Pendant que les leaders marquent le pas, derrière, les deux géants Olimpia et Cerro Porteño sont sur la voie du réveil. Et se rapprochent petit à petit de la tête.

Après avoir retrouvé le goût de la victoire en championnat et ramené un bon point d’Equateur en Libertadores, Olimpia fêtait le retour de William Mendieta dont la sanction de 16 jours de mise à pied était terminée et en a profité pour atomiser Rubio Ñu qui a joué près de 50 minutes à 9 contre 11, Gustavo Romero et Fabio Escobar étant exclus avant la pause. Sur le terrain, Olimpia a d’abord souffert de la bonne organisation des visiteurs, emmenés par un excellent Diego Godoy et porté par la vitesse de Nelson Romero. Mais le Decano de Jubero commence à prendre forme. Portant le ballon mais ne parvenant pas à menacer Tobías Vargas pendant la première demi-heure, Olimpia a su se montrer patient et ouvrait le score à 10 minutes de la pause par Carlos Rolón. Le match allait ensuite donc tourner en cinq minutes, le temps des deux expulsions. Alors que les albiverdes se repliaient pour espérer un miracle – tenir le score et jouer un contre dès qu’il se présenterait – Olimpia allait ainsi gérer tranquillement la deuxième période et en profiter pour se rassurer malgré les rotations réalisées par Fernando Jubero qui en profitait notamment pour donner à nouveau du temps de jeu au gamin Rodi Ferreira, 17 ans. Ce dernier remerciait son coach en réussissant le but du break, celui qui enterrait définitivement les rêves d’exploit des visiteurs. A l’entrée des dix dernières minutes, Fredy el Zorro Bareiro ajouter sa pierre à l’édifice et si Diego Gogoy était récompensé de son match par la réduction du score, Alejandro Silva redonnait immédiatement trois buts d’avance à un Olimpia qui semble donc bien de retour.

De retour, il en est aussi question du côté du Cerro Porteño. Jouant à dix contre onze pendant 60 minutes, les joueurs de César Farías ont su montrer du caractère face au Deportivo Capiatá à l’Erico Galeano. En première période, ce sont les locaux qui ont pourtant le plus proposé, le plus tenté pendant que le Ciclón semblait attendre son heure. Dès les premières minutes, le Deportivo Capiatá générait du danger sur les cages adverses alors que le Cerro manquait d’efficacité technique pour se montrer suffisamment dangereux si ce n’est sur la tête de Cecilio Domínguez qui rasait la barre. Réduits à dix, les visiteurs se repliaient et attendaient le moindre contre, Marcos Riveros faisant son entrée au milieu pour donner plus de densité. L’entrée de Luis Leal en seconde période allait tout changer. Leal, Díaz et Estigarribia combinaient alors, apportant du danger dans la surface adverse, le Cerro prenait le match en main. A l’entrée du dernier quart d’heure, Marcos Riveros ouvrait le score pour le Ciclón qui allait alors pouvoir piéger Capiatá en toute fin de partie pour sceller sa victoire sur un but du portugais. Victoire qui permet au Cerro Porteño de se replacer au général.

D’autant que pendant ce temps, devant, tout le monde coince. Le leader Sol de América est accroché pour la troisième fois consécutive en championnat, Luqueño est contraint au partage des points par le Nacional et Libertad se voit lui aussi freiné par General Caballero et un but au bout du chronomètre et d’un joli raffut signé Ñamandú (qui en profite pour se faire exclure dans la foulée). Conséquence, il n’y a désormais plus que six points d’écart entre les sept premiers, Olimpia pouvant intégrer ce top 7 en cas de succès lors de son match de retard à disputer contre le Matarife.

Les buts

 

 

Résultats

Classement 

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.