Les préparatifs se poursuivent pour les Rouges canadiens. Après une Gold Cup qui a laissé un goût amer, le sprint final est lancé vers la Coupe du Monde 2026.
Si pour nombreux fans de NHL, le mois d’octobre est synonyme de reprise et donc de possibilité de lancer des paris sportifs sur le hockey, les amateurs de soccer se focalisaient sur les deux sorties amicales d’une sélection qui suscite des espoirs lors de la prochaine Coupe du Monde qu’elle accueille.
Après une bonne session de septembre, marquée par des victoires face à la Roumanie et au Pays de Galles, le Canada changeait de confédération en affrontant l’Australie puis la Colombie, deux qualifiés pour la prochaine Coupe du Monde. Sur le simple plan comptable, le résultat est mitigé avec une défaite face aux Socceroos et un nul face aux Cafeteros, sur le plan des enseignements, les Rouges ont acquis quelques certitudes.
Notamment sur le plan défensif. Jesse Marsch était privé d’Alistair Johnston et de Moïse Bombito, deux titulaires habituels, son équipe montré une dynamique défensive collective parfaitement rodée, mêlant à merveille agressivité, clarté et qualité. Le Canada n'a encaissé qu'un seul but lors de cette fenêtre, sur l’une de ses rares erreurs défensives, et continue de montrer une vraie solidité. Il n’a encaissé qu’un seul but lors de ses quatre derniers matches, et n'a encaissé que huit buts en 12 matches en 2025.
Reste un chantier : l’attaque. Déjà entrevu lors de la Gold Cup, le problème d’efficacité avait causé la défaite en quarts de finale et s’est exposé durant cette trêve d’octobre, la sélection n’ayant pas marqué lors des deux matchs, une première sous Marsch. Jonathan David a semblé isolé de ses deux partenaires attaquants, Cyle Larin et Tani Oluwaseyi, son positionnement semblant difficile à trouver dans ce système. De même, ce Canada est prévisible sur le plan offensif, l’Australie a su en profiter en laissant le ballon, la Colombie par séquence aussi, laissant les Rouges face à leur manque d’idée. Jesse Marsch devra donc trouver un nouvel équilibre et surtout des moyens de générer du danger, de déstabiliser, par une passe ou une idée, de créer l’étincelle qui permettra aux attaquants de briller.
Il reste désormais six matchs au Canada pour préparer sa Coupe du Monde. Mais Jesse Marsch a acquis des certitudes, notamment défensives, et les siens semblent avoir repris leur marche en avant, n’ayant désormais besoin que de quelques détails à affiner. Mais surtout, le sélectionneur s’offre un choix important dans son groupe, les diverses rotations effectuées dans l’effectif ayant confirmé la richesse des profils à disposition du sélectionneur. Prochaine étape en novembre face à deux formations sud-américaines : l’Équateur et le Venezuela.
Photo : Adam Hunger/Getty Images



