
Un temps leader en début d’Apertura, Blooming profite d’une dixième journée synonyme de débâcle chez les premiers pour reprendre un fauteuil qu’il n’avait plus occupé depuis mi-septembre.
Au moment de pénétrer sur la pelouse de l’Estadio Felix Capriles, Jorge Wilstermann pouvait, en cas de succès face à Bolívar, faire d’une pierre deux coups. D’une part, l’Aviador avait l’occasion de mettre la pression sur ses concurrents directs pour le titre, d’autre part, un succès relèguerait l’Academia à six points. Mais Wilster s’est fait piéger par ses propres lacunes. Gêné par la vitesse des Callejón et autres Arce, l’Aviador répliquait timidement par son buteur Neumann sans pour autant se montrer très dangereux. Contrôlés par l’Academia, les hommes de Julio Baldivieso souffraient en début de seconde période, ne se procurant finalement que quelques situations dangereuses après l’exclusion d’Enguino côté Bolívar pour s’offrir quelques situations en fin de rencontre. En concédant le nul, le leader savait alors que sa position était plus que précaire.
Alors qu’auparavant Oriente Petrolero avait concédé le nul face à Universitario de Pando, l’occasion était donc donnée à Blooming et à San José, qui s’affrontaient, d’en profiter. Après avoir ouvert le score sur un penalty concédé par le défenseur Luis Anibal Torrico sur Pablo Salinas, Blooming allait douter un instant en début de seconde période après l’égalisation des joueurs d’Oruro mais allait finir par prendre le dessus sur un San José qui méritait mieux en seconde partie de mi-temps pour finalement s’imposer 3-1. Avec ce succès, le seul parmi les sept équipes de tête, les Celestes se retrouvent leader, une position abandonnée mi-septembre.
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