Ronaldo, Mbappé, Kane : combien gagnent ces légendes européennes – et pourquoi leur âge est parfois trompeur

Cristiano Ronaldo, Kylian Mbappé et Harry Kane figurent parmi les footballeurs les plus médiatisés et les mieux rémunérés du continent. Au-delà de leurs performances sur le terrain, ils sont devenus de véritables marques à eux seuls, génératrices de revenus colossaux grâce aux salaires, aux primes de performance, aux contrats de sponsoring et à des investissements divers.

Cependant, il est probable que la plupart des chiffres qui circulent restent des estimations, issues d’analyses croisées des médias financiers et des déclarations des clubs. Les montants réels peuvent varier sensiblement selon les clauses confidentielles et l’impact des conditions fiscales. Par ailleurs, la perception de leur âge ne coïncide pas toujours avec la réalité : la façon dont ils entretiennent leur image, leur condition physique et leur comportement médiatique joue un rôle crucial dans la façon dont ils sont perçus par le grand public.

Âge réel et perception visuelle

Il est possible que Ronaldo donne l’impression d’être plus jeune que son âge réel grâce à un entraînement intensif, un régime très strict et une communication soignée qui projettent une image intemporelle. À l’inverse, Mbappé, malgré son jeune âge, peut sembler plus mûr en raison de son rôle de leader dès l’adolescence et d’une exposition médiatique très forte, où il endosse volontiers le costume de cadre de l’équipe de France. Enfin, Kane apparaît souvent comme un vétéran réfléchi : son style sérieux et son apparence plus classique lui confèrent l’air d’un joueur « expérimenté », même s’il reste encore dans la force de l’âge.

À l’image de ces stars du football dont la réalité dépasse parfois les apparences, les bonus sans dépôt de casinos virtuels offrent eux aussi une opportunité séduisante qui semble trop belle pour être vraie, et pourtant, elle attire de plus en plus d’adeptes.

Estimations des revenus en 2025

Photo : Alexander Hassenstein/Getty Images

Cristiano Ronaldo

Le salaire annuel que Ronaldo toucherait de son club moyen-oriental est probablement autour de 90 millions d’euros garantis, hors bonus variables. Si l’on ajoute les partenariats avec des marques de prêt-à-porter, de parfums et d’équipements sportifs, ses revenus publicitaires pourraient s’élever à 100–110 millions d’euros supplémentaires. Au total, on peut estimer son revenu brut annuel à environ 200 millions d’euros, mais ce chiffre reste sujet à caution en raison des clauses de performance et des éventuels revenus de ses activités entrepreneuriales (hôtels, chaînes de salles de sport, contenu audiovisuel).

Photo : Aurelien Meunier/Getty Images

Kylian Mbappé

Son contrat avec un grand club européen, qui se poursuivrait jusqu’en 2027 ou 2028, pourrait lui rapporter environ 70 millions de dollars par an sur le terrain. À côté, les accords de sponsoring (Nike, EA Sports, horlogers) lui procureraient probablement entre 15 et 25 millions de dollars annuels. Il est donc plausible que ses revenus totaux se situent autour de 90 millions de dollars par an, avec une valeur nette personnelle estimée entre 100 et 120 millions de dollars selon les placements et les bonus de transfert prévus mais non confirmés publiquement.

Photo : Judit Cartiel/Getty Images

Harry Kane

Le contrat de Kane avec son club allemand lui garantirait un salaire annuel d’environ 35 millions d’euros. Ses partenariats avec des équipementiers et des marques de grande consommation pourraient lui rapporter un complément de 10 à 15 millions d’euros par an. En additionnant ces montants et en tenant compte de ses investissements immobiliers et entrepreneuriaux, sa valeur nette personnelle pourrait se situer entre 60 et 90 millions d’euros.

Tableau comparatif des revenus annuels

Ces montants constituent des fourchettes pouvant évoluer significativement selon les primes de performance, les bonus de longévité, et les accords structurels confidentiels liés à chaque contrat.

Limitations des données et incertitudes

Les informations financières concernant les footballeurs restent très opaques :

● Les clubs ne publient pas toujours l’intégralité des clauses, et certains contrats de sponsoring sont gérés par des filiales ou des sociétés écrans.

● Les bonus de performance (nombre de buts, apparitions, titres) peuvent doubler ou tripler le salaire de base, sans que ces détails soient rendus publics.

>● Les conditions fiscales varient selon les pays et les régimes spéciaux auxquels les clubs ou les joueurs peuvent prétendre.

Il convient donc de rester prudent et de considérer ces chiffres comme des estimations crédibles, plutôt que comme des valeurs absolues.

Perspectives et débats

Plusieurs voix s’élèvent pour nuancer ces estimations :

● Certains analystes avancent que Ronaldo pourrait dépasser la barre des 300 millions d’euros de revenus bruts annuels si l’on tient compte de ses activités audiovisuelles et de ses participations financières.

● D’autres spécialistes estiment qu’un contrat long-terme à plus de 10 ans pour Mbappé, évoqué dans la presse, pourrait faire exploser son total de revenus, mais ces rumeurs demeurent non confirmées.

● Des observateurs soulignent que Kane, en l’absence d’une marque personnelle aussi forte que les deux autres, pourrait voir son potentiel de croissance limité, même si son profil de capitaine et de buteur majeur en équipe nationale maintient sa valeur marchande.

Ces divergences reflètent la complexité du marché du football, où l’impact médiatique, l’attrait commercial et la performance sportive se mêlent.

En conclusion

En 2025, Cristiano Ronaldo, Kylian Mbappé et Harry Kane figurent parmi les footballeurs les mieux rémunérés au monde.

Ronaldo, à 40 ans, reste en tête des revenus grâce à son statut de marque mondiale et à ses multiples activités commerciales. Mbappé, à 26 ans, cumule déjà un pactole dépassant les 100 millions de dollars, et renforce chaque année son emprise médiatique. Kane, habitué aux records de buts et à un leadership discret, se situe dans une fourchette de revenus plus modeste, mais stable et assortie d’investissements personnels.

Toutefois, ces estimations doivent être accueillies avec prudence : les chiffres peuvent varier selon l’évolution des contrats, des bonus, ainsi que des contextes fiscaux. Il est donc recommandé de poursuivre le suivi des bilans annuels des clubs et des rapports de marché pour affiner ces données sur le long terme.

Photo une : Stu Forster/Getty Images