
Un gardien meilleur buteur du championnat chinois, Pohang, Seongnam qui s'écroulent Corée du Sud, Kashima qui bloque au Japon et Waitakere balayé en finale de l'O-league : le week-end asiatique fut plus que suprenant.
En faisant match nul respectivement contre Qingdao et Dalian (les deux spécialistes du résultat nul – 4 en autant de matchs), Liaoning et Shandong ont vu trois équipes leur passer devant lors de la quatrième journée du championnat chinois. Shenzhen, Beijing et Shanghai enchaînent avec une nouvelle victoire (la troisième de rang pour Shenzhen et Shanghai, la seconde pour Beijing) et sont ainsi les nouveaux présents sur le podium. A noter le doublé sur penalty de Xiaopeng Cheng qui offre les premiers trois points de la saison au promu Nanchang. En apparence, ce doublé apparaît anodin : il devient plus intéressant lorsqu’on précise que Xiaopeng Cheng est gardien de but.Résultats et classement sont à consulter ici.
L’affiche de la huitième journée coréenne opposait le troisième, Gyeongnam à son poursuivant direct Seongnam. En s’imposant dans les ultimes secondes du match (but de Lucio à la 90e), Gyeongnam réalise la grosse opération du week-end. Ce quatrième succès de rang offre au septième de la saison dernière, une belle seconde place. Quatrième succès de rang également pour le leader Séoul qui semble de nouveau parti pour survoler la saison régulière comme il le fit l’an passé avant de s’écrouler lors du sprint final. Ce quatrième succès, acquis devant l’ancien leader Ulsan offre au FC Séoul un point d’avance sur Gyeongnam avec un match de moins. La sensation du week-end est venue d’Incheon qui a littéralement balayé Pohang grâce à l’homme de la semaine : Yoo Byung-Soo. Le Ronaldo d’Incheon (surnommé ainsi en référence à ses coup-francs évoquant ceux du madrilène), auteur de 12 buts en 24 matchs la saison passé à ouvert son compteur 2010 par un quadruplé face au vainqueur de la dernière ligue des Champions. Enfin, notons le succès de Jeonbuk qui met fin à une série de trois matchs sans victoire et permet aux verts de rester à trois points du leader.Résultats et classement sont à consulter ici.
La septième journée de J-league a été marquée par les résultats nuls. Cinq en neuf rencontres. Conséquence, peu de changements au classement si ce n’est pour les quatre équipes victorieuse au premier rang desquelles, Urawa. Les Red Diamods confirment leur bon départ en enchaînent un quatrième succès consécutif en s’imposant de manière convaincante devant Kawasaki (victoire 3-0). Urawa est donc désormais leader du championnat devant Shimizu (auteur d’un bon résultat nul sur la pelouse de Gamba) mais reste sous la menace de Nagoya, troisième à trois points mais qui compte un match de retard à disputer contre Sanfrecce. A noter également la première défaite de Vegalta dans son antre du Yurtec Stadium depuis un an et sept mois. Bourreau du jour, le Visse Kobe qui en profite ainsi pour quitter l’avant dernière place du classement.
On termine notre tour d’Asie par la finale aller de l’O-League, ligue des champions d’Océanie, qui est en train de vivre l’une des histoire les plus folle de l’année. En parvenant en finale pour sa deuxième participation à la compétition, le petit poucet d’Hekari United est devenu le premier club de Papouasie-Nouvelle-Guinée à atteindre ce stade d’une compétition trustée par les géants néo-zélandais (les trois vainqueurs des trois éditions). L’exploit était déjà immense pour une équipe encore en troisième division il y a sept ans. La performance du week-end est à la hauteur de la démesure du défi. Waitakere, double vainqueur de la compétition, finaliste du championnat néozélandais se présentait au PMRL Stadium de Port Moresby en favori logique de la finale. Pourtant, emporté par 15 000 spectateurs, le petit poucet a totalement fait exploser le géant. Un doublé de Kema Jack, un but d’Alick Maemae et Hekari l’emporte 3-0 en finale aller de l’O-league 2010. Hekari n’est plus qu’à 90 minutes d’une qualification pour le prochain mondial des clubs. Pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dire que cela relèverait de l’Histoire est un euphémisme.


