Première session de la semaine et deux Brésiliens sont déjà aux anges. Après avoir cartonné le Cerro Porteño, Grêmio a fait un grand pas vers les huitièmes. Un sprint final auquel participera Santos.
On n’affronte pas le tenant du titre en y allant la fleur au fusil. Le Cerro Porteño l’a désormais compris. Leader du groupe, avec la possibilité de plier l’affaire en cas d’exploit à Porto Alegre, le Ciclón a été balayé, dépassé par la maîtrise collective d’un Tricolor sur de sa force et revenu à l’équilibre avec notamment le retour d’Arthur. On a ainsi retrouvé le Grêmio de l’an passé, cette équipe sereine, qui sait où elle va et peut accélérer à n’importe quel moment, quand elle le juge opportun. Imprécis, peu souvent cohérent dans ses choix, le Cerro en a ainsi payé le prix fort. Everton à deux reprises, Ramiro, Jael et Cicero ont ainsi inscrit leur nom sur la feuille de score, Grêmio a atomisé le Cerro Porteño 5-0 et prend naturellement la place de leader du groupe, pouvant même assurer sa qualification dès le prochain match.
Une qualification qui est assurée pour Santos grâce au nul sans but qui est venu sanctionner le duel opposant Garcilaso et Estudiantes. Les hommes de Bernardi, au ralenti complet ces derniers temps (une victoire lors des sept derniers matchs), ont eu les possibilités de prendre les devants, toujours par l’excellent Otero ou sur coup de pied arrêté comme sur la tête totalement manquée de Schunke mais ont aussi eu quelques coups de chauds comme sur l’occasion manquée par Arismendi. Au final, le 0-0 sur lequel les deux équipes se sont séparées aura été des plus logiques. Il tombe à pic pour Santos car le Peixe est tombé face au Nacional. À une victoire de décrocher l’Apertura, le Bolso a su se montrer sérieux, concentré et déterminé pendant quatre-vingt-dix minutes pour prendre le meilleur sur un Santos qui possède bien des talents, à l’image de Rodrygo qui aura fait passer quelques maux de tête à Fucile en début de partie. Les deux équipes ont ainsi livré un duel intense où chaque ballon a été disputé et finalement les occasions véritables peu nombreuses. Un coup franc vicieux de Daniel Guedes côté Peixe, une tentative non cadrée de Bergessio et surtout un poteau trouvé on ne sait comment par Santiago Romero qui n’avait plus qu’à cadrer pour ouvrir le score côté Nacional, le score était de 0-0 à la pause. En seconde période, le Bolso a confirmé ses bonnes intentions, son envie supérieure au Peixe et a ainsi décroché une victoire logique, sur un but de Leandro Barcia à la réception d’un amour de passe d’Espino. Si les Brésiliens sont ainsi qualifiés sans avoir gagné, cette victoire du Nacional donne la deuxième place aux Uruguayens qui devront ainsi résister à La Plata pour disputer les huitièmes de finale.



