Un centenaire en approche, une inauguration réussie et des géants à la peine, retour sur la deuxième journée du Clausura mexicain.
Moins médiatique que les Tigres, moins supporté que les Chivas, moins puissant que l’América, le Deportivo Toluca ne reste pas moins l’un des plus grands clubs du Mexique. A deux petites heures de la capitale, Toluca, cinquième ville du pays, offre peu d’attrait culturel ou touristique. Mais son club, auréolé de dix titres de champions, en fait rêver plus d’un. Après l’América en 2016, Toluca fête son centenaire en 2017. L’occasion rêvée pour moderniser un stade chaleureux mais obsolète. Et pourquoi pas y décrocher un nouveau titre de champion, qui le fuit depuis 2010, et ainsi se rapprocher du club le plus titré du pays. Et après une victoire lors de la 1ère journée, les Diablos Rojos ont parfaitement inauguré leur Estadio Nemesio Diez restauré face à l’América. Un stade avec de nouveaux étages et des loges plantées dans des bâtiments aux quatre coins du terrain. Comme un hommage au site, deux lucarnes opposées de Gabriel Hauche et Jesus Mendez ont permis de concrétiser la domination de Toluca et de lancer parfaitement l'inauguration de la Bombonera. Seul un pénalty de Micky Arroyo est venu ternir la fête (2-1). Avec ce succès, les Diablos Rojos débutent parfaitement leur centenaire et occupent la première place du Clausura 2017.
Autre équipe avec six points, Pachuca a bien négocié sa rencontre face à Jageuares. L'une des meilleures attaques du pays n'a eu besoin que du seul but de Rubén Botta pour assurer sa victoire (1-0). Les Pumas aussi n'ont eu besoin que d'un but pour gagner leur premier match face à Cruz Azul, dans un Estadio Universitario bien rempli. Pourtant, c'est l'équipe de Cruz Azul, vite réduite à dix, qui a fait le jeu et obtenu la plupart des occasions. Le but est venu de la nouvelle recrue, Nicolás Castillo, qui a inscrit une reprise surpuissante en pivot (1-0).
Rafael Márquez vous salue bien
Dans la nuit de samedi, l'Atlas recevait les Tigres et un joueur a éclaboussé le match de sa classe : Rafael Márquez. A 38 ans, il a dominé techniquement, tactiquement et mentalement une équipe de l'UANL peu préparée dans ce début de Clausura. Tacles glissés impeccables, relances propres et transverales pirloesques... Le Kaiser de Michoacán n'a pas besoin de la pointe de vitesse de Bolt pour régner sur un terrain de foot. Sa passe sur le second but est superbe. L'action complète aussi. Gignac, lui, a été inexistant (2-0). Querétaro et Morelia n'ont pas fait mieux que 0-0. Santos a, de son côté, enregistré son premier succès. Veracruz n'a pas fait le poids face au doublé de Jonathan Rodríguez (2-1). De retour dans son club de León, el Gullit Peña a fait taire les supporters l'insultant d'alcoolique en inscrivant le seul but de la rencontre, à Aguascalientes, face à Necaxa (0-1).
Monterrey et Chivas régalent
Monterrey et les Chivas ont régalé avec une rencontre à rebondissements. Guadalajara a parfaitement débuté avec d'abord, une superbe reprise de Rodolfo Pizarro de l'extérieur de la surface. Le deuxième but est venu d'Edwin Hernández. Mais après avoir été réduits à 9, les Chivas ont cédé. Funes Mori a inscrit un vrai but de renard avant que Dorlan Pabón n'envoie une mine, une nouvelle lucarne opposée (2-0). Enfin, le carton de la soirée est à mettre au crédit de Tijuana, qui a fait exploser la défense de Puebla, en seconde période. Aviles Hurtado a inscrit un doublé, et Arriola un superbe but pour donner l'avantage aux Xolos. Caraglio ou encore l'ancien espoir Joe Corona ont parachevé cette rencontre où huit buts ont été inscrits (6-2).
Ce week-end, le calendrier nous offre un remake de la finale du dernier Apertura, entre les Tigres et l'América. Une façon de bien se lancer. Car ces deux équipes n'ont pas encore gagné dans ce Clausura
Les buts de la 2ème journée
