Les USA remportent leur 5e Gold Cup

Alors que Panama décrochait sa place en finale en s’offrant une nouvelle fois le décevant Mexique, les USA y parvenaient sans trembler. De quoi en faire des favoris logiques pour la victoire finale.

Après deux titres mexicains, la Gold Cup 2013 allait sacrer une autre nation. C’était bien là la seule certitude à l’heure du coup d’envoi de la grande finale.

Quelques jours plus tôt, si les USA, toujours aussi convaincants, avait écarté le Honduras, l’autre favori des médias avait chuté face à un Panama tout aussi intéressant. La finale allait donc opposer le géant américain au « petit » panaméen, remake de l’édition 2005.

57920 spectateurs au Soldier Field ont assisté à une finale totalement bloquée, les deux équipes s’occupant avant tout à laisser le moins d’espaces possible à leur adversaire. Les premières situations seront panaméennes mais à la pause, le score restait logiquement nul et vierge. Le scénario semblait identique en seconde période, les minutes défilant, la tension montait d’un cran. Il faudra finalement un but libérateur de Brek Shea à vingt minutes du terme de la rencontre pour faire basculer celle-ci. Panama tentera bien de revenir mais en vain, les USA décrochent leur cinquième Gold Cup.

Le bilan

La victoire américaine vient couronner une sélection qui aura été l’une des rares à confirmer son statut et jouer à son niveau. Dominateurs de bout en bout, les hommes de Klinsmann ont montré de belles qualités collectives et une maturité tactique qui pourraient leur permettre d’entrevoir une belle campagne brésilienne l’an prochain (car on voit mal comment la sélection américaine pourrait ne pas se qualifier). Reste que dans une épreuve toujours aussi critiquée pour la faiblesse de certaines sélection et dont l’édition 2013 ne restera pas dans les annales pour la qualité de jeu (sans doute par l’absence de nombreuses stars dans chaque sélection), la grande déception restera le Mexique. Privé de plusieurs cadres, le Tri n’aura finalement fait qu’illusion, dominé à deux reprises par le Panama. Empêtrée actuellement dans sa campagne de qualification, auteur d’une Coupe des Confédération plutôt décevante, la sélection mexicaine dans son ensemble vit un moment bien délicat. La spirale actuelle laisse place à plus d’inquiétudes que d’espoirs. Déception également du côté des traditionnels outsiders Honduras et Costa Rica qui n’auront finalement pas montré grand-chose. La seule autre belle surprise reste le Panama de Dely Valdes. Toujours en course pour la qualification mondiale (à deux points du Mexique quatrième et un point du Honduras, cinquième), les Canaleros confirment leur progression et sauront sans aucun doute s’appuyer sur une belle campagne en Gold Cup pour aller décrocher un Graal mondial à la rentrée prochaine. 

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.