Si vous êtes amateurs de paris sportifs à la recherche de challenge, essayez donc le championnat bolivien. Car au soir de la neuvième journée, ils sont désormais sept à se tenir en trois points.
Souvent, l’exercice du compte-rendu hebdomadaire propose une vérité de l’instant. Semaines après semaines, les conclusions remplacent leurs précédentes. Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’on s’intéresse au championnat bolivien.
Trois matchs en une semaine, le quatrième prévu le week-end prochain, la Bolivie accélère le rythme en cette fin septembre – début octobre et le jeu des chaises musicales se poursuit. D’abord opposé à la lanterne rouge Pando lors de la septième journée, le menu le plus copieux était sans aucun doute pour Jorge Wilstermann s’imposant d’abord chez lui face à San José, concurrent direct au titre, avant de se déplacer à Blooming la nuit dernière. Mené au score avant la fin du premier quart d’heure, l’Aviador se retrouvait en infériorité numérique après l’exclusion de Christian Vargas en milieu de première période. De quoi donner de l’espoir aux hinchas de l’Academia qui se voyaient alors prendre seuls les commandes du tournoi (avec quatre points sur six, Blooming était alors deuxième à un point de son adversaire du soir). Mais Wilster allait doucher cet espoir sur une ultime occasion plus confuse que construite qui voyait Oscar Diaz égaliser. On était alors dans les arrêts de jeu, Wilstermann sauvait sa première place, les hinchas celestes s’en prenant alors à leur coach Mauricio Soria, coupable d’après eux de ce coup du sort.
Celle-ci reste cependant précaire. Le Real Potosí a longtemps dominé le clásico potosino, mais a pourtant fini par céder en début de seconde période, perdant ainsi son fauteuil de leader, restant donc désormais à un point de l’Aviador, la principale menace reste San José. Le club d’Oruro a beau avoir perdu son duel face à Wilstermann le week-end dernier, il a surclassé Oriente Petrolero ce jeudi et se retrouve à égalité de points avec le leader, avec un match de plus à disputer. Les écarts sont tellement minimes que The Strongest peut encore coiffer tout le monde sur le fil. Actuel cinquièmes, les Tigres sont tombés face à Petrolero, ont séché l’entraînement suivant, laissant la porte ouvertes aux rumeurs de salaires impayés, mais disposent d’un match de retard, le grand clásico boliviano face à Bolívar, lui aussi encore dans la course avec ses trois points de retard sur le leader. Le tout en étant septième au général. Le casse-tête des pronostiqueurs n’a donc pas fini de durer.
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