Vingt-quatre heures après le passionnant River Plate – Palmeiras, Boca Juniors et Santos ont croisé le fer à la Bombonera sans parvenir ni à enflammer la rencontre, ni à se départager.
Tout reste à faire et tel est là la seule conclusion optimiste que l’on peut tirer du premier acte du choc opposant Boca et Santos. Pour ce remake des finales 1963 et 2003, les occasions de s’enflammer ont en effet été bien peu nombreuses, les deux formations ne semblant pas véritablement trouver les ressources ou les idées pour prendre le dessus sur la défense adverse.
Avec un milieu de terrain souvent absent, Boca s’en est remis à quelques percées de Villa ou Toto Salvio, auteur de la seule véritable occasion du match pour les Xeneizes, une frappe au premier poteau d’entrée de second acte. Un Boca qui a priorisé le fait de ne pas encaisser de but, l’ensemble de l’équipe se repliant – à l’exception d’un Carlitos Tevez souvent désabusé par les choix de ses coéquipiers. De son côté, le Peixe a souvent contrôlé la possession mais sans véritablement à trouver Kaio Jorge devant, s’en remettant ainsi à un dangereux côté gauche Lucas Braga – Soteldo qui a causé bien des décalages en première période – sans pour autant les transformer en occasions, ou à des tentatives solitaires d’un Marinho souvent ciblé par la rugueuse défense argentine. Le numéro 11 du Peixe aurait dû bénéficier d’un penalty en seconde période pour une faute d’Izquierdoz si le VAR – à la surprise générale – n’en avait pas décidé autrement. Ce sera bien là le seul moment d’excitation d’un match sans relief. Les deux formations devront se départager à Villa Belmiro, espérons qu’elles n’attendent pas de le faire aux tirs au but.
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