Au cours d’un match disputé et plutôt équilibré en première mi-temps, c’est le Japon, plus efficace et concentré en seconde période, qui se qualifie pour la finale de la Coupe d’Asie en venant à bout de l’Iran (3-0).
Quelle erreur iranienne. On joue la 56e minute de jeu lorsque l’attaquant japonais, Minamino, est trouvé dans la profondeur et s’écroule sans raison apparente. Alors que cinq joueurs iraniens courent à toute vitesse en direction de l’arbitre pour lui demander de sanctionner une simulation, Minamino se relève et récupère le ballon vers le point de corner. Absolument seul, il prend le temps de lever la tête et sert parfaitement Osako dans la surface. Le joueur du Werder Brême devance la sortie hasardeuse de Beiranvand et ouvre le score d’une belle tête décroisée dans le but vide (1-0, 56e). C’est l’incompréhension totale dans le camp iranien. Pourquoi l’arbitre n’a pas sifflé simulation ? Mais surtout, pourquoi les joueurs de la Team Melli se sont arrêtés de jouer alors que rien n’avait été sifflé ? Quoiqu’il en soit, le Japon en profite pour prendre l’avantage. C’est un réel coup derrière la tête que prennent les hommes de Carlos Queiroz.
L’Iran s’écroule après le premier but
Ils ne s’en relèveront jamais. Dix minutes plus tard, l’arbitre australien, Chris Beath, après avoir consulté le VAR, désigne le point de pénalty à la suite d’une main de Pouraliganji. Osako saisit l’occasion et marque le but du break (2-0, 67e). L’Iran donnera ses dernières forces dans la bataille pour tenter de réduire le score mais le Japon ne pliera pas. À coup de grands ballons envoyés en direction d’Azmoun tout au long de la partie, difficile d’inquiéter l’arrière-garde nipponne. Totalement dépassé sur la fin, l’Iran encaisse même un troisième et dernier but dans le temps additionnel par Haraguchi d’une frappe du pied gauche imparable (3-0, 90+1e).
C’est une énorme déception pour la bande à Carlos Queiroz qui semblait être l’équipe la mieux armée pour décrocher cette Coupe d’Asie. Une compétition qu’ils n’avaient plus remportée depuis 1976. Mais à l’inverse de leurs précédents matchs, ils ont été trop brouillons et imprécis pour espérer une qualification. Le Japon, quant à lui, s’est montré d’une redoutable efficacité dans un match qui semblait pourtant cadenassé. Les Samurai Blue tenteront de décrocher, ce vendredi, leur cinquième titre sur la scène continentale. Ce sera contre le vainqueur de l’autre demi-finale opposant le Qatar aux Émirats arabes unis.
