Olimpia profite d’une soirée de retrouvailles pour se relancer, le Cerro Porteño coule encore et toujours. Pendant ce temps, Libertad menace de plus en plus Sol de América.
« La seule chose qui nous sert est la victoire ». Les mots sont signés Fernando Jubero et pourraient avoir tout leur sens au sortir du match couperet qui clôturait la journée paraguayenne. D’autant qu’après 6 défaites consécutives, le Decano, bon dernier de l’Apertura, n’avait plus le choix, il fallait inverser la tendance et les retrouvailles entre Jubero et son Guaraní étaient l’occasion idéale. Julián Benítez allumait la première mèche dès la neuvième minute et la bonne entame de match des visiteurs était récompensée par un but de Fredy Bareiro quelques instants plus tard. Ce but donnait à Olimpia une tranquillité que le Decano n’avait plus affichée depuis bien des semaines. Et même si Guaraní accélérait, son manque de précision ne lui permettait pas d’inquiéter outre mesure Diego Barreto. Les choses changeaient en début de seconde période, l’Aborigen entendaient bien connaître sa première victoire sous l’ère Chiqui Arce, qui lui aussi retrouvait son ancien club pour l’occasion, et forçait Olimpia à se replier. Acculé en défense, le Decano perdait Diego Barreto mais pouvait ensuite compter sur un Víctor Centurión parfait dans les cages jusqu’à ce que Wilson Pittoni ne vienne tuer le suspense en fin de partie sur coup-franc. Olimpia s’impose enfin en championnat et laisse la dernière place de l’Apertura à son adversaire du soir.
Autre géant dans la tourmente, le Ciclón de Farías. Après deux défaites concédées face à Sol de América et Libertad, le Cerro Porteño accueillait le Nacional et a livré une bonne prestation malheureusement pas récompensée. Prenant l’initiative, faisant bien circuler la balle, le Cerro Porteño, qui avait totalement dominé jusqu’ici, allait pourtant bien s’en sortir lorsqu’en fin de premier acte, Milton Benítez ouvrait le score mais voyait son but refusé pour un hors-jeu inexistant. Au retour des vestiaires, le Cerro Porteño reprenait sa marche en avant et allait ouvrir le score par Sergio Díaz, idéalement servi par Luis Leal. Le plus dur semblait fait. Malheureusement, la fin de match allait être compliquée pour le Cerro, la faute à une baisse de rythme et à l’exclusion de Jorge González, la faute aussi à un arbitre qui ne laissait pas revenir Rodrigo Rojas sur la pelouse après sorti se soigner et provoquait indirectement l’égalisation de Brian Montenegro, le Cerro étant alors à neuf sur le terrain. Le pire était à venir. Un centre de Miers était repris par Robín Ramírez qui, à quatre minutes de la fin, donnait l’avantage au Nacional. Le Cerro Porteño ne reviendra plus et concède une troisième défaite de rang qui le fait plonger au classement et surtout obscurcit de plus en plus l’avenir de Farías alors que le Corinthians approche en Libertadores.
Loin devant, alors que le leader Sol de América est freiné une fois encore par General Caballero, Rubio Ñú et Libertad se rapprochent de plus en plus. Le premier s’en va atomiser River Plate qui enchaîne un septième match sans victoire alors que le Guma s’offre la belle victoire de la semaine en allant s’imposer à dix contre onze sur le terrain du Sportivo Luqueño où il n’avait plus gagné depuis près de 3 ans.
Résultats
Classement
