Match fou du côté de la Cité U de Mexico. L'América a remporté le Clásico capitalino dans un match qui aura tenu en haleine toute la capitale du pays. Derrière, les gros ont assurés alors que Morelia continue sa belle période en quête de maintien.
Pas vraiment plein, le stade de la Cité U de l’Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM) donne quand même de la voix. Les siens accueillent ceux de l’América dans une confrontation importante à plus d’un titre. D’abord, c’est la suprématie sur la capitale du Mexique qui est en jeu dans ce Clásico capitalino. Enfin, c’est une rencontre très importante pour la qualification en Liguilla. Car oui, les deux équipes ne sont pas du tout assurées de participer à la Fiesta grande, la phase de play-offs qui se déroule en mai après la phase régulière.
Dès le début du match, les hommes de Paco Palencia donnent le ton avec plusieurs incursions de Jesus Gallardo et Nicolás Castillo, imprécis. En face, Ricardo La Volpe aligne une équipe composée de vieux briscards mais aussi des jeunes. Edson Álvarez, 19 ans, numéro 282 dans le dos, mais surtout la nouvelle sensation mexicaine, Diego Lainez, numéro 340,16 ans, né en l’an 2000 : un gamin très habile du pied gauche et provocateur. La jeunesse americanista donne le tournis. Après une belle récupération d’Álvarez à l’heure de jeu, Silvio Romero allume le gardien des Pumas et ouvre le score (0-1). Puis c'est au tour d'Oribe Peralta, dans le temps additionnel, de doubler la mise sur une belle passe de Cecilio Dominguez (2-2).
Castillo a tout tenté...
En seconde période, les Pumas réagissent et sont récompensés de leurs efforts. Sur un centre de Van Rankin, Castillo réduit l'écart d'une belle tête (1-2)... avant d'égaliser, dix minutes plus tard (2-2) après un rush solitaire. Le match est fou ! Poussés par leur buteur chilien, les Pumas se sont procurés de nombreuses occasions. Mais sans crier gare, et alors que l'on pensait l'UNAM plus solide, Cecilio Dominguez est sorti de sa boîte avant la fin. Le Paraguayen s'est échappé sur le côté gauche et a trompé Zaldivar (2-3). Sans dominer, les Águilas remportent ce Clásico capitalino face à des Pumas de nouveau extrêmement friables défensivement. Ils sont la seconde meilleure attaque mais aussi la seconde pire défense. Nicolás Castillo, Gallardo & co ne pourront pas tout. Pour le moment, la qualification n'est encore acquise pour aucune des deux équipes : les Pumas et l'América sont respectivement huitièmes et dixièmes.
Les Chivas et les Rayados déroulent
En tête du classement, Tijuana a perdu du terrain en arrachant le nul face à Santos (1-1). L’égalisation des hommes de la Frontera est venue dans le temps additionnel via Lucero. Mais au deux premières places, on retrouve les Chivas et Monterrey qui ont facilement remporté leur rencontre. Les Rayados ont battu l’Atlas grâce à un doublé du renard Rogelio Funes Mori (2-0) et sont seconds. Les Chivas, eux, s’en sont remis à leur deux attaquants en forme Alan Pulido et Angel Zaldivar pour conserver la première place et vaincre une faible équipe de Veracruz, au bord du précipice (2-0). Car Morelia, autre candidat au maintien, a remporté in extremis son match de la peur à Puebla dans le temps additionnel. C’est Sansores qui est venu smasher de la tête un long centre pour donner la victoire (0-1). Les Monarcas s’éloignent ainsi de Veracruz, dont le pourcentage de points est le plus faible.
Dans un match fou, León s’est incliné à domicile face à Toluca qui est bien parti pour se qualifier (2-3). La Fiera stagne toujours à la dernière place et n’a plus rien à espérer dans ce tournoi car le club est déjà sauvé à la faveur d’un pourcentage élevé. Auteur d’un but « maradonesque » de la main, Mauro Boselli, l’attaquant de León, sera suspendu lors de la prochaine rencontre chez les Tigres, malgré ses excuses publiques. Englué à la 13e place, l’ancien club d’Andy Delort a de nouveau manqué d’efficacité offensive en concédant le nul sur la pelouse de Cruz Azul (0-0). André-Pierre Gignac est loin de son meilleur niveau et ne compte qu’un but en dix journées. Juste devant au classement, on retrouve les Jaguares qui n’ont finalement pas réussi à l’emporter sur la pelouse de Necaxa (2-2).
Querétaro, la belle affaire
L’équipe qui fait la bonne opération du week-end se nomme Querétaro. Après les mauvaises performances des Pumas et de l’Atlas, les Gallos ont fait irruption dans la zone qualificative. Leur victoire écrasante sur Pachuca en a surpris plus d’un. Le début de match de Querétaro a été énorme (2-0 dès la 10ème) pour battre l’un des candidats au titre final (3-0). Le troisième but, celui de Camilo Sanvezzo, est une merveille de technique. Querétaro est désormais juste derrière Pachuca au classement.
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