Longtemps moqué, Cruz Azul sauce hispano-chilienne ne fait plus rire. Bien ancré dans le top 8, la Máquina séduit pendant que certains favoris ne cessent de chuter.
Le match bien pimenté : Tigres-Chivas, le remake de la dernière finale
Pas le match le plus prolifique ni le plus spectaculaire, ce Tigres-Chivas est pourtant celui qui intriguait le plus. Remake de la finale disputée fin mai, cette rencontre allait nous donner un avis sur les deux finalistes à la moitié de l’Apertura 2017. Les Chivas, mal partis mais qui redressaient la tête, se rendaient donc au Volcán. Les Tigres gardent en tête le pénalty non accordé à Sosa à la dernière minute de la finale qui aurait pu permettre à Gignac & co d’égaliser. Mais l’histoire, on la connait : les Chivas ont obtenu leur 12e étoile…
Extrêmement serré, haché, disputé, mais avec un rythme de jeu niveau Champions League, ce duel a tenu toutes ses promesses. Jusqu’à la dernière minute du temps additionnel de la seconde période, lorsqu’Enner Valencia s’est écroulé dans la surface. Pénalty. Léger, mais pénalty. Et quand tout le monde attendait Gignac, c’est Juninho, le central, le vétéran, le capitaine, qui a fusillé Rodolfo Cota en pleine lucarne (1-0). Furieux face à l’arbitrage, les Chivas ont fini le match frustrés. Peut-être le revers de la médaille pour les joueurs de Guadalajara. La chance semble avoir changé de camp et c’est une nouvelle histoire de pénalty qui aura scellé le sort d’un Tigres-Chivas. Les Tigres restent troisièmes et les Chivas englués dans la seconde partie de tableau.
L'armée mexicaine : Cruz Azul, la Chilemania
Cela faisait longtemps que Cruz Azul n’avait pas montré ce visage ? Déjà, l’équipe ne fait plus rire personne. Fini les buts concédés de manière ridicule, les Clasicos perdus après avoir mené 3-0 et les buts concédés à la 95e. Emmenés par le coach espagnol Paco Jémez et une troupe de Chiliens, c’est l’un des équipes les plus séduisantes du tournoi. Enzo Roco, Francisco Silva, Felipe Mora, Martín Rodríguez… Les quatre internationaux de la Roja dynamisent l’attaque de la Máquina.
Menés par les Pumas, au stade Corregidora de Querétaro - le match a été délocalisé car les matches sont encore interdits à Mexico après le séisme -, Cruz Azul a parfaitement relevé la tête et inscrit de beaux buts pour grappiller des points en vue de la qualification en Liguilla (1-4). Auteurs de doublés, Mora et Rodríguez sont en confiance et peuvent compter sur Méndez ou Mena pour les servir. La déroute de la semaine dernière 4-0 à Pachuca est presque oubliée …
Le guerrier aztèque : Milton Caraglio porte l’Atlas
Guerrier aztèque lors de la journée précédente, Elías Hernández a encore été passeur. Il a même mis un doublé ! Mais le héros de celle-ci est Milton Caraglio, qui permet à l’Atlas d’empocher son deuxième succès en trois jours, le deuxième face à un concurrent direct pour le maintien. Et c’est Veracruz, actuel dernier au classement du pourcentage, qui en a fait les frais. Souvent placé derrière Matias Alustiza dans la hiérarchie des buteurs de l’Atlas, Caraglio a placé deux coups de casque en seconde période qui pour donner un grand bol d’air frais aux rojinegros (2-0).
Siente tu liga
Monarcas 3-0 Tijuana
Morelia continue sa belle série et montre, grâce au doublé de Diego Valdes, que l’équipe n’est pas dépendante de Raul Ruidiaz. En face, Tijuana marque le pas.
Querétaro 2-2 Monterrey
Le vrai beau match et plein de suspense de cette journée. Monterrey a failli décrocher sa 8e victoire, mais Sanvezzo a égalisé sur pénalty avant la fin. Querétaro a de bonnes raisons d’espérer participer à la Liguilla.
Lobos 0-3 León
Encore une passé dé pour Elías Hernández, après les 2 de la semaine dernière. En plus de ça, il a inscrit un doublé. Ajoutez un soupçon de chance avec ces frappes adverses qui touchent les poteaux, un gardien en forme et deux penalties adverses ratés, et cela donne une victoire 3-0 à l’extérieur.
Pachuca 0-0 Necaxa
Un match plein de promesses. Qui aura finalement déçu…
Toluca 1-2 América
Belle victoire pleine d’autorité des Águilas. Silvio Romero est bien chaud. Buteur en demi-volée pour le 1-0 puis a servi sur un plateau Mateus Uribe, d’une passe en retrait de l’extérieur du pied, pour le 2-0. Sublime.
Santos 0-0 Puebla
En attente l’arrivée d’Enrique Meza, après le limogeage de Rafael ‘Chiquis’ García, Puebla a joué presque sans coach à Santos. Et l’a fait plutôt bien et a tenté. Mais les lacunes sont encore là.
Les buts
Les résultats

Le classement



