Il n’y aura pas eu de grand suspense lors la finale de la MLS Cup 2018. En contrôle toute la rencontre devant un stade ivre de joie, Atlanta décroche sa première couronne MLS en à peine deux petites années d’existence.
73 019 spectateurs (nouveau record pour une finale de MLS Cup) s’étaient agglutinées dans le Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta avec un rêve commun, celui d’assister au premier titre de la jeune franchise. Pour cela, les Five Stripes devaient se montrer patients face à un Portland regroupé, bien décidé à absorber la pression adverse pour mieux contrer.
Aussi, le début de match était des plus tendu, Atlanta contrôlait la possession mais les occasions étaient rares, pour ne pas dire inexistantes. Il y aura bien cette faute de Larrys Mabiala sur Josef Martínez qui aurait pu donner un penalty aux locaux avant que le VAR en décide autrement, il y aura bien cette reprise de Miguel Almirón peu avant la demi-heure bien sortie par Jeff Attinella. Bien maigre pour une finale. Aussi, quand l’intenable Vénézuélien récupérait un ballon plein axe et s’en allait tromper le portier des Timbers, Atlanta semblait avoir fait le plus dur. Le duo Blanco – Ebobisse faisait immédiatement passer un frisson, la tête du second étant magnifiquement sortie par Brad Guzan mais au final, Atlanta United menait logiquement à la pause. Les hommes de Martino allaient tuer le suspense d’entrée de second acte lorsque le coup franc d’Almirón était prolongé par Martínez jusqu’au pieds d’Escobar seul au second. 2-0 avant l’heure de jeu, l’affaire était entendue, le Mercedes-Benz Stadium pouvait chanter à la gloire des siens qui contrôlaient la fin de match, à peine perturbés par les situations créées par Valeri et Powell en faveur des visiteurs.
Atlanta United décroche ainsi sa première couronne en MLS et clôt une année de records. Les hommes de Martino permettent à la ville de retrouver un titre après 23 ans d’attente, le plus dur commence désormais. Il faudra ainsi conserver les cadres et trouver un héritier à Tata Martino qui peut désormais s’en aller prendre les rênes de la sélection mexicaine.
