à Rodrigo Rivero, Adrián Martínez et Antonio Bareiro en première période. Seul coup dur, la sortie de Martin Silva sur blessure qui nécessitait l’entrée de Carlos Servín. Pour le reste, rien n’a semblé pouvoir perturber Libertad, Jorge Recalde a tué le suspense en inscrivant le but du 2-0 en milieu de deuxième période, Marcelo Ortiz étant exclu quelques minutes plus tard côté Central. Libertad signe le 3/3 et prend les commandes du groupe, comptant désormais sept points d’avance sur Grêmio et Central alors qu’il n’en reste plus que neuf en jeu.

Libertad et Cerro Porteño leaders de groupe, il n’en fallait pas plus pour Olimpia, lancé dans son opération Libertadores 2019, pour trouver source de motivation. Le déplacement à Lima ne s’annonçait pourtant pas facile tant le Sporting Cristal est une équipe solide et possédant bien des certitudes. Le premier acte l’a confirmé, tant les deux équipes semblaient proches même si déjà, le Decano semblait plus dangereux, la plus belle occasion restant pour Néstor Camacho. Il allait falloir attendre le second acte pour voir les hommes de Daniel Garnero monter en puissance et surtout se montrer plus efficaces. Néstor Camacho se transformait alors en délivreur de caviars : un corner déposé sur la tête du capitaine de légende Roque Santa Cruz, un changement d’aile pour William Mendieta et l’affaire était pliée en deux minutes. Largement supérieure, la Franja accumulait les situations, elle allait conclure l’affaire en fin de partie sur une tête de Rodrigo Rojas sur un centre parfait de Sergio Otálvaro. Grâce à ce premier succès de la campagne 2019, le Decano prend ainsi les commandes de son groupe, comme ses deux autres compatriotes.

Les résumés

Universidad 1 – 0 Grêmio

Libertad 2 – 0 Rosario Central

Sporting Cristal 0 – 3 Olimpia

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.