Entre les mises à jour de calendrier et un rythme qui s’accélère, le champion sortant Bolívar a pris le a large. Au point d’avoir semble-t-il écrasé définitivement la concurrence.
Deuxième meilleure attaque, troisième meilleure défense, le champion sortant a profité de l’accélération du calendrier pour assoir son avance et sa domination sur le Clausura bolivien. Fort de ses huit points d’avance sur son premier poursuivant Jorge Wilstermann, qui suit pourtant un rythme impressionnant également malgré le fait d’être la plus mauvaise attaque du tournoi, Bolívar a profité de la 11e journée, la dernière de la phase aller, pour atomiser Petrolero Yacuiba (4-1) et ainsi mettre la pression sur Wilstermann qui accueillait The Strongest, troisième à huit points du leader mais avec deux matchs de retard.
A Cochabamba, les rivaux directs du leader se sont livrés à une véritable guerre psychologique, chaque équipe cherchant à déstabiliser son adversaire dans le jeu. C’est finalement l’Aviador qui a su en tirer profit dominant largement le premier acte puis bénéficiant de l’exclusion d’Abel Méndez juste avant la pause. Dès lors, les rouges ont continué leur long travail de sape, se heurtant souvent à Vaca, avant finalement de s’imposer sur la plus petite des marges après une merveille de coup-franc de Mariano Torres à 20 minutes de la fin.
Ailleurs, signalons la renaissance de Sport Boys. Dernier avec 0 point en 7 journées, le club décide de virer Ayala au moment où il remporte ses premiers points et donne les clés du camion à Victor Hugo Antelo qui célèbre son arrivée par une victoire à Pando, la deuxième de la saison. Il faut désormais reprendre 9 points au Nacional pour espérer se sauver.
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