Landon Donovan, héros du Galaxy

Chaque année en début de saison, New York et Los Angeles ont pour habitude de phagocyter les médias français lorsqu’il s’agit de parler de MLS. Et chaque année, si Los Angeles parvient à tenir son rang, New York craque. Mais 2014 semble différent.

Duel de nouveaux à l’Est.

Depuis que les Metrostars sont devenus Red Bulls, la franchise new-yorkaise n’avait réussi à se hisser en finale de Conférence qu’à une seule reprise, en 2008. Habitués à craquer même quand la situation est en leur faveur, les Red Bulls ont profité de l’introduction de la règle du but à l’extérieur pour enfin composter leur billet de finaliste.

Après la victoire 2-0 à l’aller, les coéquipiers de Thierry Henry s’apprêtaient à subir un orage en début de match face à DC. Ce ne fut pas véritablement le cas. Si DC s’offrait quelques corners, les hommes de Petke contrôlaient les débats jusqu’à la demi-heure de jeu. C’est à ce moment que les supporters new-yorkais ont bien cru revivre leur malédiction. Un décalage d’Henry pour Wright-Phillips et le meilleur buteur de la ligue voyait son centre détourné de la main par Boswell. Le temps de réclamer le penalty (non accordé), le jeu était reparti et quelques minutes plus tard, DC ouvrait le score par DeLeon, idéalement servi par Kemp. Wright-Phillips se procurait une énorme occasion sauvée par Hamid. Patient, DC passait à deux doigts de revenir à égalité sur l’ensemble des deux rencontres lorsqu’Espindola seul aux six mètres, manquait le cadre. La sanction allait tomber. Henry débordait côté gauche et servait Luyindula au premier poteau. 1-1, la messe était dite, New York allait vaincre sa malédiction.

En finale de conférence, les Red Bulls affronteront New England. Après le 4-2 passé à Columbus à l’aller, il n’y avait guère de suspense pour le match retour et les Revs ont tranquillement contrôlé le Crew. Un but de Nguyen juste avant la pause, un autre de José Gonçalves au retour des vestiaires et l’affaire était définitivement scellée. Pour la première fois depuis 2007, New England retrouve une finale de conférence.

 

Los Angeles – Seattle : choc de titans

Si l’avenir en MLS de Thierry Henry demeure un mystère, celui de Landon Donovan est scellé, la star américaine ayant annoncé sa retraite à la fin de la saison. Et comme pour marquer encore davantage l’histoire de la MLS, Donovan a, à lui seul, écrasé le Real Salt Lake lors de la demi-finale retour. Une tête aux six mètres dès la 10e minute, un caviar pour Keane dix minutes plus tard, un doublé d’entrée de seconde période, lancé en un contre un par Keane, avant de conclure la soirée d’un triplé, Landon Donovan, impliqué sur quatre des cinq buts du Galaxy a permis à son équipe d’atomiser les Royals. Los Angeles se qualifie sans trembler.

et retrouvera en finale la meilleure équipe de la phase régulière Seattle qui, au terme d’une rencontre sans but mais avec une multitude de situations (les deux équipes réclamant un penalty), les Sounders deviennent la première équipe depuis 2011 à atteindre la finale de conférence après avoir remporté le Supporter’s Shield. Rêvant de devenir les premiers à réussir le triplé, les Sounders devront cependant vaincre l’ogre médiatique Los Angeles.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.