Deuxième session de Libertadores marquée par des favoris qui répondent présents et des géants qui marquent leur territoire.

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Quatre au Venezuela, huit à la maison face à Independiente Petrolero, cette fois, Palmeiras en a passé trois au Capwell, en Équateur face à Emelec. Autant le dire, le double tenant du titre, toujours aussi favori cette année, n’a pas de temps à perdre. Au Capwell donc, il n’y a jamais eu de suspense tant la supériorité de Palmeiras a été criante dès les premiers instants. Après un poteau trouvé par Gustavo Scarpa, Rony a libéré les siens et est devenu le meilleur buteur de l’histoire du Verdão en Libertadores, Gabriel Veron pliant le suspense quelques minutes plus tard en doublant la mise. En contrôle, les hommes d’Abel Ferreira ont tout de même réussi à se faire quelques frayeurs en seconde période, Emelec pressant enfin et bousculant un Palmeiras qui avait gâché le 3-0 et relançant le suspense à l’heure de jeu en réduisant l’écart. Mais rien n’y a fait, le double tenant du titre dispose d’une marge qui lui permet de gérer toutes les situations et file déjà vers les huitièmes de finale, disposant à mi-parcours de cinq points d’avance sur son poursuivant direct, le Deportivo Táchira. Le Verdão enchaîne ainsi un dix-septième match sans défaite en déplacement dans la compétition, un record.

Autre géant en déplacement, River Plate a été quelque peu bousculé au Monumental face à un Colo-Colo qui a souvent mis Armani à contribution en première période, cherchant à agresser River le plus haut possible pour générer des erreurs. Moins en contrôle que Palmeiras, River a cependant su faire le dos rond, se reposant parfois sur son gardien et a trouvé en Matías Suárez la connexion qu’il manquait à un Julián Álvarez parfois trop isolé devant. Entré peu avant l’heure de jeu, Suárez a ouvert la marque à l’entrée des dix dernières minutes, Álvarez trouvant Barco pour le 2-0 dans les ultimes instants, avant que Lucero ne réduise l’écart. Ce succès, le troisième en autant de sorties permet à River de virer en tête à la pause de son groupe, avec six points d’avance sur un troisième nommé Fortaleza qui s’en est remis à un but d’Hércules en fin de partie pour prendre le meilleur sur une Alianza Lima bonne dernière.

Ailleurs, la belle semaine vénézuélienne se poursuit avec un nul ramené par Caracas de La Paz qui intervient au lendemain de la victoire de Táchira à Sucre. Certes ce nul ne permet pas à Caracas de recoller au bon wagon, mais il laisse The Strongest à la dernière place et donc permet aux Rojos de conserver leur destin en main à l’heure de défendre la troisième place. Belle affaire aussi pour Tolima qui s’offre une fin de match renversante, deux buts dans les cinq dernières minutes, pour retourner l’América Mineiro et rester au contact des leaders du groupe D en décrochant sa première victoire au Brésil dans l’histoire de la compétition (et marquant même ses premiers buts en terres auriverdes).

Enfin, le duel de géants opposant le Cerro Porteño et Peñarol a tourné en faveur du Ciclón paraguayen au terme d’un match assez équilibré, que les Carboneros ont parfois contrôlé sans parvenir à se montrer véritablement dangereux avant de céder juste avant la pause et ne plus parvenir à refaire surface en seconde période.

Résultats et vidéos

América Mineiro 2 – 3 Deportes Tolima

Fortaleza 2 – 1 Alianza Lima

Emelec 1 – 3 Palmeiras

Colo-Colo 1 – 2 River Plate

Cerro Porteño 1 – 0 Peñarol

The Strongest 1 – 1 Caracas

 

Crédit photo : RODRIGO BUENDIA/AFP via Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.