À journées du terme du Clausura, les deux leaders s’affrontaient alors que derrière Nacional tente de recoller pour maintenir un espoir.
Placé à deux journées de la fin du Clausura, le Peñarol – Cerro Largo qui concluait la journée s’annonçait comme l’un des derniers tournants. Il a débouché sur un résultat nul qui arrange sans doute plus Peñarol que le Cerro Largo, encore plus par son scénario. Récupérant ses internationaux, Peñarol alignait le seul Agustín Álvarez Martínez et cherchait à imposer une certaine intensité sur le match, appuyant surtout sur les ailes avec des hommes de couloirs Valentín Rodríguez et Giovanni González intéressants mais finalement peu dangereux. Les visiteurs attendaient quant à eux la moindre opportunité, prêts à bondir sur la moindre occasion. Elle arrivait lorsque Leandro Otormín récupérait le ballon dans les pieds de Valentín Rodríguez et trouvait Lucas Di Yorio pour l’ouverture du score. Le coup était parfait, il semblait encore meilleur lorsque juste avant la pause, Leandro Otormín s’échappait côté droit et réussissait le but du break alors qu’entretemps, Peñarol s’était réveillé et avait obtenu plusieurs belles situations bien stoppées par Alexander Domínguez. Les Carboneros ont donc couru après le score en seconde période, se montrant encore plus offensifs et appuyant davantage sur les ailes. Les combinaisons se multipliaient, l’entrée de Bentancourt ajoutant du danger, et le leader parvenait à revenir : d’abord sur une action collective magnifique conclue par Álvarez Martínez, ensuite sur une combinaison sur coup de pied arrêté et une tête sur la ligne de Carlos Rodríguez. Plus rien n’était ensuite marqué, mais le leader assure sa défense de place, il reste deux matchs à Peñarol pour s’assurer le Clausura et la table annuelle.
Reste que le Clausura se prépare à une nouvelle polémique en coulisse. Une polémique qui fait intervenir l’autre géant, Nacional. Lors de la première journée, Cerro Largo et Nacional s’étaient séparés sur un résultat nul. Mais le club à la poche avait réclamé les points au motif que Danielo Núñez, entraîneur du Cerro Largo, avait communiqué avec ses joueurs et son staff à la pause alors que suspendu. L’affaire avait un temps été résolue, en faveur des Arachanes, mais l’appel de Nacional n’a toujours pas été étudié, la commission chargée de cette affaire n’étant plus composée que de trois personnes (ils étaient cinq à l’époque). Une situation qui irrite fortement du côté du Cerro Largo, qui, par l’intermédiaire de son président, menace d’aller devant le TAS, mais aussi de Peñarol qui s’est joint à son dauphin pour faire pression sur la commission. Il faut dire que cette décision pourrait impacter le final du Clausura et de la saison. Car si Nacional, vainqueur ce week-end, récupérait la victoire, il reviendrait à deux longueurs de son meilleur ennemi au Clausura mais surtout à un seul à la table annuelle qui offre à son vainqueur un ticket pour la finale du championnat. De son côté, le Cerro Largo est embarqué dans la course à la Libertadores, ne comptant pour l’instant qu’un point de retard sur Torque. Autant dire que les deux dernières journées s’annoncent folles et pas que sur le terrain.
À noter enfin que l’on connait l’identité d’un deuxième promu, il s’agit de Danubio. Pour cela, la Franja a disposé du Defensor dans un match qui sentait bon la Primera sur une frappe folle de Sosa à la onzième minute alors que le début de match avait été totalement dominé par la Violeta. Ce but a totalement changé le cours du match, Danubio dominant ensuite et manquant à plusieurs reprises de se mettre à l’abri. Qu’importe au final pour la bande à Jorge Fossati retrouve donc immédiatement la première division et peut célébrer la fin de carrière d’une légende du club, Juan Manuel Olivera. Pour Defensor, place désormais à des barrages pour décrocher la troisième place synonyme de montée. Ils débutent par un choc face au Cerro.
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