Melbourne City continue d’afficher des statistiques de futur champion grâce à sa série de victoire, Ross McCormack commence à devenir un serial buteur. Pendant ce temps, le voisin de Melbourne et Brisbane ne gagnent toujours pas.
Vendredi soir, Sydney FC décochait les trois points face à un Perth Glory trop peu inspiré face au but. Dépendant d’une attaque Adam Taggart – Andy Keogh performante, il est compliqué d’aller chercher des points lorsque celle-ci devient muette et l’adversaire coriace. À « 50% de leur niveau de jeu » selon Graham Arnold, les Sky Blues ont réussi à s’adjuger trois pénaltys avec deux transformations, de Bobô et du polonais Adrian Mierzejewski (le Brésilien avait raté le premier avant de retrouver le chemin des filets). Sydney FC a été ennuyeux, le faible nombre de spectateurs (10 000) rappelant bien à quel point la franchise ne convainquait pas après ses premiers matchs, mais Graham Arnold rassure. Après avoir travaillé toute la semaine sur le secteur défensif, leur garantissant un clean-sheet contre le Glory, la formation a « oublié de mettre la balle au fond des filets ». Il faudra se montrer beaucoup plus performant au prochain match face à City.
Au Coopers Stadium, les fans des Reds d’Adelaïde retrouvaient Eugene Galekovic sous le maillot adverse avec la réception d’un Melbourne City, que les fans des Reds préfèrent appeler la « réserve du club », Melbourne City s’amusant ainsi depuis quelques saisons à recruter les meilleurs joueurs d’Adelaïde United (Bruce Kamau, Eugene Galekovic ou Osama Malik, pour ne citer qu’eux). Ce dernier n’aura pas passé bien longtemps sur le pré pour son retour dans son ancienne maison, écopant d’un second carton jaune à l’heure de jeu, un carton sans conséquences car le job était déjà fait. Non pas par un ancien des hôtes, mais par un ancien d’Aston Villa, Ross McCormack. Warren Joyce utilise l’Ecossais du mieux pour le mettre dans les meilleures situations. Titularisé comme tireur de coup-franc n°1, McCormack a fait le break, cinq minutes après avoir ouvert le score sur pénalty. Warren Joyce ne s’est pas trompé, l’Ecossais en est déjà à son deuxième coup-franc convertit. Des Reds, on retiendra encore le Coopers Stadium comme étant la meilleure place pour jouer au football dans ce pays et une équipe ayant raté devant la cage de Galekovic. Avec 20 tirs tentés pour une seule occasion cadrée, ce fut trop maigre pour faire trembler City. En l’absence de Johan Absalonsen, Adelaïde n’a pas trouvé la force d’attaque suffisante pour faire trembler son adversaire.
D’un Melbourne à l’autre, d’un constat à un autre. Leroy George a copié Ross McCormack, non pas en offrant une victoire mais en marquant et jouant les sauveurs. Sur la pelouse de Central Coast, Melbourne Victory a patiné, longtemps, trop longtemps pour un club tel que le Big V. Sans Besart Berisha, suspendu 2 matchs à cause d’un mauvais geste envers le quatrième arbitre, Melbourne n’a su faire qu’un match nul heureux. En face, Central Coast a fait le jeu et c’est un ancien du Victory qui avait fait naître l’espoir d’une première victoire. Les deux clubs se partagent également le même nombre de points au classement et ce nul n’arrange personne. Toujours dans la même région, Newcastle Jets recevait le WS Wanderers dans un duel à distance Oriol Riera – Roy O’Donovan des plus intéressants à suivre sur ce match. Ni l’un, ni l’autre n’a marqué. Couronné roi à l’Ouest de Sydney et revenu d’un périple en Thaïlande, c’est Mark Bridge, l’attaquant vedette du club de Sydney qui claquait le premier but du match d’un sublime coup de patte (0-1, 16’) avant de voir Dimitri Petratos remettre le score à égalité (1-1, 68’). Sans Ronald Vargas, applaudi à la huitième minute (son numéro de maillot à Newcastle), Newcastle a produit et s’est accordé plusieurs occasions de but sans pour autant faire basculer le score en leur faveur. Le point du match nul est très bon côté Jets, quand l’on sait d’où revient Newcastle, il ne faudrait pas placer la franchise plus haut qu’elle ne peut. Toutefois, les deux clubs restent installés dans le top 6.
Le phénix est un oiseau légendaire renaissant de ses cendres. Arboré sur le logo du club de Wellington Phoenix, il aurait pourtant parfaitement collé à Brisbane en clôture de la journée. Ce match aura été une inversion de symbole puisque le rugissement a d’abord été celui de Wellington. Wellington a saisi sa proie au cou et l’a fait suffoquer vingt très longues minutes. Un temps suffisant à Andrija Kaluđerović et Roy Krishna de mettre à terre les joueurs de Brisbane et Eric Bauthéac. En 21 minutes, Wellington menait 3 à 0 sur sa pelouse. Forcément, le bilan était très noir côté Queensland à la mi-temps et ce malgré la réduction du score de Massimo Maccarone (3-1, 45’), les Oranges n’avaient pas l’intention de continuer le championnat avec quatre défaites de rang dans les poches. Alors le Roar est devenu Phénix. Puisant à l’intérieur d’eux-mêmes, les joueurs de Brisbane sont allés chercher le point du nul notamment avec un pénalty conclu de Massimo Maccarone à la 82e minute. La gorge serrée, Wellington prend son deuxième point de la saison lorsque Brisbane Roar prend son tout premier point mais reste lanterne rouge.
Les buts
Résultats

Classement



