Dernière journée du tournoi, dernières minutes pour le Sporting Cristal qui pouvait s’offrir le titre en cas de succès. Dernier rêve de miracle pour l’Alianza Lima. Jusqu’au bout, le championnat péruvien sera resté haletant. Mieux, il n’est pas encore terminé.
C’était plié. Avec deux points d’avance à l’heure de se rendre chez un mal classé, le Sporting Cristal allait tranquillement pouvoir célébrer son titre, d’autant que son principal concurrent, l’Alianza Lima se rendait chez le troisième Melgar. C’était sans compter sur le fait que leur adversaire du jour jouait sa survie dans l’élite péruvienne. Aussi, quand Calcaterra ouvrait le score pour le Sporting Cristal, la réponse des Reptiles ne se faisait pas attendre, Ovelar égalisant moins de 120 secondes plus tard. La rencontre était pauvre en occasions, le Sporting Cristal apprenant que son rival était accroché à Melgar pouvait se contenter du nul alors qu’il subissait la pression des verts qui pouvaient se sauver en cas de victoire. Le score n’évoluera plus malgré les tentatives de Los Caimanes, restait alors à voir si l’Alianza Lima réussirait l’exploit à Melgar.
Exploit car mené au score et réduit à dix peu avant l’heure de jeu, on voyait mal comment les Aliancistas allaient pouvoir s’imposer face à Melgar, troisième du tournoi et qui n’avait concédé qu’une seule défaite à domicile en 2014 (en avril dernier). Mais les blanquiazules ont leur héros : Mauro Guevgeozián. L’uruguayen d’origine arménienne, le Palacio de Lima allait sonner la révolte. Une égalisation suite à une merveille de remise de la poitrine de Montes, une passe décisive pour Landauri dans la minute suivante, Guevo allait marquer définitivement la rencontre de son empreinte en plongeant pour inscrire le but de la victoire à trois minutes de la fin du match. Enterrée au coup d’envoi, l’Alianza Lima arrache une victoire de prestige et revient à hauteur du Sporting Cristal, s’offrant ainsi une finale pour le titre (comme en Argentine, en cas d’égalité de points pour le titre ou la relégation, on dispute un match d’appui ou desempate).
Le match nul arraché par Los Caimanes offre un second desempate. Car dans le même temps, si San Martín s’est sauvé avec la manière (victoire 6-0 face au relégué San Simón), Sport Huancayo s’est incliné lors du choc pour la survie face à UTC. La victoire d’El Gavilán Norteño lui permet de sortir de la zone rouge sur le fil et fait que Huancayo est rejoint parLos Caimanes. On aura donc droit à une autre finale en milieu de semaine au Pérou.
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Classement
