Après sa défaite dans le Superclásico, Olimpia devait profiter du match reporté de son rival Cerro Porteño pour remettre la pression. Pendant ce temps, derrière, Guaraní se rapproche.

Après sa courte défaite, la première du tournoi dans le Superclásico (voir Paraguay – Clausura 2015 : le Clásico pour le Cerro Porteño), Olimpia devait, entre deux tours de Sudamericana, se relancer et s’imposer lors de la septième journée pour espérer remettre un coup de pression sur son grand rival. En déplacement à Capiatá, le onze remodelé de Francisco Arce a fait le boulot. Après un début de match équilibré au cours duquel le Decano mettait en valeur la fluidité de son collectif quand le Deportivo Capiatá répondait par plusieurs tentatives, le match basculait sur une énorme boulette de Joel Lesme qui, alors qu’il était seul, contrôlait le ballon de la main dans sa surface, offrant un penalty logique à Olimpia. William Mendieta ne se privait pas de profiter du cadeau et ouvrait le score. Fidèle à ses habitudes, Olimpia allait alors chercher à tuer le match. Il y parvenait cinq minutes plus tard sur un amour de passe de Mendieta que Nery Cardozo transformait en but d’un missile sous la barre. 2-0 à la pause, Olimpia pouvait gérer. Mais au retour des vestiaires, l’entrée de Marcos Gamarra allait tout changer pour le Depor. Les locaux se montraient nettement plus dangereux. Le nouvel entrant profitait d’un long ballon pour prendre de vitesse toute la défense du Decano et ramenait les siens dès le début du second acte. Olimpia allait alors devoir serrer les dents. Acuña trouvait la barre de Centurión, Olimpia allait alors chercher à gérer son court avantage. Terminant à dix, les hommes d’Arce tiendront bon, Olimpia retrouve son fauteuil de leader et met la pression sur le Cerro Porteño qui jouera Luqueño la semaine prochaine.

Derrière, alors que Libertad a dû se contenter du partage des points face à Sol de America, Guaraní a confirmé son réveil. Au Defensores del Chaco, l’Aborigen défiait un Nacional toujours irrégulier et lui aussi embarqué dans l’aventure Sudamericana. Les hommes de Jubero n’ont pas mis bien longtemps avant de faire valoir leur statut. Huitième minute,  lancé dans le dos de la défense du Nacional, Fernando Fernández ouvrait son compteur de la soirée. Cinq minutes plus tard, Jorge Mendoza breakait, conclusion d’un mouvement collectif estampillé Guaraní. Sans réelle réaction, le Tricolor attendait la seconde période pour tenter de réagir Colmán offrant dès le retour des vestiaires l’occasion à Aguilar de briller. Mais l’Aborigen allait alors en profiter pour sceller le sort du match. Un nouveau long ballon dans le dos de la défense locale, Correa s’échappait côté gauche et offrait un but FIFA à Fernández. La machine à but clôturait la marque d’une merveille de tête plongeante en fin de match, la meilleure attaque du pays a de nouveau frappé, Guaraní est à quatre points du leader.

Il profite ainsi de la défaite de San Lorenzo pour se rapprocher davantage au classement. Après trois défaites en championnat, le Deportivo Santaní se retrouvait sans entraîneur et à l’heure d’accueillir San Lorenzo, surprenant troisième, voyait Adriano Samaniego débuter sur son banc. Le début de match n’était que successions de contre-attaques provoquées par des offrandes défensives. Sur l’une d’entre-elles, Roberto Gamarra offrait l’ouverture du score pour les locaux à Leandro Gracián. A peine le temps de digérer, San Lorenzo se faisait de nouveau prendre par la vitesse de Blas Díaz pour le but du break qui assommait définitivement les visiteurs. Le Rayadito allait se réveiller en seconde période mais se heurtait à un Santaní qui s’affairait à réduire les espaces et gérer son avance. La réduction du score de San Lorenzo allait faire vivre quelques minutes de stress aux hinchas locaux mais Santaní s’impose, remportant ainsi sa troisième victoire en sept matchs et décrochant trois points précieux dans la course au maintien.

Les buts

Résultats

Classement 

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.