Dernière session de la semaine marquée par des écarts minimes entre les divers protagonistes et quelques tensions qui ne cessent de poindre chez certains.

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À la peine en championnat, neuvième de sa zone, Vélez était déjà en danger à l’heure d’accueillir le RB Bragantino, la lourde défaite concédée face à Estudiantes mettant le Fortín dans une situation déjà embarrassante. Pourtant assommé d’entrée, Ytalo se retrouve tout seul à trois mètres du but ds la deuxième minute, Vélez est tout de même parvenu à rester dans la partie, l’a même un temps dominée. Matías de los Santos a égalisé, les occasions ont ensuite plu sur les cages de Cleiton, mais les Pratto, Janson, Orellano et autre Perrone n’ont jamais réussi à conclure avant la pause. Qu’importe, Vélez a continué d’appuyer et s’en est remis à une boulette de Cleiton, mauvaise sortie et ballon qui rebondit sur son défenseur, pour offrir une avance minimale mais méritée aux hommes de Julio Vaccari, confirmé jusqu’en juin prochain. Mais celle-ci n’a pas tenu. Ytalo a de nouveau surgit à l’heure de jeu, et même après l’exclusion d’Aderlan, Vélez a éprouvé toutes les peines du monde pour se procurer de nouvelles situations véritablement dangereuses. Dernier de son groupe après ce nul décevant, Vélez se retrouve désormais avec l’obligation de s’imposer face à Nacional, sous peine de voir ses rêves continentaux rapidement s’envoler.

Du côté d’Emelec, l’heure est toujours à la grimace. Après le nul en Bolivie, les Eléctricos entendaient bien profiter du Capwell pour se placer dans la roue de Palmeiras, l’adversaire du jour, le Deportivo Táchira ne semblant pas être un obstacle insurmontable. Il le fut pourtant. Car une passe d’Anthony Uribe permettait au diamant Yerson Chacón de s’en aller tromper Pedro Ortíz dès la cinquième minute et permettait aux Aurinegros de mettre leur plan en action. Emelec a certes dominé la suite, est revenu assez rapidement à hauteur, mais n’a jamais réussi à véritablement perturber l’arrière garde adverse, s’exposant même à quelques contres dangereux, si ce n’est sur une tête du bien nommé Cabeza en fin de partie. La tension monte du côté du Bombillo avec un Ismael Rescalvo de plus en plus chahuté sur son banc et un duel qui s’annonce face à Palmeiras des plus dangereux.

Il n’y aura finalement eu qu’une victoire à domicile pour clore la semaine de Libertadores. Par la plus petite des marges. Face à The Strongest, l’Athletico Paranaense a forcément dominé la rencontre, contrôlant la possession (69% en première période !), mais peinait à se procurer de véritables occasions, souvent à partir du côté gauche, la défense des Atigrados contraignant le Furação a des tentatives lointaines. Tout basculait en début de second acte lorsque Saúl Torres commettait l’imparable dans sa surface en fauchant Vitinho. Terrans transformait le penalty, on s’attendait alors à voir The Strongest totalement s’écrouler. Il n’en fut rien. Non pas que les Boliviens ont réussi à prendre le jeu à leur compte, mais toujours par manque de capacité à se créer de réelles occasions pour les hommes de Fábio Carille. Qu’importe au final, le vainqueur de la dernière Sudamericana s’impose et se rendra donc au Paraguay avec un costume de co-leader du groupe.

Crédit photo : RODRIGO BUENDIA/AFP via Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.