Mardi 21 août 2012

Monterrey

Le mois d’août est traditionnellement synonyme de démarrage de la Concachampions. Comme chaque années, les mexicains viseront à conserver leur suprématie régionale sur des américains toujours ambitieux.

La Concachampions est repartie et s’offre quelques retouches.

La principale, c’en est fini des quatre groupes de quatre équipes, pour sa cinquième édition sous cette appellation (la 48e au total), la compétition met fin au tour préliminaire pour envoyer directement les 24 équipes en phase de poule. Autre ajustement, plutôt que de former six groupes de quatre équipes, la CONCACAF a décidé de répartir les 24 équipes en huit groupes de trois d’où sortiront uniquement les premiers pour les quarts de finale. Autre gros changement : fini le tirage des quarts, les huit premiers seront classés en fonction de leur résultat pour ensuite s’affronter selon le classique 1er-8e, 2e-7e, 3e-6e, 4e-5e.

L’édition 2012/2013 comptera donc toujours quatre mexicains (dont le double tenant du titre Monterrey qui vise l’historique passe de trois que seul Cruz Azul a réussi entre 1969 et 1971), quatre américains, un canadien, trois salvadoriens, deux costaricains, honduriens, guatémaltèques et panaméens, un nicaraguayen et trois clubs issus des caraïbes.

Favoris mexicains, outsiders américains.

S’il est une chose qui ne devrait pas changer, c’est la domination mexicaine. Avec des qualifiés tels que les Tigres, Santos ou Monterrey, ce qui se fait de mieux au pays depuis quelques saisons, il faut encore chercher au Mexique pour trouver des favoris. Seul inconnue finalement, le niveau du nouveau Chivas qui fera sa première apparition dans l’épreuve depuis le changement de nom (la dernière fois étant en 2007, édition lors de laquelle les Rojiblancos s’étaient inclinés en finale).

Côté outsiders, les habituels américains : Los Angeles, Seattle et Real Salt Lake. Trois équipes de la conférence Ouest (symbole s’il en était besoin de la domination de cette conférence sur la MLS), habituées aux joutes continentales. Avec eux, une autre équipes issue de la MLS, Toronto, plus mauvaise équipe de la MLS cette saison, qualifiée via le Canadian Championship, demi-finaliste l’an passé.

Restent les poils à gratter. Comme d’habitude, il faudra compter sur les deux champions costaricains Alajuelense et Herediano voire pourquoi pas des équipes comme Isidro Metapán, capable d’exploits comme la saison passée face à Santos. Mais à la vue de la répartition des groupes, il ne devrait finalement rester que peu de place aux surprises.

Première journée : du grand classique.

Et comme on pouvait s’y attendre, à l’heure de débuter l’épreuve, peu de surprises en ouverture, le format n’autorisant finalement que très peu d’erreur. Dans le groupe 1, Toronto atomise les salvadoriens d’Águila, Seattle s’offre Caledonia, Tigres et Rayados cartonnent d’entrée. Seule véritable surprise, la chute du Real Salt Lake à Herediano sur un but d’Elias Aguilar qui met les Royals au pied du mur. Pour le reste, notons la victoire de Metapán sur les Puerto Rico Islanders dans le choc des outsiders du groupe 5 (celui du Galaxy).

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.