
Retour des trois buts de moyenne par match pour la 13e journée de Liga MX. Et si l’Apertura s’offre un nouveau leader, la bagarre est totale aux quatre coins du pays pour décrocher une place en Liguilla.
C’était l’un des chocs tant attendu de la 13e journée. Invincible à domicile (6 victoires consécutives depuis la fin du Clasura), León accueillait la meilleure attaque du championnat, Pumas avec, pour le vainqueur, la perspective de prendre seul les commandes du tournoi. Le match a tenu ses promesses. Un ballon perdu par Montes, une chevauchée de Britos qui sert Herrera dont la frappe détournée atterri dans les pieds d’un Sosa qui frappe en pivot, quatre minutes de jeu et les Pumas prenaient les devants. Le match était lancé. La Fiera tentait de réagir avec une combinaison Boselli – Gullit Peña, une frappe de Burbano puis une autre d’Elias, tous deux, bien servis par un excellent Peña. Mais l’occasion du break allait se présenter aux Pumas mais Lalo Herrera imitait Michel Platini face au Brésil en 86 et voyait son penalty prendre la direction des tribunes. Simple contretemps. Car si León continuait de pilonner les cages d’Alejandro Palacios, le Neymar équatorien Fidel Martínez déboulait côté gauche et trompait son homonyme pour le 2-0 d’entrée de seconde période. Les Felinos entraient alors en mode gestion, laissant les locaux s’évertuer à tenter de loin et attendant la fin de match pour tuer le léger suspense subsistant, Cortés parfaitement servi par Ludueña inscrivant le troisième but de la meilleure attaque du tournoi. Peña sauvera l’honneur de la Fiera dans les derniers instants mais le mal était fait : León s’incline chez lui pour la première fois depuis avril dernier et laisse les Pumas s’installer seuls en tête.

La défaite de la Fiera profite à América et Toluca. En déplacement à Tijuana, les Águilas n’ont pas perdu de temps pour sceller rapidement le sort de la rencontre. Une merveille de Michael Arroyo au quart d’heure, un but de renard d’Oribe Peralta vingt minutes plus tard, avant la pause le match était plié. Face à eux, les Xolos n’ont jamais réellement laissé espérer quoi que ce soit à leurs hinchas qui désormais réclament la tête de Rubén Omar Romano et seront écoutés quelques jours plus tard, l’argentin devrait être remplacé par l’équatorien Álex Aguinaga, actuel coach de Cuenca déjà passé par le Mexique en tant que joueur et entraîneur. Côté América, la tranquille victoire des hommes de Nacho Ambriz leur permet de rester sur les talons des Pumas (à quatre points), parfaitement collés aux basques des Diablos Rojos de Toluca. Si Orbelín Pineda avait allumé la première mèche pour Querétaro dès la quatrième minute, la suite du premier acte aura été des plus compliquée pour les Gallos Blancos. 60 secondes plus tard, Mario Osuna envoyait une horreur de passe en retrait que Fernando Uribe interceptait pour ouvrir le score. 10 minutes plus tard, Carlos Esquivel devançait la sotie ratée de Tiago Volpi pour le 2-0. Toluca pensait ensuite avoir définitivement tué le match lorsqu’Uribe s’offrait un doublé à dix minutes de la pause. Mais il n’en était rien. Parce que malgré le score, Querétaro s’était créé bien des occasions, faisant souvent briller un excellent Talavera. Cette faculté à ne pas baisser les bras allait être récompensée en cinq minutes, juste avant et juste après le passage aux vestiaires, Pineda profitant d’un tir contré puis d’une sortie ratée de Talavera pour ramener les siens à un but. Mais ce retour réveillait les Diablos Rojos qui allaient tuer le match sur une merveille de coup-franc d’Esquivel à l’entrée des dix dernières minutes. Toluca s’installe à la deuxième place et devrait, une fois encore, tenter sa chance en Liguilla.

Derrière, les Tigres ont retrouvé leur Tuca (sans moustache) en même temps que le goût de la victoire en s’imposant grâce à un superbe doublé de Gignac face à Pachuca. Ce succès permet aux Felinos de s’installer à la cinquième place du général et surtout prendre quelque peu leurs distances sur l’énorme bagarre pour la Liguilla qui concerne encore tout le monde ! Si les Tiburones, malgré leurs deux défaites consécutives, peuvent encore revenir sur Tigres en cas de victoire lors de leur match de retard à disputer face à la lanterne rouge Dorados, celle-ci peut encore espérer se mêler à la lutte en cas de victoire. Car entre les Rayados, sauvés par une merveille de Pabon ce week-end face aux Jaguares, et Cruz Azul, dont les débuts de Tomás Boy n’ont pas été couronnés de succès (la Maquina devant se contenter du partage des points face aux Dorados de Luis Fernando Suárez, qui, lui aussi, faisait ses débuts), ils sont 10 à se tenir en cinq points, cinq équipes comptant le même nombre de points. Autant dire que le suspense sera total.
Les buts
Résultats
Classement


