Alors que la Sudamericana approche pour ses représentants, le Paraguay est passé sous contrôle de l’un d’entre eux. Sol de América confirme sa belle dynamique du moment.
Il y a eu une défaite concédée à domicile face au Cerro Porteño, il y aura également la défaite claire et nette encaissée face à Sol de América. Les deux derniers matchs du Chiqui Arce ne laisseront ainsi pas un grand souvenir du côté de Guaraní qui, en deux journées, a perdu le contrôle du Clausura. Face au nouveau leader du tournoi, les aborígenes ont résisté plus d’une heure avant d’exploser en vol en trois minutes. Les solenses se montraient plus précis jusqu’ici mais le match restait longtemps très équilibré, la seule véritable occasion étant pour les locaux sur une frappe d’Ernesto Álvarez sortie par Aguilar. Un match donc très disputé, avec peu de situations, un 0-0 en puissance. Jusqu’à l’entrée du dernier quart d’heure et un énorme trou d’air des hommes d’Arce. 73e minute, Ernesto Álvarez fusillait Aguilar, l’orage s’abattait sur la défense de l’Aborigen. Yonathan Samaniego doublait la mise, prenant le ballon au rebond deux minutes plus tard, deux autres minutes ensuite, Ernesto Álvarez remettait le couvert et scellait le sort du match. Ce succès net permet aux Solenses de prendre la tête du tournoi, bien aidé par le nul concédé par Olimpia.
Car la sixième journée était celle du superclásico entre Cerro Porteño et Olimpia, opposant ainsi un Ciclón désespérément englué dans le dernier tiers du classement et un Decano leader après un large succès décroché face à Capiatá. Qui dit superclásico dit chaud et celui-ci n’a pas dérogé à la règle. C’est d’abord le Cerro Porteño qui prenait le contrôle de la partie, emmené par un excellent et inspiré Cecilio Domínguez qui allait ouvrir logiquement le score concluant une action initiée par Josué Colmán, poursuivi par Raúl Cáceres dont le centre était repris par Riveros puis mal contrôlé par Barreto pour profiter à Domínguez. Le but réveillait Olimpia qui allait alors chercher à rapidement revenir dans le match et y parvenait sur coup de pied arrêté après un ballon mal négocié par la défense du Cerro et poussé dans ses propres buts par Rodrigo Rojas. Le Cerro se procurait alors quelques situations mais le score n’évoluait plus, les deux équipes regagnaient les vestiaires dos à dos. En seconde période, la tension et la nervosité allaient finir par prendre place. Alexis Rolin et Pablo Velázquez se chauffaient, ce dernier voyait rouge, le Cerro allait terminer à dix mais résister, jusqu’à l’autre polémique de la soirée, le penalty non accordé à Cecilio Domínguez à l’entrée du dernier quart d’heure. Plus rien de notable n’allait alors se produire, les deux géants devaient se contenter du partage des points.
Ailleurs, cinq équipes pointent avec huit points en six journées avec parmi elles, Libertad, qui continue d’alterner le bon et le moins bon et reste donc ancré à cinq points du leader.
Les buts
Résultats
Classement
