Sans s’imposer, Palmeiras parvient à frustrer l’Atlético Mineiro et s’offre une place en finale en enchaînant les records.
Quatorze. Cela fait désormais quatorze matchs que Palmeiras est invaincu en déplacement en Copa Libertadores. Et la recette est toujours la même : réduction des moindres espaces, adversaire qui termine par manquer d’idées pour parvenir à s’offrir des occasions et grande capacité à bondir. La puissance offensive de l’Atlético Mineiro en a fait les frais. Après un match aller verrouillé que le Galo aurait pu gagner si Hulk n’avait pas manqué son penalty, le retour a débuté par quarante-cinq minutes fermées au cours desquelles les locaux n’ont su exploiter les rares pertes de balles du Verdão, la meilleure occasion étant finalement une demi-volée de Nacho claquée par Weverton. Côté visiteurs, quelques banderilles en contre, Piquerez s’offrant la plus belle occasion sur une frappe enroulée qui fuyait le cadre.
Le dernier rempart de Palmeiras brillait en début de second acte devant Hulk, Rony filait seul en contre et butait sur Everson, le match semblait s’animer. D’autant que dans la foulée, un centre de Jair était repris de la tête par Edu Vargas qui ouvrait le score. L’Atlético Mineiro virait en tête, manquait d’un rien de doubler la mise, le Chilien manquant l’immanquable après avoir été parfaitement lancé par Nacho. On se disait alors que le leader du Brasileirão allait dérouler. Puis le coup de froid. D’abord l’occasion de Rony sur un long ballon de Weverton, puis l’entrée en jeu de Gabriel Veron cinq minutes plus tard en lieu et place du numéro 7 du Verdão. Sur son premier ballon Gabriel Veron éliminait Nathan Silva, repiquait le long de la ligne et offrait le but du 1-1 à Dudu. Une fois encore la froide machine verte avait frappé. L’Atlético Mineiro se heurtait à un mur, l’affaire était réglée. En contrôle, Palmeiras s’offre sa deuxième finale de rang et attend de savoir qui pourra le priver de conserver son titre.