Dernier match de la treizième journée des éliminatoires, l’Uruguay – Argentine de la nuit prochaine pourrait sceller la qualification albiceleste tout comme il pourrait replacer l’Uruguay du bon côté de la barrière.

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« Nous devons retourner cette situation et réaffirmer notre soutien total au Maestro et à son staff technique pour tout ce qu’ils ont fait à la sélection. Il ne sert à rien de parler, il faut le faire désormais sur le terrain ». Les mots sont forts, ils sont signés Luis Suárez qui a tenu à remettre les pendules à l’heure après les journées de trouble qui ont suivi la série noire d’octobre et les deux lourdes défaites concédées en Argentine et au Brésil. L’Uruguay n’est pourtant pas encore larguée de la course à la qualification, pouvant même reprendre sa quatrième place et revenir à un point de l’Équateur avant de se rendre en Bolivie mardi prochain. Une situation qui n’est donc clairement pas catastrophique et qui ne permet de donner des raisons valables aux menaces de licenciement d’Óscar Tabárez qui ont animé quelques journées d’octobre. « Cette génération a mal habitué les gens. Quand je suis arrivé en sélection en 2007, l’Uruguay n’avait pas participé au Mondial 2006, s’était qualifié à celui de 2002 après le barrage et je ne me souviens même pas quel avait été le Mondial précédent. Aujourd’hui, nous sortons de trois présences consécutives au Mondial et sur les derniers éliminatoires, nous étions qualifiés à quelques journées de la fin. C’est pour cela que je dis que gens ont quelque peu pris de mauvaises habitudes ».

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Reste que sur le terrain, l’Uruguay doit vaincre une mauvaise série, notamment face au voisin de l’autre rive. L’Uruguay n’a plus vaincu l’Argentine depuis cinq matchs, le dernier succès remontant à octobre 2013, seul succès en sept matchs, même s’il n’a perdu qu’une seule fois chez lui face au voisin (en 2009). De son côté, l’Argentine reste sur sept matchs sans défaite en déplacement, n’étant plus qu’à une unité de son record historique. Et Tabárez doit encore faire avec une puissance offensive réduite, Edinson Cavani, Nicolás De la Cruz et Giorgian De Arrascaeta, étant encore absent. Les derniers entraînements laissent augurer d’un 4-1-4-1 avec donc un milieu renforcé Lucas Torreira en sentinelle avec devant Nahitan Nández, Matías Vecino, Rodrigo Bentancur et Brian Rodríguez, pour laisser le Pistolero seul en pointe.

En face, moins d’interrogations. La seule concernait Messi, elle a rapidement été levée par Lionel Scaloni « Leo va bien. Il s’est entraîné progressivement et est désormais à disposition ». Une interrogation qui n’en était pas véritablement une tant il était impensable de voir la Pulga ne pas disputer les deux immenses clásicos de la doble fecha de novembre. Messi est donc monté en régime, s’entraînant à part d’abord avant de gagner du temps avec le groupe au fil des jours. Plusieurs rumeurs annonçaient qu’il pourrait ne pas jouer l’intégralité de la rencontre face à l’Uruguay, les dernières heures laissent finalement penser que ce ne sera pas le cas. Il n’y a donc aucune grande question autour de la Scaloneta qui foulera le Centenario, à l’exception de Leandro Paredes forfait et donc logiquement remplacé par Guido Rodríguez, et de l’éternel doute dans les couloirs et les concurrences entre Molina et Acuña et Montiel et Tagliafico. Les derniers chantiers de Scaloni alors que toute l’Argentine attend aussi de voir entrer le diamant Julián Álvarez.

Compos probables

Uruguay : Fernando Muslera, Giovanni González, José María Giménez, Diego Godín, Joaquín Piquerez, Nahitan Nández, Matías Vecino, Lucas Torreira, Rodrigo Bentancur, Brian Rodríguez, Luis Suárez.

Argentine : Dibu Martínez; Nahuel Molina, Cuti Romero, Nicolás Otamendi, Marcos Acuña; Guido Rodríguez, Rodrigo De Paul, Gio Lo Celso; Lionel Messi, Lautaro Martínez, Ángel Di María.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.