On connait les trois qualifiés pour le deuxième tour de la Copa Libertadores. Les trois équipes qui avaient réalisé une bonne performance en déplacement sont passées, deux ont confirmé sans trembler.

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Il n’y a pas eu grand suspense à l’Hernando Siles de La Paz entre Bolívar et le Deportivo Lara. La Academia a pris le contrôle de la rencontre d’entrée de partie attendant cependant une bonne demi-heure avant d’aller chercher plus haut un Deportivo Lara qui s’était quelque peu approché sans cependant générer grand danger. Diego Bejarano et el Pato Rodríguez initiaient ce pressing plus haut et si les visiteurs cherchaient à exploiter le moindre espace ainsi créé, l’opération fonctionnait lorsque José Sagredo ouvrait le score à moins de dix minutes de la pause. Le but assommait les visiteurs qui rentraient aux vestiaires sans le moindre tir au but. Au retour des vestiaires, la pression ne faiblissait pas, Bruno Sávio menaçait Luís Curiel, l’avertissement n’était pas reçu et une bonne dizaine de minutes plus tard, le Brésilien doublait la mise pour les locaux. Le match était plié, si Lara sortait enfin de sa torpeur, il était puni dans la foulée : Alberto Guitián et Bruno Miranda, entré une dizaine de minutes plus tôt, donnaient une plus grande ampleur à la victoire de Bolívar qui devra désormais passer l’obstacle équatorien Universidad Católica pour espérer voir les groupes.

Si la victoire fut moins large, elle n’a également souffert d’aucune contestation pour Olimpia. Après la victoire à Lima, le Decano accueillait César Vallejo au Defensores del Chaco et a totalement dominé des visiteurs plus occupés à défendre qu’à essayer de prendre leur destin en main. Derlis González, Guillermo Paiva et Jorge Recalde s’offraient trois occasions franches en début de partie, il fallait ainsi attendre la fin du premier acte pour qu’enfin l’avantage soit pris grâce à Paiva. On aurait alors pu imaginer voir Olimpia donner de l’ampleur à son avance, mais le Decano a vu deux de ses buts refusés pour hors-jeu (le premier semblant pourtant bon) et a tranquillement contrôlé jusqu’aux derniers instants, moment choisi par Fernando Cardozo pour sceller définitivement un suspense qui n'a cependant quasiment jamais existé.

Le suspense, on l’a finalement trouvé au Monumental de Guayaquil où Barcelona a éprouvé toutes les peines du monde pour se défaire d’un Montevideo City Torque. Le premier acte était encourageant pour les Toreros, qui imposaient le rythme de la rencontre, s’offrait quelques opportunités, notamment par Emmanuel Martínez et Gonzalo Mastriani, appuyant le plus souvent par le côté droit, celui de l’hyperactif Byron Castillo. Mais il manquait de la profondeur dans le jeu des hommes de Fabián Bustos pour véritablement perturber un Torque parfaitement organisé en défense. En seconde période, les hommes de Román Cuello remontaient quelque peu leurs lignes et auraient pu faire basculer le sort de ce duel en contre, Natanael Guzmán et Nicolás Siri venant menacer Burrai en fin de partie. L’inévitable séance de tirs au but pouvait alors débuter, elle allait être le grand moment de ce duel, les deux équipes brillant par la qualité de leurs tentatives. Jusqu’au seul tir mal exécuté, œuvre de Gabriel Chocobar, qui permettait finalement à Barcelona de se sortir du piège uruguayen et préparer son choc du deuxième tour face à Universitario.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.