Ces dernières semaines ont été chaotiques dans le football vénézuélien, avec des changements d'entraîneurs et des plaintes constantes de non-paiement des joueurs dans certaines équipes. Les semaines passent et les perspectives sont de plus en plus sombres.

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Le Deportivo Lara a licencié l'Argentin Martin Eugenio Brignani ces derniers jours en raison des mauvaises performances affichées par le club dans le groupe central (quatrième), l'arrivée controversée de Leo González alors que le départ de Brignani n'avait pas encore été officialisé a pourtant redonné un air d'espoir à l'équipe de Lara. Reste que ce fait est symbolique d’un vaste mouvement de valse des entraîneurs (déjà dix depuis le coup d’envoi du tournoi soit dix-sept journée). Une autre équipe a clairement fait savoir que la crise avait frappé à sa porte : Lala FC. Le promu a licencié Elías Emmons pour ses mauvaises performances il y a quelques semaines, engagé Nino Valencia qui, une semaine après avoir pris les rênes, a démissionné en raison de problèmes internes au club, ce qui a conduit la direction de l'équipe à réembaucher Emmons.

Ajouté à cette instabilité sur les bancs, la crise. Les joueurs de l'Atlético Venezuela ont publié une déclaration sur les réseaux sociaux exposant les problèmes de non-paiement auxquels ils sont soumis par le conseil d'administration de l'équipe de la capitale. On parle de plus de quatre mois de non-paiement au personnel actuel en plus des dettes des années 2019 et 2020, ainsi que du refus de résoudre des situations médicales et même des opérations aux joueurs de l'équipe. La crise est telle que les joueurs pensent à ne pas se présenter pour jouer jusqu'à ce que le problème soit résolu. La lutte de l'Atlético Venezuela est rejointe par celle des joueurs de Yaracuyanos, qui quelques jours plus tard ont également rendu public une lettre dans laquelle ils exposent les problèmes de non-paiement par leur club, qui doit trois mois de salaires aux joueurs et au personnel d'encadrement. Tout cela se passe au moment où la nouvelle fédération vénézuélienne de football a demandé aux équipes de prouver leur solvabilité afin de pouvoir continuer à jouer dans la ligue nationale.

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Et au milieu, le football

Mais il n'y a pas que des problèmes et le championnat continue. Le championnat se rapproche de plus en plus de la fin et la lutte pour la qualification pour le tour final commence à voir des équipes faire de grands pas.

Estudiantes de Mérida a battu le Deportivo Táchira dans le clásico joué à Táchira (2-1) et avec cette victoire lui offert la tête du groupe de l'ouest. Même avec des pertes importante, l'équipe de Mérida a été capable de profiter de chaque opportunité offerte par ses rivaux et mène donc désormais la course, la lutte pour les deux premières places du groupe se jouant avec Táchira et Potuguesa. Dans le groupe central, Gran Valencia et le Deportivo La Guaira occupent les deux premières places du tableau, surprenant pour les hommes de Bladimir Morales, plus dans la logique pour champion sortant malgré quelques revers. Dans le groupe Est, la situation semble un peu plus claire maintenant avec Caracas et Monagas ayant plus de chance de remporter les deux premières places. Caracas possède un avantage de seize points sur l'Atlético Venezuela, actuellement troisième, Monagas en comptant cinq.

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Rodolphe Wilhelm
Rodolphe Wilhelm
Des mon plus jeune age, j'ai toujours eu cette passion pour le monde du ballon rond et pour les voyages. Depuis cette période, j'essaye a travers mes voyages et les differentes villes ou j'ai vecu de faire connaitre des championnats moins mediatises en Europe.