
Darío Denis n’a que 23 ans et déjà une trajectoire et des projets peu communs.
Le portier de Fénix, tombé hier face à Peñarol (voir Uruguay – Apertura 2015 : Peñarol se sauve, les Wanderers en tête), a récemment confié à Tenfield (média uruguayen) son désir de devenir…arbitre.
« La vocation est arrivée lorsque j’étais à Bella Vista. A l’époque, le coach m’avait demandé d’arbitrer pendant les entraînements et voyant que j’aimais ça, m’a demandé pourquoi est-ce que je ne ferai pas une formation pour devenir arbitre. Je l’ai écouté et j’ai déjà arbitré des rencontres de baby futbol ». Aujourd’hui, le gardien de Fénix n’est qu’à deux marches d’obtenir son diplôme, ne lui manquent en effet que deux matières, l’épreuve physique et théorique, qu’il compte bien passer cette année.
De cette envie d’arbitrer lorsqu’il aura terminé sa carrière de gardien, Denis en tire une approche particulière des rencontres, une façon différente d’aborder les situations polémiques. Ainsi, lorsque le Racing lui marque un but alors qu’il n’est pas évident que le ballon a franchi la ligne, Denis ne bronche pas « Même si le ballon n’était pas rentré, je savais que l’arbitre n’allait pas changer sa décision. L’assistant était bien placé et a indiqué le centre. Cela ne servait à rien de discuter, la décision était irrévocable ». Connu par les arbitres locaux, Denis se fait un grand défenseur de leur cause auprès de ses coéquipiers « je leur demande de ne pas protester. Les arbitres doivent prendre des décisions en quelques secondes ». Et de conclure « arbitres et gardiens sont pareils : ils n’ont pas le droit à l’erreur ».


