Elles avaient beau être élevées au rang de favorite et avoir survolé la phase de groupe, les Bleues de Bini ont rencontré un mur en quart de finale. Au point de rester KO.
La Suède et l’Allemagne avaient connu une phase de groupe délicate (surtout l’Allemagne), la France non. Ainsi, à l’heure d’aborder les quarts, l’outsider français était devenu l’un des principaux favoris de la compétition, surtout au vu de son tableau dégagé de l’ogre germanique. Encore fallait-il écarter le Danemark, repêché de dernière minute sans le moindre succès.
Et après la première période, le doute s’emparait des supporters français. Totalement éteintes par une parfaite organisation danoise, l’équipe de France balbutiait et subissait la plus grande partie du temps. C’est en toute logique que Rasmussen venait tromper Sarah Bouhadi et permettait aux danoises de virer en tête à la pause. L’heure des grands changements alors côté Bleues ? Pas vraiment. La vieillissante Soubeyrand laissait sa place à Elodie Thomis, plus prompte à faire sauter les verrous et le jeu français s’en ressentait. Malheureusement, une accumulation de mauvais choix, symbolisés par une Louisa Necib en mode Riquelme pour la vitesse mais sans le talent pour le sens du jeu, une gardienne danoise absolument parfaite et les Bleues butaient inlassablement. Si la France égalisait sur un penalty généreux (bien que mal tiré par Necib), la prolongation ne changeait rien au score comme Bini à son équipe. Arrivait alors ce que l’on redoutait : la séance de tirs au but. Loterie pour beaucoup, elle soulignait surtout les manquements techniques des Bleues (Necib encore) et permettait au Danemark de s’offrir la surprise des quarts.
Car dans les autres rencontres, aucun favori n’est tombé. La Suède a atomisé une Islande rapidement dépassée (3-0 après 20 minutes de jeu), s’offrant ainsi une belle séance d’entraînement. La Norvège a également tranquillement disposée de l’Espagne, belle surprise du groupe C et enfin l’Allemagne, encore bousculée par l’Italie, n’est pas tombée.
